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Un mutant par jour éloigne le docteur
Andrei Volkovar
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Andrei Volkovar
Stalker
Mar 26 Fév - 5:24

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Age :: 30 ans
Patronyme :: Nikitovitch
Surnom ::
Devenir Stalker, c’était devenir quelque chose de plus qu’un humain, et moins qu’un humain. Devenir Stalker était devenir quelque chose d’utile pour les habitants du Métro, et que l’on aurait parfois tendance à répugner en s’apercevant qu’enfin de compte, l’on y perdait plus que l’on y gagnait sur le long terme. Dangers multiples, maladies et développement de cancers, blessures mortelles et risques de souffrances graves et atroces. Les gens considéraient ces personnages comme des héros, d’aller en surface pour récupérer ce dont le peuple avait besoin, en équipement rutilant et d’excellentes qualités, mais aussi comme des fous furieux suicidaire, des petits diables, comme certaines personnes le disait.

Qu’Andrei soit fou furieux ou un petit diable, nul ne voulait lui poser la question, mais suicidaire en revanche, pour un cercle fermé, ce serait probablement le cas. Assis sur une caisse en tenue de Stalker, Andrei vérifiait une dernière fois son armement, et ses munitions. Hier soir, peu avant qu’il ne décide d’aller dormir, le brun avait reçu une visite de la part d’un Brahmane et d’un militaire, les mêmes que d’habitudes, pour une mission qui s’avérait importante. Des instruments médicaux et des médicaments commençaient à en manquer, et comme d’habitude, il lui avait été donné la mission d’aller en récupérer dans un lieu qui lui avait été donné, en compagnie d’une petite équipe choisit pour lui. Rapidement, alors, Andrei Volkovar s’était préparé, repoussant d’une heure ou deux son sommeil pour faire le plein d’équipement.

Une visite dans l’arsenal pour récupérer des munitions pour sa SVD, son KS-23 et son Makarov, ainsi qu’une re-vérification de la propreté de son équipement. Tout avait été préparé avec vitesse et efficacité, démonté, décrassé et nettoyés. Rien n’avait été mis dans l’oubli, et même son couteau avait été de nouveau aiguisé, et son sac, revérifier. Son masque respiratoire aux vitres teintées contre les rayons du soleil, ainsi qu’un masque de rechange chipé au passage en cas d’urgence si le premier se cassait. Quelques filtres, assez pour tenir plusieurs heures, ayant d’ailleurs délaissé son gilet pare-balles dans son casier personnel pour ne pas se faire restreindre au niveau de ses mouvements.

Reposant son arme non loin de lui, Andrei sortit de son sac un briquet artisanal fait avec une douille, l’allumant pour en vérifier l’état. Encore fonctionnel et plein. Une lampe de poche que l’on pouvait accrocher sur son manteau ou le casque. Andrei éteignit le briquet et le rangea. Il s’était levé une heure avant le début de sa mission et avait attendu près de la porte d’acier d’Arbatskaya menant vers la surface, en compagnie de deux gardes jouant aux cartes non loin, en silence. Le Stalker se sentait jugé du regard. Du temps avait certes passés depuis l’attaque du Sombre, mais même encore aujourd’hui, sa ‘popularité’ restait haute. Même encore aujourd’hui, Andrei souffrait de cauchemars, l’expérience ayant été relativement traumatisante pour le russe qui en avait pourtant vu des pas beaux.

Le bruit de bottes le ramena dans la réalité, et tourna lentement son regard en direction de l’équipe qui s’approchait. Trois hommes. En tout, quatre, et bien équipés pour la mission. Se levant de sa caisse, Andrei prit son barda et s’équipa de son Dragunov, alors que son KS-23 était glissé dans son dos, la sécurité activée, et son Makarov a sa ceinture, sécurité aussi activée. Nul besoin d’envoyer une dizaine d’hommes. Trop chère en matériel et en ressources humaines.

-Ivanovitch, fit Andrei en direction d’un infirmier qu’il ne connaissait que trop bien.

Son regard se planta sur les deux autres.

Le premier, un Russe du nom d’Arkady, était équipés d’une kalashnikov et bâtit comme un ours, presque de la taille d’Alexandre. Des bras et des jambes puissantes, un regard d’émeraude pale et vif. Une connaissance d’Andrei. Efficace et quelqu’un qui savait bien viser, quoiqu’un peu trop graveleux par moment. Trop au goût d’Andrei, en tout cas.

En revanche, la seconde, Veronika, était plus petites, frôlant le mètre cinquante, mais avec une carrure athlétique et capable de se défendre. Une Ksathriya d’une autre station au caractère trempée et sérieux, ne laissant pas de place à l’incompétence, et voulant toujours prouver sa valeur au sein de ce corps militaire. Pour autant, il lui rappelait Oksana, et était aussi équipée d’une kalashnikov. Tous deux adroit avec l’armement cela dit, des gens de confiance.

