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Vérification et récupération
Andrei Volkovar
Date d'inscription : 11/01/2018
Messages : 120
Andrei Volkovar
Stalker
Dim 6 Oct - 2:20

Passeport
Age :: 30 ans
Patronyme :: Nikitovitch
Surnom ::
Nous avons besoin de toi.

Ces mots résonnaient dans son esprit alors que la draisine motorisée le transportant vers Borovitskaya fonçait à toute allure. Au sein du véhicule fait de ferraille et de pièces détachées récupérées dans la surface, preuve de l’ingéniosité humaine et du savoir-faire on ne peut plus excellent de Polis, Andrei tenait son arme en main. Une RPK récupérée dans la surface, arme qu’il avait depuis un bon moment récupéré de sa sortie, avec d’autres objets utilitaires utiles pour un Stalker. Comme des bombes et une paire de vision nocturne. Bombe qu’il conservait précieusement dans un casier spécialisé, évidemment. L’appareil de vision nocturne en revanche, il la gardait toujours avec lui. Parce qu’il en aurait besoin pour cette mission. Il le sentait.

Le véhicule cessa son avancée, se garant dans les quais. La suite fut rapide. Simple. Comme le demandait le protocole, il s’était présenté au commandant de la garnison en poste dans la station de Borovitskaya. Grand, chauve et des yeux verts, une horrible cicatrice lui défigurant le visage, partant du sourcil gauche jusqu’au côté de la nuque. Son uniforme était nettoyé et récemment repassé, chaque médaille était lustrée avec une minutie proche de l’obsession, brillante sous la lueur intense des ampoules d’avant-guerre de la station. Un peu plus grand que Volkovar, il n’en dénotait pas moins que l’Aura du Stalker était plus palpable que celle du commandant en face de lui. Cela ne voulait pas dire qu’il lui manquerait de respect. Bien au contraire.

-Foma, débuta Andrei.

-Volkovar, finit le commandant.

Leurs deux mains se joignirent pour se serrer entre eux d’une poigne puissante, ferme et dure. D’un geste de la tête, le commandant invita au Stalker de le suivre.

-Les autres ont été mis au courant, je présume ?

-En effet.

-Mais pas moi ?

-En effet.

-Et pourquoi ça ? Parce que ‘nous avons besoin de toi’ n’explique pas bien assez ce que je dois faire ici.

-Parce que nous avons besoin de toi. Purement et simplement. Pas du militaire de Polis. Mais du Stalker.

Le commandant arrêta sa marche et observa Andrei droit dans les yeux.

-Trois jours auparavant, nous étions censés recevoir une importante cargaison venue tout droit de la Hanse. Nous avons envoyé plusieurs de nos hommes pour en garder la sécurité personnellement, ainsi que ceux de la Hanse. Mais nous ne les avons jamais vues. Ils étaient censés passés par le tunnel ou se trouve Polyanka. Jamais ils ne sont venus. Nous avons décidé d’envoyer des hommes en pensant qu’ils ont eu des soucis. Ils n’en sont pas revenus non plus. Cependant, ce matin vers six heures, les gardes ont laissé passer un homme blessé qui était membre de la première escorte. Il se trouve dans l’infirmerie.

-Qu’a-t-il dit ?

-Rien qui ne nous rassure. Des Mutants n’auraient pas été un problème, normalement. Mais il faisait mention de quelque chose de bien trop rapide et qui avait frappé vite et fort. Il délirait sous la douleur et les calmants. Le convoi s’était fait embusquer par quelque chose. Ou quelqu’un. On ne le sait pas. Dix gardes en plus des six autres hommes qui menaient la caravane, des gens bien rodés, disparus en l’espace de quelques instants, selon ses dires. Tu devrais voir dans quel état il est. Une main auquel il manque trois doigts, une jambe qui semble avoir presque été déchiqueté...

-Et c’est pour ça que tu m’envoies ?

-En effet. Parce que je ne connais personne d’autre qui pourrait gérer un cas pareil hormis toi, Volkovar. Tu seras accompagné d’une équipe de six personnes et vous aurez avec vous une radio pour communiquer avec la garnison de Borovitskaya. Nous pourrons déployer une draisine motorisée en cas de besoin pour vous rejoindre avec des renforts.

-Une draisine motorisée... S’il y a des dommages, je ne garantis pas pouvoir la ramener. Où sont ceux censés m’accompagner ?

-Dans la salle, là-bas. Ils se préparent. Toi aussi, tu devrais te préparer. Vous avez dix minutes.

-Quinze.

-Entendu.

Sur ces mots, le Stalker se dirigea dans la salle qui lui avait été appointée. Trois hommes vérifiaient leurs Kalashnikov de services et comptaient leurs munitions, tout en discutant entre eux. Au début, personne ne fit attention au brun. Puis, en observant davantage ce qui serait ses coéquipiers, il aperçut une figure familière parmi l’autre trio de femmes. Oksana. Son regard s’attarda sur elle un instant avant qu’il ne décide de montrer sa présence en toquant plusieurs fois contre un casier. L’attention fut dirigée sur Andrei. Les observant pendant quelques secondes dans son silence accoutumer, il déposa son sac d’équipement sur un banc tout près de lui.

-Andrei Nikitovitch Volkovar. Je vais faire ça bref. On vous a fait le topo, et j’attends de chacun de vous un professionnalisme exemplaire. Le premier qui ouvre sa gueule pour rien dire se prend une taloche de ma part, et celui qui aura la brillante idée de parler trop fort aura les dents éclatées. Toujours resté groupé, pas plus de cinq mètres d’écart entre nous. Le moindre bruit suspect devra être signalé. Tout ce qui sera sur notre chemin sera considéré comme possible hostile. Même un humain. N’ouvrez le feu que lorsque vous avez confirmation de ma part. Pas avant.

Pendant un instant, son regard balaya la salle sur chacun d’entre eux. Les jaugeant. Les analysant. Les observant.

-Me suis-je bien fait comprendre ? Si c’est le cas, dépêchez-vous et équipez-vous de votre barda. Emmenez des masques respiratoires, peut-être aurons nous des fuites de gaz en chemin.

Ceci fait, le Stalker s'assit et ouvrit son sac de sport alors qu'il en sortit ses armes. Son fusil-mitrailleur, son KS-23 et son arme de secours, sa Makarov. Ainsi que sa tenue de Stalker et son gilet pare-balle de Kevlar, qu'il s'empressa de mettre. Et d'un couteau. Toujours un couteau. Et évidemment, sa lunette de vision nocturne.