Vassya vit à la V.A.R., sur la station VDNKh, depuis qu'elle est enfant. Orpheline, elle est arrivée avec une jeune fille, du nom de Tatiana, et a été élevée par un couple formé d’un cultivateur et d’une cuisinière.

Aujourd’hui , elle y exerce le métier de professeur et espère avec une certaine utopie que l'instruction du plus grand nombre permettra à l'humanité de demeurer civilisée et de participer à l'évolution vers une société prônant le savoir pour tous et le vivre ensemble au sein du métro.

La compassion de Vassya l’a également conduite à devenir infirmière, se formant sur le tas, comme tout un chacun dans le métro, et découvrant par la même occasion certains pouvoirs dont elle ne fait encore que soupçonner l'étendue.



Vassya est une jeune femme à l'allure élancée. Elle porte ses cheveux blonds, presque blancs, le plus souvent tressés sur son épaule pour qu'ils ne tombent pas sur son visage fin et allongé. Dominant des lèvres fines mais pulpeuses, ses yeux gris légèrement en amande trahissent chacune de ses émotions. Ils peuvent tout à la fois laisser parler sa douceur naturelle, remplacée par une certaine froideur face à un inconnu, exprimer sa joie et sa compassion, ou transpercer l'âme de celui qui viendrait mettre à l'épreuve sa patience, la blesser ou blesser une personne à laquelle elle tient.

Sans y regarder de près, sous sa traditionnelle veste en cuir et son pantalon noir, on pourrait la croire trop fluette pour résister à une simple tape dans le dos, mais c'est sans compter sur les entraînements réguliers qu'elles s'imposent, pour se renforcer physiquement et mentalement depuis son adolescence.

Ses longues jambes, ses bras, sa taille, son ventre et son dos sont finement dessinés sans que sa musculature lui ôte une once de cette féminité douce et séduisante qui lui vaut bien souvent des regards désireux.
Elle garde toujours sur elle plusieurs moyens d'autodéfense afin de dissuader les plus téméraires, notamment deux coutelas, et des fioles de macéras de têtes de grisette qui, versées sur les parties intimes, dans les yeux, la bouche ou sur le visage, se révèlent particulièrement efficaces.

Elle porte à son poignet droit un jonc en argent, seul bijou lui appartenant à son arrivée sur la station, portant son prénom gravé à l’intérieur.



Sous ses airs de biche, Vassya est une louve déterminée et combative. Elle a un sens profond de la justice, un caractère protecteur et aspire à un idéal de paix entre les habitants du métro ; mais ne vous y trompez pas, bonté et bienveillance seront bien loin de ses priorités si vous vous attirez son courroux !

En tant que professeur, Vassya tient à transmettre son savoir aux plus jeunes, qui sont l'avenir de l'humanité à ses yeux. Elle leur enseigne tout ce qu’elle sait et les encourage à se montrer curieux en toute circonstance, afin d’apprendre par eux-mêmes.

Vassya croit dans les valeurs de Marx et Engels. D’aucuns diraient qu’elle a passé trop de temps sur les genoux de « Dyadya Jora », bercée par ses lectures de ces mêmes auteurs communistes. Cela étant, elle veille à promouvoir l’équilibre et l’égalité entre tous dans son quotidien.
Il peut cependant arriver qu'elle se prenne à rager contre ceux qui, sous l'égide d'une certaine vision du communisme, cherchent à s'octroyer un pouvoir sur les plus faibles.

Elle cultive ses connaissances en de nombreux domaines par des lectures sur la médecine, les plantes, la sociologie, le commerce, la spiritualité, et tout ce qui peut lui passer sous la main.
Elle tient à pouvoir venir en aide à tout un chacun, du plus jeune au plus vieux, que ce soit par des soins médicaux, un mot aimable ou quelques minutes accordées à qui se sent seul dans l'obscurité du métro.

Emotionnellement, bien que rien y paraisse le plus souvent, Vassya est une cocotte minute quasi-continuellement sous pression. Evoluer auprès des enfants et des gens dans le besoin l'aide à se canaliser en se concentrant sur le besoin de l'autre.
On la voit rarement perdre son calme, et quand c’est le cas, mieux vaut ne pas en être responsable, car Vassya sait aussi incarner une froideur à faire pâlir les stalkers les plus hardis.