-Vous connaissez le topo. On va en surface, on se dirige vers l’objectif et on entreprend de récupérer le matériel.

De son pouce, il désigna les vantaux d’acier.

-J’ai vérifié rapidement la météo dehors, y’a un moment. Nuageux, mais assez clair pour qu’on ne se croit pas de nouveau au sein du Métro. Je n’ai pas rencontré de Mutants en chemin, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas. Ou tout du moins, je ne les ai pas vues. Ne jamais vous éloigner, toujours être au moins à cinq mètres de quelqu’un, et si vous entendez du bruit, d’origine humaine ou non, faite moi signe. Qu’importe ce qui se passera en extérieur, ne perdez jamais votre calme, ou ce sera la débandade pure et simple. Les Mutants pourraient en profiter, ou des chiens sauvages. Ce n'est pas de simples animaux sans cervelle. Sous leurs regards sauvages, ils sont particulièrement intelligents, quoique parfois impulsifs.

Andrei laissa flotter ses propos en l’air, laissant ses yeux d’un bleu glacé pénétrant les leurs, avant de tourner le dos pour faire signe aux gardes. Rapidement, ils se mirent au travail et les vantaux, en émettant des grincements puissants, s’ouvrirent. Andrei consulta une montre accrochée au poignet. Sept heures du matin. Équipant son masque respiratoire et vérifiant rapidement son SVD, le Stalker s’engouffra dans le passage, suivit de son équipe. Une montée qui se fit en silence, brisés par le bruit de leurs bottes sur le métal des escaliers mécaniques encore entretenue pour qu’ils ne cèdent pas comme en certains lieux. Les vantaux se fermèrent derrière eux, et bientôt, Andrei atteignit bientôt l’extérieur avec son équipe.

Une vue magnifique et désolée. Un horizon empli de gratte-ciels et de buildings désolés. Des rues jonchées de carcasses de voitures dépourvues de moteurs et de toute pièce électroniques, dépouillés par les habitants et les Stalker envoyés en surface pour faire vivre leurs stations. Le vent soufflait doucement, presque mordant, au travers de sa tenue.

-Et dire qu’auparavant, des millions d’humains habitaient ici, soufflait Veronika en observant les alentours.

-Et maintenant, elle appartient aux Mutants, surenchérit Arkady, en donnant un coup de pied à une bouteille de plastique.

Andrei jeta un regard par-dessus son épaule, observant Daniil et leurs deux membres.

-En avant.

Ainsi donc, le Stalker ouvrit la marche, rejoignant bientôt une rue pour se diriger vers leur objectif, qui était une clinique qui avait été autrefois populaire et souvent occupée avec de nombreux patients, assez éloignés d’ici. Son regard rivait souvent dans les cieux, guettant l’éventuelle venue d’un Démon ou d’un Mutant qui les observerait depuis les fenêtres crasseuses des bâtiments aux alentours, mais rien n’était repérée. Sa vue perçante digne d’un aigle ne repérait rien. Pour l’instant.

-Des nouvelles de Stena ? Fit soudainement Andrei après une vingtaine de minutes de marche, en direction de Daniil.
Daniil. I. Kraïevski
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Daniil. I. Kraïevski
Soldat-infirmier
Mar 5 Mar - 3:33

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Age :: 30
Patronyme :: Ivanovitch
Surnom ::
Comme le disait un proverbe qui perdurerais sans doute longtemps après que la planète aurait enrayée toute trace de vie à sa surface : Tomber est permis; se relever est ordonné. Ainsi Daniil avait-il accepté de se joindre à l’unité partant en surface, quand bien même ne s’y sentait-il pas entièrement prêt. Le droit de refus était quelque chose dont aucun soldat-infirmier ne possédait réellement car leurs présence augmentait les chances de survie. Puis, se voyait-il également forcé d’accepter que de revoir la surface restait quelque chose qu’il appréciais. Sous un certain angle, un certain point de vue.

En silence, il avait écouté d’une oreille distraite, les bavardages des deux soldats flanquer à chacun de ses côtés tout le long du chemin les menant au point de rendez-vous ; repassant mentalement le peu de matériel que disposait sa trousse. Pauvre en soi mais riche, dans leurs quotidiens. Une compresse, un rouleau de bandage artisanal. Un couteau rangé à son étui solidement attaché à la cuisse ainsi que son pistolet, ornant sa ceinture. L’AKS à son dos frottant entre ses omoplates à chaque pas qui le menait vers l’avant, tandis que son esprit semblait flotter, à la traîne derrière lui. Bien sûr, il n’avait pas oublié d’emmener de l’eau avec lui. Restait à découvrir si le liquide lui servirait à nettoyer ou bien à éviter la déshydratation.

