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Stepan Volkov
Date d'inscription : 01/04/2018
Messages : 13
Double-compte : Gueorguï Joukov
Stepan Volkov
Commissaire Politique
Dim 17 Nov - 18:56
Commissaire Politique

Passeport
Age :: 30
Patronyme :: Stepanovitch
Surnom :: Le Sombre
Mission:

Le bureau de Stepan était habité d'un silence de mort. Ce genre de silences malsains et angoissants durant lesquels personne n'osait pénétrer en ces lieux craints, et presque maudits...

Le Sombre était installé nonchalamment dans son fauteuil, éclairé par une unique lampe de bureau fatiguée, une petite tige métallique solide et pointue entre les doigts, occupé à graver quelque chose sur une cartouche de pistolet. Un sourire malsain sur les lèvres, il s'arrêta un instant pour contempler son travail :

"EGOR"

La mission avait été relayée à quelques personnes de confiance, que le commissaire politique savait discrètes et efficaces. Et bien qu'elles n'étaient pas obligées de répondre à l'appel, l'attitude du messager parlait pour elle-même : la moindre fuite serait sanctionnée de mort.

Vêtu d'une banale tenue de voyageur, d'un béret sombre qui lui tombait volontairement sur les yeux et d'une écharpe en coton fatiguée qui lui masquait le bas du visage, seul son regard glacé trahissait sa froide détermination. A ses côtés, un sac de voyage léger ne contenant que l'essentiel, ainsi qu'une AK-47 suffisamment vétuste pour ne pas attirer l'attention. Immobile sur la table, son Tokarev n'attendait cependant que d'être enveloppé dans la main de son propriétaire, et à côté de cette arme redoutable, un stylo plume d'apparence inoffensive était posé négligemment, malgré le poison foudroyant qu'il contenait. Dans sa botte était cachée une dague suffisamment aiguisée pour trancher la chair sans le moindre effort, et dans les quelques livres qu'il transportait avec lui, les pages avaient été imbibées d'une substance explosive capable de faire sauter une porte blindée dans un épais nuage de fumée noire.

Reposant alors la cartouche à côté du chargeur de son Tokarev, il attrapa tranquillement un ouvrage de Lénine qu'il connaissait par coeur, et attendit patiemment que son équipe de tueurs ne se présente à lui pour que la mission puisse commencer.