Ida est une membre du V.A.R et officie en tant que Stalker. Bien que son rôle, où on la prédisposait au départ, était à la récolte de champignons compte tenu de sa physionomie fluette voir chétive à bien des égards.


Lorsqu'on prononce le nom d'Ida dans la station de Rijskaya les gens parlent tout de suite de "la rouquine". C'est effectivement le détail qui frappe immédiatement lorsqu'on la croise pour la première fois. une tignasse d'un roux pétant dont elle prend un soin tout particulier à entretenir. Une différence qui fait sa fierté plus qu'autre chose. Cette couronne de feu encadre un visage ovale aussi pâle qu'un rayon de lune piqueté d'une multitude de tâches de rousseurs qui formant des constellations sur ses pommettes saillante soulignant ses yeux aux pupilles d'un vert incroyable. Ses yeux et son sourire rendent son visage si expressif que la moindre mimique, plissure de front, permet à quiconque de lire ses intentions comme dans un livre ouvert.

Pour le reste de sa physionomie, la féminité est présente qu'en des petites proportions. Chétives, maigrelette et pas bien haute, Ida est une véritable allumette peu encline aux travers immensément physique. Devant fournir plus d'effort que la plupart de ses congénères on pourrait presque la qualifier de faible ou de proie facile pour n'importe quel mutant ou bandit.


Le mental d'Ida est celui d'une jeune femme dans la fleur de l'âge. Rayon de soleil dans la morosité du métro elle tâche d'apporter un peu de pétillance dans ce monde condamné où l'humanité rampe dans la crasse et s'accroche à la moindre parcelle de terre et à la moindre ressource. Elle croit en la bonté de chacun. Que quelque part, au fin fond de l'hécatombe au chacun porte à la place du cœur une petite lueur persiste et qu'il suffit de souffler légèrement sur les braises pour raviver la flamme. De fait il serait aisé de la penser naïve voir profondément candide.

Toutefois, pour contrebalancer ceci elle est aussi affublée d'un caractère bien trempé. Opiniâtre au dernier degré aucun objectif n'est impossible ou irréalisable. Aucun de ses désirs ne saurait être inaccessible. Et le destin l'ayant arraché aux cultures de champignons elle croit profondément qu'en se donnant les capacités pour accomplir il pourrait être tôt ou tard possible de repeupler la surface durablement.

Pour la finir elle est également d'une curiosité sans pareil. Obsédée par autrui et surtout par le monde de la surface. Il n'est pas rare de la voir inonder de questions les colporteurs, dépenser ses économies pour une vulgaire breloque d'avant guerre. Se porter volontaire, pour se faire refouler ensuite, dans les missions les plus périlleuses.

Ida sait tirer partie de ses faiblesses et en tirer avantage. Petite, chétive, elle peut se glisser dans les réduits les plus étroits et se faire aussi discrète qu'une petite sourie lorsque le danger se fait trop présent ou menaçant. Peu encline à se battre elle excelle alors dans l'art de se faire oublier. Survivante et débrouillardes ses doigts de fée sauront dérober sans se faire remarquer. Mieux encore si un complice est présent pour détourner l'attention.


Elle possède tout se qu'il faut pour aller en surface et y survivre un minimum. Toutefois son objet fétiche, qu'elle porte sans cesse et qui la caractérise au sein de V.A.R est sa grosse cape de camouflage. Epaisse, lourde, elle la porte par dessus son sac et son équipement. Lui donnant parfois l'air d'une tortue. Mais il faut bien ça pour se faire oublier et supporter les rudes conditions de la surface.

Grossièrement son équipement de Stalker se compose de sa cape, d'une épaisse tenue pour supporter le froid de la surface ainsi qu'un masque à gaz et quelques cartouche. D'un brelage et de tout un harnachement de sac à dos et de besace pour lui permettre d'emporter tout un tas de petites choses. Son cran d'arrêt ne la quitte jamais et concernant ses armes à feu elle combat principalement avec des armes construites dans le métro. Une petite mitraillette "Batarde" avec un silencieux de fortune ainsi qu'une pistolet rudimentaire, si simple et basique que ce dernier ne peut recevoir qu'une unique cartouche directement chambrée. Autant dire qu'il s'agit de l'arme du dernier recours ou du suicide. Puis, évidemment, les nécessaire de premier secours et de survie. Tout se qui lui faut pour survivre quelques temps en extérieur.


Comme décrit dans le physique Ida est d'une faible constitution et souffre très certainement de nombreuses carences alimentaires. Le retour de chaque mission lui demandera des jours d'alitement pour se remettre. Mais également chaque blessure peinera à se guérir et lui demandera plus de temps, laisseront des séquelles plus sérieux. Le moindre effort pour un stalker en excellente condition lui demanderont à elle de se dépasser encore et toujours. Cela accentue certes sa volonté mais tôt ou tard à trop tirer sur la corde elle finira par lâcher.


Obsédée par la surface, les histoires personnelles d'autrui les légendes et le monde d'avant. Ida à surtout un autre grand amour : la musique. Et plus particulièrement le violon. Elle ignore pourquoi mais cet instrument ci, plus que tout les autres, la fait vibrer. Les notes lancinantes lui faisant monter monter le spleen. Cette petite décharge d'émotion et de mélancolie semble comme le charbon pour réchauffer son corps et se donner l'entrain d'aller de l'avant. Son rêve le plus cher et son objectif actuel est d'obtenir un violon et d'apprendre à y jouer. Qui sait, sa route va la mener tôt ou tard à Teatral'naya et apprendre auprès des artistes du Bolchoï.