Oui, ils connaissaient tous trois le topo et ne fit qu'acquiescer de la tête aux paroles du Stalker lorsque nécessaire. Était-ce de l’appréhension ? Ce sentiment n’était pas foncièrement mauvais en soi, s’il permettait de garder les sens en éveil mais s’il faisait trembler les mains, alors c’était la mort qui se profilait au tournant. Des chiens, des bêtes, des mutants. C’était sans doute mieux que de rencontrer un sombre et de lui offrir, tel un cadeau au roi, la vie d’un des leurs. Non, jamais il n'oublierait l’un de ses compagnons tombé au combat ni celui d’un disparu. Yuriy était encore en vie, quelque part, il n’en démordrai jamais à moins de preuve du contraire.

Une marche grinça et il baissa le regard pour contempler le sol et les escaliers défilant sous leurs progressions, comme l’ont se cache les yeux avant de pouvoir contempler une surprise longtemps attendue ; le ciel, caché derrière de bas nuages et un paysage désolé s’étendant à perte de vue. Il s’imagina, alors que Veronika en faisait la remarque, des gens marchant ci et là comme si le monde leurs appartenait et que rien ne pouvait changer cela. Que serait-il devenu, si la guerre n’avait pas ravagée à ce point le monde et que l’humain n’avait pas été forcé de vivre tel des rats, terrés dans les restes du métro. Parfois, il se prenait à y songer, en espérant que son imaginaire parvienne un peu à chasser les cauchemars. D’autre fois, plus souvent d’ailleurs, il se perdait à apprécier à sa juste valeurs, la vie qu’il menait. Car nombre de rencontre en résultait. Des rencontres pour lesquelles il sacrifierait tout.

Il dû recentrer son attention sur le stalker, sans qu’il n’ai pour autant perdu de sa concentration sur leurs environnements, lorsque celui-ci s’adressa directement à lui. Il sentit l’intention de regard dirigé vers lui, et maudit pour cela le chef d’unité ; au centre, littéralement, de la formation.

“Pas plus que d’autres.” Ça n’était pas totalement faux, d’ailleurs. Outre les entraînements que le lieutenant lui offrait avec quelques comparses, il n’avait pas vu Prokhorenko plus que de raison. Malheureusement, songeait-il sans pouvoir s’en empêcher. Et, paradoxalement : Fort heureusement. La relation que le lieutenant entretenait avec la soeur du stalker, n’avait plus grand chose du doute. La réalité, toujours, venait s’imposer d’une façon bien cruelle. Il devrait penser à s’évader, l’espace d’une nuit, à la Hanse. Ou plus précisément : à la maison close s’y trouvant. Sans doute y trouverait-il de quoi se vider l’esprit, entre autres choses. Les coups de chaud devenaient dangereux.

“Pourquoi cette question, sergent ?” Ajoutait-il, un empressement léger et incontrôlé, alors qu’il relevait le regard dans le dos du stalker pour retourner à son observation minutieuse des obstacles que représentaient les cadavres métallique d’une civilisation éteinte. Ceux-là même qui pouvaient constituer un abris parfait pour d’éventuels ennemi.
Andrei Volkovar
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Andrei Volkovar
Stalker
Mar 5 Mar - 8:26

Passeport
Age :: 30 ans
Patronyme :: Nikitovitch
Surnom ::
Une vieille affiche toute poussiéreuse vint glisser faiblement aux pieds d’Andrei. Elle faisait partie d’un cinéma qui se trouvait sur leur chemin, dont les entrées étaient bloquées par des débris. Son regard se perdit un instant sur ce bout de papier crasseux et jauni par le temps, faisant la promotion d’un film d’action se situant dans l’espace. L’air de rien, Andrei marcha dessus, le visage d’un beau bonhomme écrasé par la botte de combat d’Andrei Volkovar. Autrefois, ce fut un divertissement que de regarder de telles choses. Mais maintenant, c’était une question de survie, et non dans l’espace, mais sur Terre, et sous terre, dans ces longs et vertigineux tunnels qui serpentaient partout sous Moscou. L’humain n’était plus aussi héroïque que ne le montrait les films d’antan. Ils n’étaient plus dans de l’équipement flambant neuf, mais dans du matériel usagé et qui deviendra usé par le temps, recouvert de poussière radioactive et toxique.

