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Quand le métro part en camping [Event]
Airat Ivanov
Date d'inscription : 22/09/2017
Messages : 145
Airat Ivanov
Colporteur
Mar 12 Fév - 21:03

Passeport
Age :: 27 ans
Patronyme :: Ivanovitch
Surnom :: Rat
Super, les bras cassés semblaient s'attiraient comme des aimants, et l'on se retrouvait tous dans la même équipe. Encore que Roxie semblait fiable. Mais entre l’espèce d'épouvantail qu'on venait de traîner ici et mon investissement plus que... limité, les choses promettaient d'être hasardeuses. Il en allait peut-être de notre survie commune -les deux baraques accompagnant l'espèce d'énergumènes à la caméra étaient peut-être sensés s'assurer qu'on rentrerait tous en un morceau, il avait fallut quand même moins d'une minute pour qu'un d'eux refasse la tronche à un participant, donc sûr et certains qu'ils étaient là pour assurer le spectacle-, je sentais que je traînais des pieds. J'avais très moyennement envie de remplir la pellicule de l'autre abrutie, et d'offrir du spectacle à l'élite  grasse du métro. Mais on ne me demandait pas mon avis, et l'envie de sentir le canon d'une AK appuyé contre ma tempe n'était pas là.

Je faisais un pas vers le reste du trio avant d'entendre un marmonnement dans mon dos. Ha. Simplement la tatouée étalée par l'autre armoire.  Pas mes affaires. Je me retournais vers Roxie et Yvan, lançant un regard au paquetage dans les bras de la rouquine. Elle commença à donner des directives, concluant en attendant notre acquiescement... Que je n’eus même pas le temps de souffler.  

La furie derrière nous c'était relevée et sa poigne s'était refermée sur mon épaule. D'un geste sec, elle me tirait vers elle. Et je me retrouvais face à une tête de chien aux yeux luisants de colère et de menace, et aux babines relevées sur des crocs.

Mais ce qu'elle disait n'avait aucun sens.

Et ce qu'elle faisait non plus.

Je jetais un regard par dessus mon épaule, espérant qu'aucune des armoires de  Kesstuvoua ne venait vers nous pour coller une nouvelle trempe à la tatoué, et à moi du même coup -vu leur tête de primate ils étaient foutu de ne rien comprendre.  Le plus simple, c'était de régler le problème soi-même.  

Je n'étais pas un combattant. Clairement pas. Mais des entraînements des Ksatriyas, il me restait quelques images en mémoire. De quoi faire une balayette. Du talons je fauchais aussi fort que possible  ses molettes, lui envoyant du même coup mon coude entre les omoplates.

« P'tain, mais tu vas te calmer ! Je m'en branle de ton frère !»
Le Destin
Date d'inscription : 24/07/2017
Messages : 410
Le Destin
Narrateur
Lun 18 Mar - 15:05
Narrateur
Se séparer pour mieux se perdre !Sous le siège passager, Oksana fit la découverte d'un magnifique démonte pneu en parfait état. Espérait-elle mieux ? Sûrement. Mais cet objet s'avérerait tout de même plus efficace qu'un simple bout de bois sec. Une vieille lampe torche trainait également dans la boite à gant, celle-ci éclairait encore à peine car les piles étaient fatiguées par le temps. Au moins, elle fonctionnait et avec de la chance, la féminazi pourrait peut-être trouver des piles en meilleurs état plus tard, qui sait ? Le petit Saveli continuait de bricoler à côté, occupé à fabriquer une flèche avec son arc improvisé. L'idée y était, restait encore à prouver que ceci fonctionnerait en cas de besoin. Quelque chose bougea entre les branches d'un buisson et le petit aperçu une ombre aussi haute que lui mais fut bien incapable de dire ce que c'était : animal, mutant, humain ou son imagination, vraiment aucune idée. Devait-il prévenir sa collègue ?


Durant ce temps, Sergueï s'était occupée de retrouver le tueur potentiel, elle avait donc embarqué quelqu'un pour partir à la chasse avec. Malheureusement, trop occupée à chercher un suspect, elle avait perdu de vue les autres, se dirigeant à l'opposé pour s'enfoncer dans un coin désolé. De grands sapins se tenaient devant elle, un vieux banc rouillé gisait sur le flan et plus loin, on pouvait entendre des bruits de pas. Sûrement ses compagnons pensa la chienne. Faisant quelques pas en compagnie de Airat, les deux énergumènes aperçurent alors deux chevreuils qui broutaient paisiblement, l'un s'attaquait à l'herbe et l'autre à une pomme de pin. Finalement, partir du mauvais côté était une aubaine ! Par contre, n'avoir aucune arme ou piège pour les attraper ne promettait pas de rapporter un festin au campement. Le moindre bruit risquait de faire fuir le gibier, le vent encore faible n'avait pas porté leurs odeurs aux animaux. En réfléchissant et agissant vite, ils avaient peut-être une chance ?


