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Apokalipsis segodnja - Mais le monde est beau | Ven 13 Mar - 18:20 - Présentation du personnage :
Jez est une mutante de 14 ans issue du Nano.Monde X-Men sur NRP. Elle a le pouvoir de matérialiser des objets et parfois des êtres vivants à partir d’images. Elle ne sait d’ailleurs rien faire sans ce support, elle a donc toujours un carnet sur elle, remplit d’images en tout genre qui lui servent d’ingrédients de création.
Ses créations sont parfois très réalistes, parfois très approximatives. Et quand il s’agit d’être vivants, leurs comportements n’ont rien à voir avec ceux des images dont ils sont issus. Ils sont une sorte d’extension de l’adolescente.
Pour la petite histoire, Jez a développé son pouvoir très tôt et sa famille l’a rejetée. Après plusieurs orphelinats et familles d’accueil, elle s’est enfuie et a grandi dans la rue au côté du vieux Boc et de plein d’autres gens super cool. Elle était très entourée et heureuse.
À l’institut Xavier où elle réside depuis un an environ, elle s’est intégrée facilement et rapidement. C’est une jeune fille très enjouée qui voit le positif partout et se méfie peu des gens.
Pour ce miniRP, on part du principe que l’univers décris dans le thème est le sien depuis toujours. Monde post-apo, vie dans les souterrains, faune et flore mutantes dangereuses, radiations et tout le tintouin. Mais rien ne change pour son caractère. Et son pouvoir bien sûr :p
Jez n’était encore jamais sortie. C’est la première fois qu’elle quitte les tunnels sombres et humides de la station où elle vit. Pour l’entraîner, on l’a emmené dans un vieux silo d’où l’on aperçoit quelques centimètres carrés de ciel. Une tâche blanche sur un plafond, voilà ce que c’est vraiment. Et puis elle n’a pas réellement eu le temps de s’y attarder, toute son attention était focalisée sur le port de la combinaison. Il était impératif qu’elle s’y habitue avant d’aller en mission à la surface.
La surface… C’est si grand qu’on n’en voit pas les limites. L’adolescente a le tournis, à chercher inconsciemment des repères physiques qui n’existent pas. Même l’atmosphère est différente, à commencer par cette brise qui ne cesse de changer de direction. Et le ciel… ! Elle ose à peine lever les yeux tant il lui donne le vertige. On a eu beau la briefer là-dessus, rien ne pouvait la préparer à la sensation de chute qui l’habite.
Ses premiers pas sont hésitants, elle vacille. C’est comme retrouver la terre ferme après des mois passés en mer. Malgré tout, son sourire ne la quitte pas. Elle trouve ça merveilleux. Elle en oublierait presque que les dangers d’en-haut sont aussi grands que ceux d’en-bas. |
| Sam 14 Mar - 19:05 - L'autre protagoniste:
Phileas Graf, clerc de notaire d'une nation steampunk dans son univers d'origine, est un ancien trappeur. Sa famille, dont il est l'aîné des enfants, est ce qui compte le plus pour lui. Il s'est rendu à la capitale à l'adolescence dans l'espoir de décrocher un job lui permettant de les soutenir financièrement, mais pour le moment, c'est tout sauf concluant. Pour ce rp, je pars du principe que l'univers post-apo de Métro est et a toujours été le sien. Au lieu de changer de ville, il a migré de faction dans l'espoir de trouver un endroit où sa famille pourrait survivre de manière plus confortable. Comme je suis sadique, c'est aussi concluant que dans son univers d'origine. Phileas est quelqu'un flegmatique, serviable, aimable et poli. Conséquence directe de son statut d'aîné de famille nombreuse et de principal soutien de sa mère depuis la mort de son père, il a tendance à être surprotecteur avec les plus jeunes.