C'est à l'entraînement ou dans son intimité que la jeune femme laisse échapper un côté plus sombre de sa personnalité.
Nombre d'hommes se sont fait surprendre, en acceptant avec un certain sarcasme un combat amical, par sa rapidité d'attaque au corps à corps et ses méthodes de défense, utilisant leur force pour les défaire et se muant en une louve prête, patiente, offensive, face à sa proie.
Aussi, si elle est souvent réfractaire aux hommes qui essaient de la mettre dans leur lit, il peut lui arriver d'accorder sa confiance à un partenaire pour se laisser aller à libérer ses tensions par quelques pulsions charnelles, qui ne sont parfois pas sans risque pour lesdits partenaires.

Comme tout habitant de la V.A.R, Vassya sait se battre si c’est nécessaire.
Si elle n'est pas mauvaise tireuse avec une arme de poing, ce n'est effectivement pas sa principale faculté au combat. Vassya préfére le corps à corps, où elle peut exploiter sa connaissance des arts martiaux et des armes blanches, mais également ses pouvoirs.
Elle peut même trouver un certain plaisir à mener quelques combats amicaux ; bien qu’elle puisse se sentir coupable par la suite, si d’aventure elle blesse son adversaire sans le vouloir.

Ses connaissances au niveau médical en font une excellente soignante, capable de remettre en place des articulations ou des os brisés, de suturer chair, artères ou tout ce qui pourrait s’ouvrir et qui ne le devrait pas. Elle a également connaissance de certaines vertus thérapeutiques de la flore du métro moscovite et sait en tirer des onguents, macéras et autres traitements dont elle se sert dans ces soins.

Vassya est également une bonne cuisinière. Elle a appris de sa mère d’adoption l’art d’accommoder les champignons et les plantes que l’on trouve dans les tunnels avec la viande de porc et de poulet quand ses finances le lui permettent ou en échange de quelques soins.

Par ailleurs, nombreux pourraient témoigner de sa capacité à absoudre, momentanément ou à plus long terme, les maux du corps et de l'esprit, par un simple contact. Plusieurs de ses patients ont ainsi vu leurs plaies cicatriser plus rapidement et leurs douleurs s’estomper à mesure que les mains de Vassya parcouraient leurs corps meurtris.
Il est tout aussi vrai que la présence de Vassya, son écoute et sa bienveillance, peuvent apaiser les tourments de l’âme, la tristesse comme la colère.

Vassya est dotée d’une hyper-empathie, mais peut également influer sur les émotions et ressentis d'autrui si elle le souhaite . Elle peut ainsi transmettre une émotion lui appartenant ou absorber celle d’un autre pour l'en libérer. Ce qui lui sert aussi bien en tant qu'enseignante qu'en tant qu'infirmière.
En pratique, elle sait faire avec les caractères les plus farouches, qu'il s'agisse de marmots de 8 ans ou d'hommes de 40 ans. (C'est complètement différent dites-vous ? En êtes-vous sûrs ?   )

Télépathie ? Magnétisme ? Elle ne sait pas exactement et ne tient pas à se faire remarquer en usant trop souvent de ces capacités.
Aussi, ces pouvoirs lui valent généralement une perte d'énergie, parfois considérable, surtout lorsqu’elle s’en sert pour soigner autrui.

Cependant, si Vassya se sert essentiellement de ses capacités particulières en transformant le mauvais en bon, elle est aussi capable de l'inverse.
Nul n’aurait à souhaiter qu’elle se laisse un jour imprégner des émotions d’un autre lorsque celles-ci sont particulièrement hostiles ou que sa colère la déborde, lui ôtant tout contrôle.



Loisirs : Livres, livres et encore livres... De contes pour enfants, d'histoire, de sciences, de philosophie, de voyage (qui font parfois office de livres de contes), sur de nombreux autres sujets et en différentes langues qu’elle a appris à comprendre ; un carnet qu’elle garde caché.

Armes (attaque et défense) : Un couteau de combat, un poignard, deux coutelas, des fioles de macéras de tête de grisette (les fameuses), un pistolet Makarov que détenait Tatiana à leur arrivée.

Grigris : Un jonc en argent (hérité de sa mère ?), qu'elle porte toujours à son poignet droit.



Tendance aux migraines, surtout après avoir prodigué des soins à autrui et usé de ses pouvoirs, qu'elle maîtrise encore peu.  
Quelques cicatrices bénignes suites à des excès de témérité à l'entraînement.
Une cicatrice circulaire à l'arrière de la nuque dont elle ne se rappelle plus l’origine.