Andrei Volkovar était vu comme un Ksatriya émérite aux multiples exploits en tant que tireur, mais aussi en tant que Stalker d’une efficacité rare, même parmi la communauté, principalement pour ses talents de tireur, mais aussi son expérience. Parfois un héros pour une unité quand il fallait sauver quelqu’un de la surface, ou quand il allait chercher de l’équipement ou du matériel sans forcément demander quelque chose en retour. Mais tout comme ce vieux morceau de papier, c’était une notion qui n’avait plus vraiment de valeur. Il essayait de survivre. Jusqu’à maintenant, c’était quelque chose, dans la norme de ce monde, que d’avoir vécu jusqu’à maintenant. Surtout avec la récente attaque du Sombre.

-Je ne l’ai pas vu depuis un moment, moi aussi, répondit Andrei.

Principalement dans ses quartiers ou trop occupés d’aller dans la surface, errant tout sauf en bas, parmi les autres soldats qui essayaient de l’assaillir de question ou en train de subir le regard douteux de plusieurs personnes. Si Andrei n’y accordait aucune importance, c’était néanmoins quelque chose de tout bonnement agaçant. Mais il était assailli de cauchemars, encore et toujours, de ceux d’avant et de ceux qu’il avait hérités récemment, se privant donc ainsi d’une grande part du contact humain.

-Il... se débrouille comment depuis l’incident ?

Les deux autres semblaient discuter eux aussi. Arkady semblait discuter avec la brune de la valeur que l’on accordait aux AK et comment bien s’en occuper, échangeant conseils et divers crudités de la sorte avec Veronika, qui semblait plus ou moins enclins de suivre la conversation. Dans un état de nervosité ambiant, l’humain faisait de son mieux pour réguler le stress qui montait. Si Andrei était habitué d’aller en surface, tout comme Daniil, eux en revanche n’y allaient pas aussi régulièrement que le duo principal. Andrei tourna son regard devant lui. Au loin, bien trop loin pour que l’on puisse véritablement s’en soucier, deux chiens sauvages venaient de courir pour s’enfoncer dans une lointaine ruelle quelconque. Mais il resta malgré tout sur ses gardes. Arkady, cependant, s’adressa au Stalker.

-Dis, Nikitovitch..

-Oui ?

-Comment ça se fait qu’il n'y ait personne qui est aller chercher du matériel médical dans la clinique ?

-Trop dangereux, répondit le Stalker en jetant un regard dans une ruelle sombre avant de le reporter droit devant lui. Des Mutants semblent habiter aux alentours. Un nid de Nosalis probablement, ou un Démon.

-Tu es en train de me dire qu’on va se diriger droit dans la gueule du loup ?

-Je n’ai jamais dit que le nid en question se trouvait dans la clinique. On n’est même pas sûr qu’il y ait un nid quelque part. Ce n’est qu’une supposition. Je sais simplement que les environs sont de natures dangereuses et que peu de Stalker veulent s’en approcher.

-Ce qui laisse donc la possibilité qu’il y ait plus de matériel qu’on ne le pense ?

-Une possibilité, en effet, répondit Andrei en direction de Veronika.

Tournant sur la gauche, Andrei suivit le long d’une rue. Ses connaissances de la surface étaient bien rodées et savait où aller. Sur son chemin, la carcasse d’un pauvre animal quelconque était en train de pourrir, depuis un sacré bon moment d’ailleurs, mais l’on pouvait voir que le ventre avait été le premier endroit du corps qui avait été ouvert. Levant doucement son SVD Dragunov, dépourvu de lunettes pour l’instant, il le rabaissa rapidement en apercevant un pauvre rat s’enfuir de sous la carcasse d’une bagnole rongée par la rouille.

-C’est fou comme ces bestioles grouillent partout, dit Arkady avec un regard dégouté.

-C’est le propre de la vermine. Facilement capable de se reproduire par milliers, difficilement faisables de s’en débarrasser ensuite.

-C’est applicable aux humains aussi, quand on y pense... Ils étaient des milliards et maintenant, on se terre dans les tunnels, comme des cafards.

-Les cafards ne crèvent pas aussi facilement qu’on ne le croit, nous oui, si vous continuez de parler aussi bruyamment, coupa Andrei aux deux autres. Alors baissez d’un ton.

Le Stalker dut passer par-dessus un camion renversé sur leur chemin bloquant la route, aidant les autres à passer par-dessus, et observa les environs. Un chemin plus ou moins libre, puisque les voitures étaient plus rapprochées et formaient des barrières aux morceaux de métaux encore coupant et transportant probablement des maladies et germes dangereuses si on venait à s’y couper ou s’y blesser. Redescendant avec les autres pour continuer le chemin, le Stalker observa ensuite Daniil.