Phileas, pour sa part, avait déjà plusieurs sorties à son actif. Assez pour ne pas s’enthousiasmer à l’idée d’aller se frotter à la faune et la flore étrange et hostile qui hantait ce monde agonisant. Et assez pour être absolument opposé à l’idée d’emmener avec lui une gamine plus jeune encore que la plus petite de ses soeurs. Elle n’avait rien à faire là-dehors, et il n’avait pas hésité à faire connaître cette opinion avec une véhémence peu commune venant de lui. Mais en ces temps troublés, qui donc partageait encore son avis que les enfants étaient sacrés et devaient être protégés à tout prix ? Il y avait du monde à chauffer, des bouches à nourrir, et tous ceux qui étaient capables de suivre des instructions simples étaient mis à contribution. Ce n’était pas une vie, simplement une survie vaille que vaille au jour le jour. Enfin, l’adolescente à côté de lui n’y pouvait rien. Puisqu’il n’avait pas pu empêcher sa sortie de la sécurité relative des tunnels, il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour l’y ramener saine et sauve et le plus vite possible. Il lui laissa un instant, le temps de découvrir ce nouvel environnement, avant de prendre la parole: « Bon réflexe, d’être attentive à ton environnement. En surface, tu dois à tout moment être consciente de tout ce qui t’entoure pour repérer le moindre mouvement suspect. »Lors de son refus catégorique de chaperonner une adolescente, son ton avait été dur, presque cassant. Sa voix était désormais à mille lieues de ça, plus chaleureuse et patiente. |
| Sam 14 Mar - 20:47 - J'ai oublié... :
... de vous montrer sa trombine. Voilà qui est réparé. Sachant qu'avec l'apo, plus de coloration : donc pas de mèches oranges, bye-bye style ^^ 
Elle se tourne maladroitement vers Phileas. Ce grand-là, elle l'a déjà croisé dans la station, mais elle ne lui avait jamais parlé jusqu'à présent. Il a vraiment l'air sympa et elle se réjouie d'avoir été envoyée en première mission avec lui. Elle lui adresse un grand sourire et regarde à nouveau autour d'elle. Parce que soyons franc, elle n'a pas réellement pris conscience de ce qui l'entoure. Comme elle retrouve doucement son équilibre à mesure qu'elle s'habitue au paysage, elle prend la peine de mieux observer l'entrée du parc qui se profile au bout de la rue qu'ils longent. La végétation a enveloppé beaucoup des infrastructures et l'on voit à peine le portail, presque entièrement avalé par la verdure. Elle admire la nature et sa capacité à faire fi des constructions humaines alors qu'en-bas, les hommes peinent à se frayer un chemin dans la terre. « Tu t'es déjà fait attaqué ? » demande-t-elle de but en blanc. Du haut de ses quatorze ans, c'est encore une enfant. Modelée par une vie dure depuis longtemps maintenant, elle s'intéresse plus aux histoires qu'à l'instant présent. C'est plus fort qu'elle, Jez ne se sent pas en danger. Ou peut-être que le danger exerce sur elle une telle fascination qu'elle ne le considère pas comme une menace. Pas encore... |
| Dim 15 Mar - 10:50 Le contenu de sa question tranchait fortement avec son air joyeux, presque impatient. Comme si tout cela n’était qu’un jeu pour elle, une nouveauté fascinante comparé à la routine étouffante des tunnels. Seulement le danger était bien réel, et il n’y avait aucune enthousiasme dans la réponse de Phileas.
« C’est déjà arrivé. »
Devait-il lui donner des détails pour lui aire prendre conscience des risques ? Ou s’en tenir à une réponse brève pour éviter de la faire paniquer ? Les deux risquaient d’être contre-productifs, malheureusement. Alors, pour éviter de trancher, il changea de sujet.
« On t’a appris comment te servir de la boussole ? »
En tant que membre le plus expérimenté de cette (petite) expédition, c’était à lui qu’on avait remis les armes censées assurer leur sécurité. Sa coéquipière, pour sa part, avait reçu de quoi s’orienter en surface, où le nombre de directions possibles était bien plus vaste que « tunnel de gauche » ou « tunnel de droite ». |
| Dim 15 Mar - 11:19 Jez aurait voulu plus de détails sur l'attaque — les attaques ? Elle est cependant trop accaparée par sa fascination des lieux pour être déçue. Aussi s'empresse-t-elle de sortir la boussole de sa poche pectorale comme une bonne élève bien préparée.