Vassya carbure à l'énergie positive ! (Non je déconne...)
Elle est curieuse et aime lire tout ce qu'elle trouve, apprendre de nouvelles choses, elle est avide de nouveaux savoirs.
Les entraînements sont un véritable exutoire pour les émotions qu'elle garde profondément tapies en elle.

Elle aime passer du temps avec les enfants pour enseigner, leur lire une histoire ou jouer simplement avec eux et voir leurs yeux pétiller de vie.
Avec les plus âgés, elle aime passer du temps à écouter leurs histoires de vie, tout en leur prodiguant quelques soins.

Vassya écrit, mais nul ne sait vraiment quoi.

Elle a souvent entendu parler de Polis, et des savoirs que leurs Brahmanes détiennent, et rêve parfois de s’y rendre.
Une intuition plus intime encore la pousse vers ce lieu, comme le sentiment que cette « Citadelle du Savoir » renferme certaines clés de son passé.

Si Vassya vit dans la station VDNKh, elle n'y est pas née. Elle a été retrouvée  errante dans des tunnels à proximité, à tout juste cinq ans, accompagnée d’une jeune femme nommée Tatiana, trop jeune pour être sa mère.
Le discours de cette-dernière sur les raisons de leur venue apparaissait clairement monté de toute pièce mais une jeune femme et une enfant ne semblaient  pas constituer un danger imminent.

Un cultivateur et une cuisinière du nom d’Anton Mikhailovitch et Yéléna Pavelevna les ont pris sous leurs ailes et ont élevé Vassya, tandis que Tatiana, en âge de travailler, trouvait une place dans l’infirmerie de VDNKh.

La tendance de Vassya à chantonner joyeusement lorsqu’elle était enfant, dans les murs moroses de cette station excentrée, lui a valu le surnom de « merle du métro » et lui a donné son nom de famille.
Naturellement, le patronyme Antonevna lui a été attribué et Vassya a alors disposé d’une identité complète.

Yéléna, qu’elle appelait « Yéna » étant enfant, l’a élevée comme sa fille et lui a transmis sa douceur de caractère, avec un sens aigu de l’entraide et de la bienveillance.
Tatiana est demeurée auprès d’elle, comme une grande sœur, s’occupant de la petite fille dès qu’elle le pouvait. Elle semblait également être la seule à l’apaiser sans effort.

En effet, Vassya sait ne pas avoir été une enfant facile et avoir souvent attiré quelques foudres sur sa sœur et ses parents d’adoption.
Durant ses jeunes années, la gestion de ses émotions et les prémices de ses pouvoirs psychiques n’avaient pas aidé à son éducation et à son rapport aux autres : pas évident de gérer le caprice d’une petite fille lorsqu’il engendre une colère sans nom chez tous les enfants de la station !
Rapidement, les livres étaient devenus le seul catalyseur de la petite fille, outre Tatiana, et Vassya développa rapidement une appétence extrême pour les nouveaux apprentissages.
Malgré ses nombreuses lectures, Yéna et Anton désespéraient souvent des questions incessantes de l’enfant et s’efforçaient toujours de lui trouver de nouvelles occupations quand Tatiana n’était pas disponible.
Vassya les accompagnait en cuisine et dans les cultures de champignons mais elle finit par s’y ennuyer. A l’âge de dix ans, elle trouva un intérêt nouveau à seconder Tatiana dans sa tâche d'infirmière.
Aussi, en même temps qu’elle gagnait en âge, Vassya gagnait en connaissances médicales, culinaires et dans de nombreux autres domaines.
Ses capacités particulières se manifestaient encore peu et inconsciemment le plus souvent. On disait d’elle que sa douceur naturelle « apaisait les cœurs » sans autre forme de suspicion.

Lorsque vint l’année 2033 et ses attaques répétées de mutants sur la station, Vassya, du haut de ses treize ans, se consacra à aider les blessés qui arrivaient parfois en nombre.
Un jour, alors qu’elle et Tatiana cherchaient certaines plantes aux vertus médicinales, elles furent prises au piège par des Nosalis.
Personne ne sait ce qu’il s’est passé mais Vassya a été retrouvée seule, entourée des corps inertes de nombreux mutants, et il ne restait aucune trace de Tatiana.

