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Nettoyage [Quête perso Airat]
Nina Platonova
Date d'inscription : 01/10/2017
Messages : 59
Double-compte : Anna Volkovar
Nina Platonova
Stalker
Jeu 6 Déc - 18:11
Stalker

Passeport
Age :: 24 ans
Patronyme :: Gadzhievna
Surnom :: Ninochka
La voix d’Airat lui parvenait, criarde et hystérique, entrecoupée par ses propres tirs. Elle vit le fumigène propulsé au-dessus de la barricade et devina plus qu’elle n’entendit la détonation de celui-ci. Puis l’écran de fumée salvateur s’étendit, la coupant momentanément de toute possibilité de tir. Profitant du répit, elle pivota vers Airat qui s’était redressé, exsangue. Inexpressive au possible, Serguei venait de proposer une nouvelle stratégie. La Stalker la considéra un instant, les yeux plissés, essayant d’ignorer les imprécations du Colporteur à ses côtés. Sur le point d’accepter la proposition du rejeton de la Hanse, elle se redressa, lèvres entrouvertes, et pivota vers la barricade d’où parvenait un ordre de repli. Elle perçu des bruits de mouvements ainsi que des cris qui n’appartenaient vraisemblablement pas à des soldats. Sourcils froncés et lèvres plissées en un rictus mauvais, elle échangea un regard avec ses deux compagnons d’infortune.

Serguei n’eu pas besoin d’en entendre davantage. Elle pivota en direction de la barricade et, d’un bond, quitta les deux enfants de la Ligne Rouge. L’écran de fumée s’étiolait déjà, menaçant leur bref répit. Nina s’était redressée, surplombant un colporteur prostré, le visage déformé par la douleur. Elle croisa son regard et retint un frisson. Airat n’avait pas besoin d’être encouragé. Sans un mot, elle partit à son tour à l’assaut de la barricade. Serguei progressait quelques mètres devant elle, sur sa droite. Naturellement, la jeune femme prit une trajectoire courbe opposée à la sienne. Son arme lui permettait d’agir plus en retrait et de couvrir la progression de la mercenaire. A la périphérie de son regard, elle devinait la progression de Serguei tandis qu’elle refermait l’étau, ajustant chacun de ses tirs. Un clic caractéristique lui tira un grognement. Sans marquer de temps d’arrêt, elle plongea vers le premier abri qu’elle aperçut ; sa main se portait déjà au chargeur de son arme. Elle réalisa alors que son premier paquet de chargeurs était terminé. La salve pour couvrir Airat avait méchamment consommé ses munitions. Grommelant un juron à l’adresse de ce dernier, elle fourra les deux chargeurs vides fixés ensemble dans une poche de sa veste et en sorti un paquet de deux autres chargeurs scotchés ensemble. Elle tira le levier de réarmement pour introduire une balle dans la chambre du fusil et se redressa.

Cherchant du regard la mercenaire Hansienne, elle l’aperçut au-delà de la barricade. Cette dernière venait de troquer son fusil à pompe contre une arme de plus courte portée, se jetant déjà au-devant d’autres adversaires. Nina ne prit même pas le temps de jeter un regard en arrière pour s’assurer de la progression d’Airat. Elle bondit hors de sa cachette et ouvrit le feu, éliminant le soldat le plus proche de Serguei. Elle se mit à courir, fusil épaulé, prête à tirer et distribua une nouvelle salve. Au moment où elle parvenait à sa hauteur, Sergueï se redressa. Elles venaient de repousser les ennemis les plus proches. Les deux jeunes femmes échangèrent un bref regard. Nina passa une main sur sa tempe sanguinolente et repoussa une mèche de cheveux collée à son front. Un sourire carnassier étirait ses lèvres. Le signal de la retraite retentit une nouvelle fois, un peu plus loin.