-Ça change de la Bibliothèque, hein ?
Daniil. I. Kraïevski
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Daniil. I. Kraïevski
Soldat-infirmier
Jeu 28 Mar - 15:46

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Age :: 30
Patronyme :: Ivanovitch
Surnom ::
“ Il est plus fort que nous.” Renvoya le médic, une subtile fragrance d’exaspération dans la voix. Parce qu’il ne trouvait pas que le moment soit bien choisi pour prendre des nouvelles. Pourquoi ne pas aller voir directement le lieutenant en dehors de missions, si son état le préoccupait tant ? Mais Daniil n’avait pas à juger et ne se le permettait pas ; il souhaitait simplement que cette fois, tous reviennent envie de cette mission. Parler de tout et rien n’était sans doute pas la meilleure des solutions pour cela. Au moins, se rassurait-il, leurs voix ne portait pas bien loin.

Il fut le troisième à escalader le poids lourd, à moitié écrasé sous son propre poids mais toujours aussi imposant qu’il devait l’être sur ses dix roues. Ainsi perché, ils avaient tout à loisir d’observer l’horizon désolé qui s’offrait à eux mais il s’en détacha lui-même bien vite, pour aider le reste de l’équipe à les rejoindres et ainsi permettre au stalker de surveiller les environs. Quelques consignes, quelques rappels à la prudence émise tout le long de l’escalade des membres restant et il reprenait sa position initiale en portant une main à sa ceinture ; s’assurant de par ce geste, que son équipement était toujours bien en place.

Sans doute ne restait-il plus rien d’utilisable parmi les corps de tôle et de fibre de verre qui s’étendait à perte de vue ; les banquette déchiquetées pour leurs matériaux, les réservoirs vidés pour l’essence, le verre des pare-brise recyclé à d’autre utilité et les composant plastiques noir, brûlés pour leurs temps de vie incroyable en temps que combustible.
Il imaginait bien les premières sentinelles sorties à la recherche de matériel, dévalisant tout sur leurs passage comme si la situation ne s’éterniserait pas assez longtemps pour manquer sérieusement de vivre. Qu’avaient-ils fait à la Terre. Que s’étaient-ils fait, eux, pour en arriver à de telle extrémité entre-eux ? Et pourtant, viendrait un jour où l’exploitation reviendra possible et où l’humain reproduira les même erreurs, à n’en point douter.

“Plus d’angles morts mais moins de restrictions, vous voulez dire ?” Renvoya-t-il vers le sergent, une certaine tonalité, peut-être amusé, au fond de la voix.

Le silence, au-delà le grincement métallique et les murmures d’une nature post-apocalyptique, l'inquiétait quelque peu et força le médic à se rapprocher sensiblement du stalker en tête de peloton. “Est-ce normal ?” Il ne croyait pas avoir besoin d’être plus précis dans sa question ; ils étaient en ville et pourtant, n’avaient croisé aucun signe de vie, hormis de la vermine qui avait probablement établis quelques nids dans les véhicules ci et là. Il s’était attendu à voir au moins un ou deux chiens mutant, errant dans les parages.
Andrei Volkovar
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Andrei Volkovar
Stalker
Sam 30 Mar - 4:57

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Age :: 30 ans
Patronyme :: Nikitovitch
Surnom ::
Plus fort que nous, avait-il dit.

Quelque part, la réplique aurait pu faire rire Andrei. Pour l’homme qui exerçait la profession de Stalker, il lui avait été donné de voir plus d’une fois la fragilité de l’esprit humain, en dépit de la personnalité, de l’expérience et de la force de chacun. Mais pour autant, il avait un espoir que son meilleur ami, Prokorenko, puisse se révéler plus fort qu’il ne le laissait paraître, malgré leur amitié on ne peut plus fragile, tremblant de la même façon qu’un vieux pont de bois rabougri au-dessus d’un précipice sombre et froid, d’une profondeur presque inimaginable. Encore, aujourd’hui, Andrei le détestait, pour la simplicité de ses paroles. D’avancer. Il écarta soudainement toute pensée de son ancienne famille, pour mieux se concentrer sur sa mission.

Un sourire bref vint sur son visage. De manière amusée, il s’imaginait que la Bibliothèque ne différait pas du reste de Moscou. Après tout, la seule chose qui marquait leur différence était les dangers, qui étaient les plantes grimpantes et les mutants de nature simiesque, ces Bibliothécaires, dont l’intelligence n’était certainement pas remise en cause. Ces saloperies les avaient presque piégés plus d’une fois, et en grand nombre, ils savaient communiquer entre eux. Ajouter cela avec une peau épaisse et une force qui en ferait pâlir plus d’un Mutant, l’on pouvait dire qu’ils étaient quelque part en haut de la chaîne alimentaire comme une sorte de super prédateur, non loin des Démons. Démons qui évitaient souvent de voler trop près de la Bibliothèque, d’ailleurs.

-C’est parfois normal, répondit Andrei en observant aux alentours. Ou bien ils nous observent et attendent.