Vassya est demeurée inconsciente deux semaines suite à cet incident. Aucun médecin de la station ne parvint à comprendre ce qui causait ce coma, hormis une fatigue intense. Elle ne souffrait d’aucune commotion, d’aucune blessure interne ou externe.
Lorsqu’elle émergea de son sommeil, Vassya ne se rappelait plus de l’attaque des mutants. Seul un sentiment d’urgence persistait et la tristesse d’avoir perdue sa grande sœur.
Elle ne comprenait pas la disparition de Tatiana, ni les raisons de cette attaque, mais dans le tumulte de cette année 2033, peu de choses étaient explicables.
Après une journée d’observation et constatant son parfait état de santé, les médecins concédèrent à sa sortie et elle insista pour prendre la place de sa sœur à l’infirmerie. Elle continua également d’aider sa mère en cuisine et de confectionner des traitements à partir des plantes du métro.

Pourtant, depuis cette rencontre avec les mutants, chacun se mit à penser que Vassya avait changé.
Une fois le nid des mutants détruit, le nombre de blessés à soigner diminua et Vassya commença à s’entrainer, férocement, en même temps qu’elle se faisait de plus en plus secrète. On la vit de plus en plus souvent s’enfermer dans sa zone personnelle pour écrire dans un carnet qu’elle ne montrait jamais.

Les années s’écoulèrent et ses pouvoirs se manifestaient de plus en plus souvent, avec plus de précisions. Tandis qu’elle leur prodiguait des soins, elle s’attachait à discuter avec tous ses patients et à apaiser leurs douleurs. Stalkers, commerçants, anciens, tous n’étaient pas des plus loquaces mais la douceur de Vassya et sa beauté russe caractéristique déliaient les langues les plus aigries par la solitude et l’obscurité du métro.

Mais plus elle soignait ses patients, plus Vassya souffrait elle-même et plus elle s’enfermait dans sa bulle.
Aussi, face à l’apparition de plusieurs orphelins suite aux attaques de mutants, elle commença à se tourner vers les enfants, à les éduquer et à les instruire.
Convaincue du bien-fondé de cette mission, peu à peu, elle se consacra plus assidûment à ce rôle et fut désignée professeur de la station.
Elle trouva un apaisement nouveau à remplir cette fonction et retrouva pour partie l'optimisme qu’elle avait cru perdre dans l’attaque des mutants.

Le soir cependant, Vassya ne se dérobe que rarement aux temps d’introspection qu’elle s’impose.
Pour une raison inconnue, l’attaque et le coma dans lequel elle s’est trouvée ont réveillé des souvenirs qui lui apparaissent en flash de nuit comme de jour.
Lorsqu’elle se prend à penser à ce passé qu’elle a oublié, ses doigts se portent instinctivement vers la cicatrice sur sa nuque, bien cachée sous le tour de cou qu'elle ne quitte jamais. Elle replonge dans ce qu'elle pense être ses plus lointains souvenirs et les émotions qui vont avec.
Quelques images, quelques voix, le regard de sa mère, le sourire de son père, les contes que ce-dernier lui lisait et dont est tiré son prénom, mais le reste demeure flou.

Les mystères planant sur ses cinq premières années de vie, les raisons de son arrivée à VDNKh, l'incident avec les mutants et la disparition de Tatiana, font de Vassya une jeune femme mystérieuse, presque dépassée par ses propres mystères.
Le temps passe et Vassya a ce sentiment de plus en plus impérieux que quelque chose se joue dans ses souvenirs et les événements de son passé, et qu'elle a une quête à mener. Mais laquelle ? Et veut-elle vraiment plonger dans son passé quand son rôle est aujourd'hui de construire l'avenir ?

▬ Age : 1/4 de siècle.
▬ Avez-vous lu le règlement ? Règle n°1 : Il est interdit de parler de Fight Club... C'est pas ça ?
Je rigole : Oui, Chef  
▬ Système de jeu choisi : Roulette russe (Soyons fous !)

▬ Surnom : Fanny mais Vassya ira très bien ^^
Passion, loisirs : "Chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, – ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !"
(Big up Edmond !)

▬ Comment avez vous découvert le forum ?  Le chef m'a convaincue  
▬ Des suggestions ? Quelque chose à dire ? Un dernier mot ? Très heureuse de commencer le RP écrit parmi vous au cœur du métro, vous avez l'air d'une belle bande de fous !