« Oui ! » s’exclame-t-elle en la brandissant.
Non seulement on lui a expliqué son fonctionnement, mais on le lui a fait mettre en pratique dans la station. Des exercices qu'elle a perçus comme des jeux dans lesquels on lui demandait de rejoindre une position en ne se servant que de la boussole.
En revanche, il est difficile de simuler la position du soleil dans les souterrains et la végétation de la surface est partout, pas seulement sur les façades les moins exposées des bâtiments. Elle ne sait pas encore comment prendre un premier repère.
« Où se trouve le Nord ? »
Penchée sur l'instrument, elle tente de positionner correctement l'aiguille rouge. |
| Dim 15 Mar - 13:49 Toujours à l’affut du moindre mouvement suspect, Phileas ne portait pas toute son attention sur l’adolescente. Assez cependant pour remarquer qu’elle avait en effet l’air d’au moins savoir à quoi servait une boussole. Ouf, c’était déjà une inquiétude de moins.
« C’est par là. »
Il montrait du doigt une construction branlante qui avait un jour dû être une grand-roue, mais qui ressemblait désormais plus à un demi-donut en métal. Ou à un rictus sacrément peu engageant. Hmm, le donut était sans doute une meilleure comparaison s’ils devaient encore passer un certain temps en surface.
Chassant ces pensées peu productives, il attendit que sa coéquipière — Jez, elle s’appelait Jez — oriente l’objet correctement, prêt à lui donner d’autres indices si la tâche s’avérait trop laborieuse dans cet environnement si différent des tunnels. |
| Dim 15 Mar - 14:08 L'aiguille hésite sous ses yeux. On l'avait prévenue que certaines émanations à la surface pouvaient perturber l'instrument. Savoir où se trouve exactement le Nord lui indique désormais que sa boussole se comporte à peu près normalement.
Forte de cette information, elle lève les yeux sur le parc pour trouver les repères d'une liste qu'on lui a fait apprendre par cœur avant de partir. La grande roue, c'est le premier. Même pour quelqu'un qui n'a jamais été en fête foraine, c'est une construction qu'il est difficile de manquer. Bien qu'affaissée, celle-ci reste très impressionnante aux yeux de l'adolescente.
« T'es déjà monté dans une grande roue ? C'était comment, là-haut ? » demande-t-elle en orientant l'anneau gradué et la plaquette. |
| Dim 15 Mar - 14:44 Elle se débrouillait bien et Phileas n’eut pas à lui donner plus d’explications. Bien. Elle manquait peut-être un peu de bon sens, mais elle n’était pas incompétente. Mais trop vite distraite de la mission en cours, comme le prouvèrent ses nouvelles questions.
« Je n’y suis jamais monté. J’étais gamin quand l’apocalypse a eu lieu et ma famille n’habitait pas en ville. Et essayer d’y grimper maintenant est la plus sûre manière de faire s’écrouler ce tas de rouille, te rompre le cou ou les deux à la fois. »
Il espérait que cela suffirait à la dissuader, parce que s’il avait bien cerné son caractère lors des brefs échanges qu’ils venaient d’avoir, elle était encore capable d’être emportée par l’enthousiasme et d’essayer une manoeuvre périlleuse pour avoir une meilleure vue. Si c’est le cas, il n’avait sans doute pas fini de trembler.
« On doit aller vers le nord-ouest. C’est par où? »
Une question simple pour confirmer qu’elle savait en effet utiliser la boussole et ils pourraient se mettre en route. |
| Dim 15 Mar - 15:05 Bien vu. Jez meurt d'envie d'escalader l'enchevêtrement de métal rouillé et de ronces pour voir comme le monde est beau de là-haut. Avec le prétexte tout trouvé de repérer plus facilement leur objectif. Mais Phileas lui a coupé l'herbe sous le pied. Sûr que ce n'est pas demain la veille qu'elle pourra jouer les exploratrices.
Elle reporte à regret son attention pleine et entière sur la boussole, indique la direction sans se tromper et pendant quelques minutes, marche en silence. Ce qui doit être souligné parce qu'évidemment, ça ne dure pas longtemps.