- Pas le temps d’hésiter, on y va. Airat bouge tes fesses ! Hurla-t-elle par-dessus son épaule avant de plonger vers le cœur de la station.
Airat Ivanov
Date d'inscription : 22/09/2017
Messages : 145
Airat Ivanov
Colporteur
Ven 28 Déc - 16:37

Passeport
Age :: 27 ans
Patronyme :: Ivanovitch
Surnom :: Rat
Pour peu, Airat aurait remercié Yvanovitch. La mercenaire avait prit les devant, avançant au sol en longues enjambées, courbée  comme un animal, lui laissant une désagréable impression. Le colporteur sentit une vague envie de détourner les yeux démanger son cou en la voyant si proche des mutants. Mais il avait vu pire. Et avait mieux à faire. Il plaque une main sur le trou sombre dans son manteau, jura en sentant le sang chaud sur ses doigts. Une fois la mission finit, il devrait de dépêcher de rejoindre une station de la LR , et prier pour y trouver un médecin assez compétent. Qui ne préviendrait pas Klara de sa présence fugace sur le sol rouge.
Le colporteur prit une grande inspiration avant de se relever, d'un coup, grognant entre ses dents. Ne pas penser à la douleur. L’exempter. Il prit le PSS à sa ceinture, le serrant avec ses trois doigts restants. Il ne voulait pas mourir, pas perdre la face devant le Destin. Il était au dessus de cela. Sa poigne se raffermit, ses mains se serrant sur le fer tiède de l'arme.

Les premières foulées furent les plus dures. Pire que douleur, la sensation de mourir lentement était effrayante, vertigineuse. Tomber indéfiniment, avec la certitude de s'écraser, mais sans jamais savoir quand. Il retient un frisson face au froid qui léché ses épaules, raffermissant sa prise sur l'arme. Peu à peu il prenait son rythme, tenta un instant de courir avant de s'arrêter. L'air froid brûlait sa gorge, se rependant en traîné de lave dans ses poumons. Il fronça les sourcils, ralentissant le pas en suivant des la silhouette souples et efficace de Nina, ses mèches feu comme un flambeau auquel se raccroché. La situation ne lui permettait pas le moindre faux pas, et il savait la stalker prête à l'abandonner. Ton esprit de communisme a ses limites, et il semblerait que j'en sois une.

Il entendit un marmonnement passer la barrière de ses dents serrés, résonnant comme le grondement rauque d'un animal.

« J'suis à mon max, Rouquine ! »

Lui lança il en appuyant sur la gâchette du PSS en voyant un corps anonyme gigoter au sol.

Une envie de vomir terrible lui prit le ventre. Le corps retomba au sol, se détendant en quelques secondes, laissant une marionnette désarticulée allongée sur le flan, dos à Airat. Sa respiration s’accéléra, alors qu'il sentait la salive venir tapisser son palais, en prélude à la gerbe qu'il sentait sur le point de remonter. Il se sentait sale. Cette main gauche aux doigts manquant était sale, le Rouge aurait voulue l’amputer. Cette mise à nue. Lui qui s'était préservé, qui avait la certitude de valoir mieux s'il ne tuait pas. Il ne l'avait plus rien de mieux que sa mère.

Alors que le dégoût paralysait son esprit, son corps reprenait sa course, s'accroupissant pour récupérer un pistolet abandonné entre deux carcasses. Il arriva à hauteur des deux femmes, ses yeux se posant un instant sur la tempe ensanglante de Nina. Ses sourcils se froncèrent au dessus de son regard d'azote soudainement teinté d’inquiétude. Ses lèvres se pincèrent, tirant sur la cicatrice traversant sa bouche. Il ne fallait pas qu'elle meurt ou s'évanouisse. Il avait encore besoin d'elle. Il ne pouvait pas nettoyer la station seul, ou seulement avec Yvanovitch.

«  On fait quoi ? On continue d'attaquer frontalement ? »

Demanda-t-il d'une voix essoufflée.