Ida est une enfant du métro. Née bien après que les bombes soient tombées et que l'humanité est régressée à un stade inférieur à celui de l'animal. Native de Rijskaya durant de nombreuses années elle n'avait connu que l'atmosphère viciée du métro, le plafond comme ciel et les lourdes portes de part et d'autre de la station comme frontière à son imagination. Son père, Ogvar, l'abreuvait d'histoires merveilleuses du monde d'avant la guerre développant ainsi sa fascination pour cette période et son envie irrémédiable d'en apprendre plus.

Enfant fragile, orpheline d'une mère morte en couche, Ida a toujours été surprotégée par son père. Toutefois ça ne l'empêchait pas de commettre les quatre cent coups et de rendre Ogvar littéralement chèvre lorsqu'elle se faisait ramener par les gardes par la peau du fondement. Bien que ce dernier, par acquis de conscience, lui apprenait à manier une arme et à se défendre du mieux qu'elle pouvait. Car, comme il disait, tôt ou tard il ne sera pas plus là pour la protéger. Ida n'a jamais véritablement excellé au combat et préférait plutôt aborder le noble art je tape et je m'enfuis pour me cacher quelque part.

Sa vie était d'une certaine routine réconfortante. Assignée à la culture des champignons dès qu'elle était en âge d'être une petite main d'œuvre. Toutefois elle ne se faisait pas à cette vie qu'on lui avait assigné. Si abreuvée des légendes du métro et d'avant. Des rumeurs des colporteurs et des racontars. Elle aspirait à plus que simplement vivre entre les murs et les tunnels creusés de la station. Evidemment on lui riait au nez lorsqu'elle se proposait à rejoindre les corps de garde. Les interminables disputes avec son paternel ponctuaient chacune de ses tentatives. Jusqu'au jour, le fameux jour. Celui qui avait fait basculer sa petite vie de cueilleuse de champignon à thé.

"Les genoux dans la terre. Les mains à trier les champignons un à un dans une obscurité déchirée par la lueur tremblotante des bougies. Une tâche ennuyeuse et abrutissante que tout le monde tente de rendre légèrement plus attrayante. Ca discute, ça chahute, ça tue le temps. Moi, plutôt que raconter des banalités j'aventure mon esprit au grés des histoires que papa me raconte le soir. Des rumeurs venues au delà de la station. J'imagine la beauté des stations de Polis. J'imagine la vie grouillante de l'Avant. Ces gens attendant insouciant sur les quais de station jusqu'à l'arrivée de la rame. Je m'imagine pelotonnée entre ces gens bien vêtu et bien portant. Je me laisse bercer dans ma rêverie vers des destinations pharamineuses dont même mes mots ne parviennent à trouver les notes justes pour en décrire les lieux où le Métro me dépose."
- Extrait du journal intime de Ida Baranova

Un groupe de Stalker était revenu bredouille d'une expédition. Mais ô combien chauffé au rouge et frustré. Ils racontaient qu'ils avaient réussi à trouver une réserve, intacte. Et que les ressources à l'intérieur pourraient très certainement aider la station. Mais qu'aucun des diables qui s'aventuraient en surface n'était assez fin pour se glisser dans un réduit pour y accéder et espérer déverrouiller la lourde porte de l'intérieur. En effet le bâtiment était considéré comme trop fragile pour espérer toute démolition et le risque de se retrouver avec une horde de mutant sur les bras n'était pas non plus désirable. Ida ayant eu vent de cette rumeur s'était portée immédiatement volontaire au nez et à la barbe de son père, Ogvar. Au départ le groupe de Stalker était plus que réticent toutefois la jeune femme était une chance à leurs yeux elle avait la carrure pour ce job. On l'équipait en conséquence et dès que possible, en catimini, ils prenaient la route pour cette cache.

"Remonter les interminables escaliers mécaniques aujourd'hui endormi du métro pour rallier la surface était comme une sorte de naissance pour moi. Ou plutôt une renaissance. Je m'arrachais, comme s'arrachait un macchabé du tombeau que l'humanité s'était creusé. Les lourdes portes blindées du mausolée s'ouvraient et l'air glacé de Moscou me saisissait les entrailles et me gelait même au travers de mon épaisse tenue. Toutefois, le plus beau, était sans nul doute le fait qu'enfin, pour la première fois de ma vie, je pouvais admirer la voûte céleste et ses hauteurs incalculables. C'était irréel. Aussi merveilleux que terrifiant. Dès l'instant où j'avais fais mes premiers pas dans la ville morte. Je savais que jamais plus je ne pourrais me passer d'elle.
- Extrait du journal intime de Ida Baranova

La mission était un succès en demi teinte. Certes la réserve regorgeait de ressources. Mais rien qui ne pouvait faire réellement pencher la balancer entre une situation de survie et de vie. Pour Ida c'était un triomphe sur toute la ligne. Elle était allée dehors. Elle avait obéit aux ordres et s'était montrée prudente malgré l'émotion qui la saisissait et l'envie d'aller vagabonder là où ses pas pouvaient la mener. La seule ombre au tableau était l'immense dispute publique faite avec son père. Mais pour elle le choix était décidé. Même si elle était épuisée et allait rester des jours entiers consignés et alitée son destiné et son cœur étaient désormais là haut dans Moscou, à la surface. Ida allait devenir une Stalker. Un point c'est tout.

▬ Age : 29 printemps
▬ Avez-vous lu le règlement ? Evidemment que oui
▬ Système de jeu choisi : Roulette russe !
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▬ Surnom : Ida ça me va

Passion, loisirs : le Jeu de rôle sous toutes ses formes, la reconstitution historique (XVeme siècle) et pas mal d'autres trucs.

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