Au détour d'un ancien sentier marqué uniquement par l'alignement de bancs mangés par la broussaille, ils tombent sur une aire de jeux. Un vieux tourniquet anormalement penché, une balançoire cassée et un animal à ressors à peine identifiable.
Elle s'y précipite et regarde le portique de la balançoire avec envie.
« Quel dommage qu'on n'ait pas des trucs comme ça à la station ! Je voudrais trop essayer ! » |
| Dim 15 Mar - 15:49 Est-ce que Phileas s’y connaissait en baby-sitting ? Bien sûr. Il s’était assez occupé des plus jeunes de la fratrie pour avoir acquis une certaine expérience. Sans compter qu’il avait aussi pris sous son aile pas mal des gosses qui trainaient dans les tunnels, désorientés par la destruction de la vie en surface.
Cependant, il n’était pas censé être en baby-sitting en ce moment. Il était censé remplir une mission de ravitaillement et de collecte de ressources rapide et efficace pour permettre aux habitants des tunnels de subsister. Et rentrer en un seul morceau avec sa coéquipière en bon état. Mais comment éviter une halte futile et dangereuse sans contrarier l’adolescente ? Il aimait autant éviter une prise de position rebelle ou une bouderie.
« Dommage, oui. Si on est pas trop chargés au retour, j’essaierais peut-être de récupérer quelques pièces pour reconstruire quelque chose de semblable en bas. »
Voilà. Pourvu que cela suffise à lui faire reprendre son chemin. Et puis, elle n'avait pas forcément tort dans l'absolu: les tunnels n'avaient pas vraiment de quoi occuper les plus jeunes. |
| Dim 15 Mar - 16:13 Jez fait ce petit bruit caractéristique de l'enthousiasme. Vous savez, celui que provoque un appel d'air mêlé d'une exclamation de surprise... Voilà, celui-là. Suivi aussitôt d'un :
« C'est vrai ?! C'est trop bien !! »
Elle lui sauterait bien au cou, mais elle le connait à peine. Et oui, c'est bien la seule chose qui la retient là tout de suite.
Le sourire jusqu'aux oreilles, elle regarde à nouveau sa boussole, en notant mentalement les repères qui ne manqueront pas de les faire repasser par l'air de jeux au retour.
« Par là », indique-t-elle en reprenant la marche.
Au repère suivant — l'ombre d'une horloge dont le cadran est brisé et piqueté de feuilles verdâtres —, elle a eu le temps de s'étaler sur la beauté que le soleil apporte à ce tant redouté côté du monde.
L'air est immobile. Les buissons, de l'autre côté de l'espace qu'ils ont à franchir... Pas tant que ça. |
| Lun 16 Mar - 10:20 Sa diversion avait fonctionné ? Il n’en revenait pas. Bien sûr ce n’était pas une promesse en l’air, puisqu’il comptait bien la tenir s’ils en avaient le temps et la possibilité… il était tout simplement conscient que c’était très peu probable.
Ravi de voir Jez aussi coopérative, Phileas la suivit jusqu’au prochain repère, tout en gardant un oeil vigilant sur leur environnement. Lorsqu’ils arrivèrent à l’horloge, les yeux de l’ancien trappeur vinrent presque immédiatement se poser sur les buissons non loin d’eux. L’endroit rêvé pour n’importe quel chasseur à l’affut. Il sortit ce qui ressemblait à de grosses lunettes aux verres jaunâtres. Il s’agissait en fait de jumelles avec une particularité, qui était de percer de nombreuses matières, en fonction des réglages.
« Tiens-toi derrière moi. »
La chose qui faisait bouger les buissons était en effet difficilement identifiable, mais clairement assez grande pour être un danger potentiel. Armant son fusil, Phileas lança :
« Premier et dernier avertissement, sortez de ces buissons. »
S’il s’agissait d’un être humain, ils le sauraient bientôt. Si rien ne bougeait ou si la chose tapie dans la végétation attaquait, il était prêt à tirer. |
| Lun 16 Mar - 19:22 Jez ne se fait pas prier et recule de quelques pas afin de se placer derrière Phileas. Elle fixe intensément la végétation, à la fois effrayée par ce qui s'y cache et impatiente de le voir. Ce sentiment est déplacé, elle en a conscience. Surtout qu'elle connaît les horreurs des tunnels. Une fois de plus cependant, sa fascination pour l'inconnu s'immisce dans ses pensées rationnelles.