Étonnamment, aucun Mutant, hormis des rongeurs, n’avait été aperçu durant tout leur chemin, si l’on omettait aussi le cadavre de l’animal en route et des deux chiens sauvages. Pourtant, Andrei sentait que quelque chose ne tournait pas rond. Était-ce la tranquillité des lieux ? Son regard balaya les immeubles aux alentours. Rien n’était visible depuis l’extérieur, tentant de regarder au travers des fenêtres sales, sans résultat. Andrei observa ensuite la rue qu’ils empruntaient, dédales de carcasses de voitures et de débris de l’Ancien Monde. Faisant attention, tout en vérifiant parfois d’un coup d’œil rapide le dessous des voitures. Rien. Faisant un signe de la main, le Stalker débuta une petite course, suivit de Veronika, Arkady et Daniil.

Une quinzaine de minutes s’ensuivit alors, qui n’était pas troublé par une quelconque situation dangereuse. Dans le lointain, on croyait entendre par moment le battement des ailes d’un Démon qui chassait un quelconque Mutant.

-Hey, Andrei ! Regarde ce que j’ai trouvé !

Le Stalker, tournant son regard vers Veronika, s’aperçut qu’elle tenait dans sa main un morceau de tissu sombre. Le prenant en douceur, il l’observa sous tous les angles, avant de s’apercevoir du liquide sombre. Le frottant alors sur la carcasse rouillée d’une bagnole, il s’aperçut que c’était du sang.

-Une journée. Peut-être deux, fit Andrei, avant de laisser le tissu aller, observant aux alentours.

-Un pauvre hère s’est fait bouffer ?

-Peut-être. Tu n’as pas vu d’autres traces de sang, Veronika ?

-Non, il n’y a eu que ça.

-Rester en formation, et ne vous éloignez pas. Ne tentez pas d’idioties. Arkady, regarde vers les toits. Veronika, surveille nos flancs, et Daniil, nos arrières. Dites-moi si vous voyez quelque chose.

Désactivant la sécurité de son fusil de précision, Andrei s’avança, mais d’une manière plus prudente et rythmée, observant aux alentours. La mort pouvait frapper de n’importe où, et le Stalker, sans détourner son regard de son objectif, suivant une route plus courte vers leur objectif, s’adressa au Kombat Medik, mais aussi aux autres.

-Si un Démon arrive, n’essayez pas de l’abattre. Prenez abris dans l’un de ces magasins, le temps qu’il parte, mais gardez un œil sur leur intérieur aussi. C'est peut-être parce qu'un Démon aurait emporté un Stalker ou quelqu'un que nous n'avons pas pu trouver le reste du corps. Un Mutant aurait festoyé sur place. Mais pas eux. La clinique sera bientôt la, ne vous inquiétez pas.
Le Destin
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Le Destin
Narrateur
Dim 31 Mar - 20:58
Narrateur
L'atmosphère n'était plus la même. Le stalker et son acolyte s'en étaient tout de suite rendus compte. Une impression de déjà vu, peut-être ? Depuis ce fameux jour, dans les tunnels, les militaires de Polis avaient tous perdu quelque chose : une partie d'eux-même. Leur sang froid. Un ami, un proche, un frère. La vie...Aucun n'avait été épargné.

Les liens entre les survivants s'étaient, pour certains, renforcés. D'autres, avaient préféré s'isoler, rongés par la culpabilité et noyant leur chagrin dans la solitude. Mais tous avaient également gagné quelque chose : de l'expérience. Tous savaient désormais qu'une menace bien plus grande et plus dangereuse que de simples mutants rôdait actuellement en ce monde. Que ce soit dans les souterrains ou en surface, la fuite était devenue une option de choix, préférable à un combat ouvert où les chances de l'emporter étaient proches de zéro.


Après un rapide tour d'horizon, l'un des soldats fit signe au chef de groupe : il venait de découvrir un corps. Ou du moins ce qu'il en restait. Peut-être était-ce l'un de leurs frères stalker, à en juger par son équipement. L'un de leurs collègues porté disparu... Impossible toutefois de connaître la provenance du militaire, ni même de se risquer à une éventuelle identification, tellement le corps était abîmé. En partie dévoré, le soldat n'offrait aucun indice, hormis le fait qu'il s'agissait d'un homme. Un homme sans tête...et sans jambes.

A quelques mètres des restes en décomposition, attendaient bien sagement un sac et une arme, couverts de sang. Ils ne demandaient qu'une seule chose : être ramassés et rentrer à la maison.