De son côté, Roxana donnait déjà des ordres à Yvan pour monter les tentes, elle proposait d'utiliser les lacets pour faire tenir le tout. "Le tout ?", c'était la question que se posait le blessé en se demandant ce qu'elle comptait attacher avec des lacets. Lui après un arbre car elle n'avait pas confiance ? L'animateur qui l'avait tripoté ou les tentes ? Yvan retira une chaussure et la montra à sa collègue pour lui dire que ça irait très bien pour enfoncer les sardines plutôt que de vouloir s'amuser à chercher du bois, des cailloux et s'entrainer à ficeler des gens pour assouvir des fantasmes bizarres. Les deux individus semblaient avoir quelques difficultés pour se comprendre ou était-ce Yvan qui y mettait de la mauvaise volonté ? Après une discussion stérile sur l'utilité d'une chaussure ou des lacets, ils se mirent finalement au travail. S'ensuivit plusieurs jurons devant la complexité pourtant simple qui consistait à monter une tente deux minutes mais vivant dans le métro, ils n'étaient pas habitués à une telle tâche... Reste qu'après tant d'efforts, ils y étaient parvenus et une chose était sûre : la prochaine serait plus simple à monter... Ou pas...
Saveli Voronov
Date d'inscription : 29/10/2018
Messages : 55
Saveli Voronov
Eleveur de rats - Cultivateur de champignons
Mer 8 Mai - 21:34

Passeport
Age :: 16 ans
Patronyme :: Stepanovitch
Surnom :: Valiouch
Saveli venait à peine de terminer sa flèche "empoisonnée" quand la commandante dénicha une grande barre de fer pas mal du tout. Il ne vit pas l'autre objet qu'elle avait trouvé. Le jeune garçon était tout à fait attentif à son environnement. Certes il avait la peur chevillée au corps, mais il espérait aussi que lui et son alliée reviendraient au "camp" avec un vrai gibier. Ce serait la gloire ! Le présentateur débile et cynique lui accorderait peut-être une interview exclusive ? Et des cadeaux ?

Bref tout en veillant scrupuleusement au moindre buisson qui bouge, son esprit s'emballait un peu vers des cieux sans doute inaccessibles.

"T'as trouvé qu..." Commença-t-il à demander à Oksana avant de repérer un mouvement suspect dans un taillis. Il cligna des yeux et l'ombre qu'il croyait avoir vu avait déjà disparu ? Ou pas ? Avait-il rêvé ?

Ni une ni deux, il tendit son arc de fortune en direction de la cible et interpella aussitôt la sergent-chef, d'une voix quelque peu affolée.

"HE !! MADAME !! Y'A UN TRUC LA-BAS !! ..."

Il ne sut pas quoi dire d'autre car il n'était plus certains de ce qu'il avait vu. Son cœur accéléra ses battements, il chercha frénétiquement des yeux la bestiole suspecte et n'hésiterai pas à tirer son unique projectile en cas de panique.
Oksana Dezhnyova
Date d'inscription : 06/05/2018
Messages : 28
Double-compte : Klara Savinkova
Oksana Dezhnyova
Sergent-chef, chef de groupe du Bastion Vympel
Ven 10 Mai - 1:21

Passeport
Age :: 29 ans
Patronyme :: Philipovna
Surnom :: Oksie
Jackpot! Voilà que je venais de trouver une bien jolie arme. Souriante, j’admirais mes trouvailles, une magnifique barre de fer, longue, dure et ferme… Mais contrairement à ce que l’esprit détourné de plusieurs pouvait penser, elle n’était utile que pour détruire des gueules. Une lampe torche qui éclairait peu, mais qui pouvait s’avérer pratique dans le futur, aucune ressource ne devait être écarté dans notre condition peu favorable. Je rangeais celle-ci dans ma poche de pantalon, lorsque le crie du jeune homme alertait mes sens. Reculant de la voiture, je me tournais rapidement vers le buisson qu’il me pointait. Fronçant les sourcils, je lui fis signe de garder le silence, d’un doigt devant ma bouche.

Me penchant avec les genoux fléchis dans une démarche silencieuse et militaire. Ma progression était rapide, discrète, mon centre d’équilibre parfait. Je m’immobilisais près du buisson en question, gardant une certaine distance avec celui, soit un bras. Le jeune homme avec une arme rudimentaire, mais… J’avais peu confiance en sa précision… Je lui laissais toutefois les bénéfices du doute, soit de pouvoir envoyer le premier coup en cas d’attaque, alors que j’utilisais ma barre comme une perche pour déplacer le feuillage et nous montrer ce qu’il pouvait s’y cacher. Gardant une prise ferme sur mon arme, de mes deux mains.

Mon cœur battait lentement, calmement. Le fruit de l’expérience, alors que je me rappelais brièvement de mes années en tant que soldate. Pauvre gamin, j’espérais que ce n’était qu’un animal inoffensif qui se dévoilerait à nous.
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