Malgré tout, elle s'efforce de garder la tête froide. C'est ce qui l'a sauvée de chaque mauvaise rencontre jusqu'ici. Ça et le fait qu'elle n'approchait jamais seule des abords de la station.
Lentement, elle ouvre sa poche ventrale et en sort son précieux carnet. Elle ne sait pas encore ce qu'elle va en faire, mais elle doit se tenir prête.
La créature dans les buissons ne répond pas aux injonctions de Phil. Mais des grondements inhumains se font entendre et bientôt, une tête hérissée dépasse d'un arbre voisin.
« Oh non, ils sont deux, » murmure Jez en ouvrant son carnet.
La bête — une sorte de croisement hideux entre un chien, un cochon et un hérisson géant — les remarque et interpelle son comparse. Ils ont maintenant deux paires d'yeux posées sur eux. |
| Mar 17 Mar - 10:05 Pas humains. Décidément pas humains. Au moins, l’adrénaline qui parcourait les veines de Phileas occultait entièrement l’apparence monstrueuse des créatures qui venaient d’apparaitre. Sans perdre de temps, il fit feu sur les deux. La première s’écroula, mortellement blessée, mais la seconde bondit sur le côté à temps pour éviter la majeure partie du choc. Elle rugit malgré tout de douleur. Bien joué, tu as juste réussi à l’énerver… Au moins l’une des deux était HS.
Il n’était pas sûr de ce que Jez faisait, uniquement conscient qu’elle se trouvait bien en retrait derrière lui, et donc aussi protégée qu’il était possible de l’être dans un environnement aussi hostile. Il tira à nouveau, pile au moment où l’aberration mutante fit un bond qu’il aurait cru physiquement impossible. Il était trappeur, il connaissait bien la faune. Il détestait les radiations qui faisaient n’importe quoi avec les créatures de la surface et détruisaient toutes ses certitudes.
Sans un mot et sans grande délicatesse, il attrapa sa coéquipière pour la faire à nouveau passer derrière lui par rapport à la créature. Une lumière clignotante sur son arme indiquait un risque de surchauffe s’il tirait trop rapidement. Et merde.
« Mets-toi dos à dos avec moi et commence à avancer doucement. Préviens-moi si tu vois la moindre chose suspecte. »
Sa voix était calme malgré la situation. Ils ne pourraient pas battre cette bestiole à la course, mais il leur suffisait de gagner moins d’une minute pour qu’il puisse à nouveau tirer. Et cette fois, il ne raterait pas son coup. |
| Mar 17 Mar - 14:34 Jez est subjuguée. La créature est si bien adaptée à son environnement et à ses proies. Elle a fait un bon incroyable et Jez, qui l'a alors vu de très près, a remarqué ses deux rangées de crocs aiguisés et ses griffes qui ressemblent à des serres. Elle est terrifiée. Enfin.
Brutalement écartée par Phil, elle lutte pour ne pas désobéir à son commandement. Elle veut voir la bête, voir ce qu'elle fait, où elle va, où elle regarde. Tremblante, elle tient son carnet ouvert dans ses mains et se demande ce qu'elle pourrait faire apparaître pour les aider. Surtout qu'elle a du mal à se concentrer sur les images alors qu'elle surveille en même temps les fourrés dont sont sortis les deux créatures. Que se passera-t-il s'il y en avait plus que deux ?
Son regard fait des va-et-vient, tout comme son souffle court. Et soudain, un mouvement face à elle.
« Y en a d'autres... » prévient-elle d'une voix étranglée par la peur.
Noyée dans l'adrénaline, son cerveau trouve la force de tourner les pages jusqu'à une image de bord de patinoire. Un instant plus tard, de grands panneaux de plexiglas se dressent en arc de cercle entre elle et les buissons. Ils sont deux fois plus grands que les vrais, mais seront-ils aussi solides ? |
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