Félicitations, vous venez de trouver de l'équipement rare en surface ! Répartissez-vous le butin... A très bientôt ! Wink


Equipement obtenu ::
Daniil. I. Kraïevski
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Daniil. I. Kraïevski
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Mar 2 Avr - 3:30

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Age :: 30
Patronyme :: Ivanovitch
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Le médic offrit un signe de tête, simple, en guise de retour à la réponse reçue. Parfois normal… Était-il donc devenu à ce point paranoïaque, pour interpréter ces silences comme quelque chose de forcément mauvais ? Pourtant, ses mains ne tremblaient pas lorsque l’un fit la découverte de trace de sang, pas plus que ses pas ne faiblissait en marchant de reculons, le regard porté sur leurs arrières.

Les ombres s’allongeaient dans la même direction, dessinant leurs propres ligne de temps par-dessus la toile ravagée de la surface. Il réalisa en cet instant, que les tunnels n’étaient pas bien plus sûre que ne l’était cette terre dévastée. Tel des rats fuyant l'inondation, les humains s’étaient réfugiés sous terre pour fuir les désastres innaturels de l’humanité. Mais les rats remontaient à la conquête de leurs territoires perdus lorsque leurs refuges n’était plus une nécessité ; pourquoi donc eux, restaient-ils alors toujours dans ces tunnels artificiels ? Y avait-il une véritable raison de survie à tout cela ? De biais, il observa Veronika et Arkady, et se souvint que la majorité baignait encore dans l’inconnu. Très peu, étaient au courant de la véritable raison de la mort de Marko et la disparition de Yuriy. Peut-être était-ce pour cela, que la majorité parvenaient à se sentir plus en sécurité, enterré vivant dans des catacombes. Partageant le voisinage avec un être doté d’une intelligence suffisante pour les assouvirent à son bon vouloir.

“Reçut. Le matériel se fait assez rare pour ne pas vous sentir obligé de me donner du travail.” Renvoya-t-il en direction des deux autres, tel une plaisanterie véridique visant à détendre l’atmosphère, autant que de mettre carte sur table.

Il marcherait encore de la sorte, jusqu’à ce qu’un geste d’Arkady n’attire l’attention de tous sur quelque chose. Ou plutôt, quelqu’un. À la suite du stalker, ni courant ni marchant mais d’une cadence suffisante à faire fuir la vermine charognarde agglutinée sur leurs trésors, le médic s’approcha du torse pour constater ce que tous, pouvaient d’eux-même voir ; l’homme n’avait probablement eu aucune chance et eux tous, n’en avait aucune de l’identifier.

Et tandis qu’il posait un genoux à terre pour mieux observer la victime, l’image de Marko semblait se superposée aux parties manquante du cadavre. Comme une vieille vidéo cassette abandonnée dans son lecteur et qui sursaute de temps à autre à la réception d’une étincelle de courant, Daniil revoyait la scène qui s’était déroulée tout contre lui, alors que le soldat l’écartait d’une fin horrible et il s’essuya d’un revers de manche, comme si le sang de Marko lui réchauffait encore le visage.

“Impossible de l’identifier.” Par conséquent, cela ne servait à rien de prendre le risque de ramener ce qui restait du corps.

Ces images, ces souvenirs, le hanteraient probablement jusqu’à sa mort. Est-ce que cet homme avait voyagé seul ? Ou bien son équipe avait-elle été forcée de l’abandonner également, comme eux, avaient dû laisser Yuriy seul face à un sort incertain ?
Andrei Volkovar
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Andrei Volkovar
Stalker
Mer 3 Avr - 5:14

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Étaient-ils chanceux de ne pas avoir dû passer par-dessus des embûches dans leur chemin jusqu’à maintenant ?

Andrei n’était pas un idiot. Un Stalker développait toujours l’étrange habileté qu’une situation nouvelle allait se produire. Une sorte de sixième sens, un instinct presque primale en apparence, quand le danger se faisait sentir. Ajoutons cela une dizaine d’années d’expérience dans le milieu et vous aviez un Stalker qui avait atteint un âge honorable, malgré les radiations qui s’étaient probablement collés sur lui. Peut-être que plus tard dans sa vie, un cancer se formerait dans son corps, quelque part. Il espérait simplement que ce ne serait pas avant bien longtemps. Il n’avait pas encore envie de mourir pour l’instant. Ou tout du moins, cette envie avait-il été... Refroidie.

Son regard vint soudainement se planter sur Arkady, qui pointait dans une direction un amas sombre entouré d’un liquide tout aussi sombre. Un pli entre ses sourcils, alors qu’il fit signe à Veronika de garder un œil sur eux, s’approchant... d’un cadavre refroidi, déchiqueter et ouvert, aux membres arrachés et quasiment dévorés. Veronika eut un haut-le-cœur sonore dans son dos, tandis qu’Arkady détournait le regard en jouant avec le filtre de son masque, voulant visiblement s’occuper pour retirer cette vue de sa rétine. Daniil fut le premier pour s’approcher courageusement en examinant le cadavre.

-Dommage, j’aurais espéré comparer son visage avec une photo, a Polis, répondit-il avec son sarcasme habituel.

Mais était-ce son sarcasme habituel, ou simplement un mécanisme de défense ? En un instant, il revécut tout ce qui s’était passé dans ce tunnel et cette salle. Cette vision du Sombre qui plongeait ses yeux dans les siens. Les histoires de son père sur eux. Une vision cauchemardesque, mais o combien terrifiante et fascinante.

-Arkady, Veronika. Restez en groupe et patrouillez un peu aux alentours. Si vous devez vomir, faites-le dans une des bagnoles, je n’ai pas envie de nettoyer vos masques.

Le duo s’éloigna alors rapidement, mais en gardant un œil aux alentours, sans disparaître de leur vue, assurant ainsi une plus grande intimité entre les deux survivants du tunnel. Observant le corps en détail, il observait ensuite aux alentours.

-Aucun chien ni Nosalis n’aurait fait ceci... Encore moins un Démon. Laisse un cadavre en extérieur une ou deux dizaines de minutes et on ne le revoit pas.

Quelque chose de plus sinistre s’était donc abattu sur ce malheureux. Quelque chose de plus monstrueux et de plus intelligent, mais tout autant cruelle. L’image du Sombre lui vint dans son esprit. Aurait-il dévoré ce pauvre malheureux ? Aurait-il laissé des Mutants le dévorer avant de les chasser pour laisser le cadavre pourrir ici ? Trop de questions, aucune réponse. Son regard dériva vers le contenu d’un sac de sport bruni et croupi de sang encore récent, mais refroidi. Tout juste une journée, et le corps avait été massacrée, et pourtant laisser ici, comme un message.

S’approchant, il se mit sur un genou et prit l’arme en main. Son regard d’expert l’analysa et en retira le chargeur avant de le remettre. Tout juste un chargeur, mais des munitions d’une puissance on ne peut plus respectable, en bonnes quantités et de qualités. L’arme nécessitera de plus amples restaurations, mais pourrait fonctionner. Déposant l’arme non loin, il ouvrit le sac, et son regard s’alluma.

-Daniil.

Quand vint le Kombat Medik, il lui montra la paire de lunettes de vision nocturne, avant de tapoter le casque de celui-ci, l'indiquant ou l'accrocher, avant de le remettre dans le sac, tout en s'étant expliquer.

-Lunettes de visions nocturnes, produite un peu avant le début de la grande guerre. Excellente qualité, et extrêmement recherchée. Quelques Stalkers en sont équipés.

Il en sortit aussi un des explosifs, qu’il mit dans la main de Daniil.

-Grenade artisanale, très puissante. Avant de la lancer, assure-toi de prendre couverture ou de fuir rapidement. La mèche brûle vite et son rayon d’explosion est on ne peut plus meurtrière.

Il prit soin de mettre la RPK dans le sac en toile, avant de vérifier encore le contenu du sac. Une paire de jumelles moderne encore en très bon état qui lui permettrait de voir plus loin que ce que sa Dragunov permettrait de faire. Stalker, il la garderait pour lui. Cependant, il trouva.... Quelque chose. Rugueux. Dure. Solide. Pourtant, poli, et Andrei l’en sortit alors du sac, pour l’observer. Le Sombre, dans du bois noir, et taillé avec une telle précision que l’on aurait dit qu’il avait passé dans une de ses étranges machines du passé, une imprimante en 3D. La légende de ces créatures ne lui était pas inconnue, dans le cercle des Stalker. Mais des rares foi, il avait pu entendre parler de ces étranges figurines taillées dans du bois radioactif de la surface, et, selon la rumeur, protégeait des attaques psychiques.

Doucement, Andrei le lui mit dans les mains aussi.

-C’est... Parmi les Stalker, ce genre de chose est reconnu pour... Enfin, l’on raconte que cela protège leurs porteurs d’attaques mentaux. Je m’étais dit que tu pourrais l’avoir.

Observant le barda, Andrei se tut avant de tout ramasser le sac, le refermant et en sifflant un instant, faisant signe aux deux autres de se ramener.

-Changement de plan. On retourne dans la station immédiatement. Préparez vos armes, on aura peut-être des soucis sur le chemin. Au pas de course et on ne ralentit pas la cadence, je ne sais pas pourquoi le reste du corps n’a pas été emmenée, mais mieux vaut ne pas rester ici.

Le ton assuré et inquiet du Stalker obtint immédiatement leur obéissance, et Andrei, faisant signe au Kombat Medik, entreprit alors de retourner vers la station, tout en surveillant aux alentours, KS-23 en main, paré par tirer, en formation respectable, de sorte qu’une grande partie de leurs angles morts soient couverts.
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