Arme:
Le Destin
Date d'inscription : 24/07/2017
Messages : 410
Le Destin
Narrateur
Dim 14 Avr - 10:36
Narrateur
Le jeune homme n'avait rien manqué de la scène : deux de ses camarades venaient de s'écrouler au sol, à une quinzaine de mètres de sa position. La détonation le fit sursauter. Deux fois.
Ses mains tremblaient. Devait-il faire feu, lui aussi ? Prendre le risque de se faire massacrer en retour ? Ou bien, devait-il rester caché bien sagement, et attendre que ces deux psychopathes aient foutu le camp ?

Nouvelles détonations, nouveaux sursauts. Putain... pensa-t'il, Elle vient d'en buter quatre à elle toute seule... Il déglutit avec difficulté. Sa gorge était sèche et ses mains, moites, glissaient sans arrêt sur la crosse de son arme. Il transpirait à grosses gouttes. Et dire qu'avant aujourd'hui il n'avait jamais tiré sur quoi que ce soit de vivant...

"Yuri ! T'es touché ?! Restes pas planqué là alors ! Tire, bon sang !"

Merde... Vladimir et deux autres mercenaires l'avaient rejoint. Adieu la discrétion avec ce gros bourrin de Vlad...Il n'avait plus le choix maintenant, il fallait agir avant d'y passer.

Agrippant son vieil AKM de toutes ses forces, Yuri sortit enfin de sa cachette. Il avait l'autre cinglée au crâne rasé en ligne de mire, il ne pouvait franchement pas la louper...
Inspiration...Expiration...  La rafale partit sans même qu'il s'en rende compte, et les balles ricochèrent tout autour de leur assaillant, sans même l'effleurer.

Putain...Il l'avait loupée. Il n'avait jamais été fin tireur, mais là, le Destin était du côté de la tatouée, il n'y avait aucune autre explication.

"Allez les gars, on monte au charbon ! FEU !"

Vladimir avait reprit le commandement de leur petit groupe de survivants, tentant le tout pour le tout dans une contre-attaque des plus désespérées. Les tirs nourris s'intensifiaient, leur permettant de rejoindre les barricades. Il fallait à tout prix gagner du temps pour que les autres parviennent à s'échapper...




Suite :
Sergueï Zinovieva
Date d'inscription : 15/12/2017
Messages : 87
Sergueï Zinovieva
Garde du corps - Lycaon
Mar 30 Avr - 20:44
Garde du corps - Lycaon

Passeport
Age :: 27 ans
Patronyme :: Yvanova
Surnom :: Seryoga
Nettoyage

On lui avait tiré dessus. On l’avait raté. Cette seconde information fut vite mise de côté. Des renforts avaient rejoint l’ultime survivant de l’escarmouche du trio. Mais Sergueï avait bien vu. Le canon scintillant d’un jeune homme pointé sur elle. Elle l’avait aperçu une seconde trop tard. La détonation avait déjà raisonné quand son cerveau envoya l’information à ses genoux de se baisser.

Elle aurait dû être perforée par les balles. Tombée contre le sol. Gigoter fébrilement dans son hémoglobine. Mais non. Les balles ne l’avaient pas touché. Impossible !

Tout est possible pour un grand guerrier.

Une voix. Une caresse. Intangible et imperceptible. Objectivement, rien d’étrange ne s’était produit. Pourtant, une douce chaleur l’avait enveloppé. Une chaleur qu’elle ne retrouvait qu’en de rares occasions, qui d’ordinaire lui apportait une certaine sérénité.

Vas-y, Seryoga.

Mais aujourd’hui, c’était différent. D’un geste vif, elle attrapa les épaisses cartouches de son fusil à pompe et les inséra dans celui-ci, délaissant son pistolet-mitrailleur déchargé. Une fois son fusil chargé, elle attrapa l’arme qu’elle avait vidée plus tôt pour permettre à sa comparse communiste d’elle aussi faire un carnage. Elle jeta un rapide regard au-dessus du couvert pour voir d’où venez les tirs et ses toutes nouvelles proies. Ils progressaient de couverts en couverts, avec énergie. Mémorisant les positions, elle se remit à couvert et dans le même mouvement, jeta son arme vide en direction des assaillants.

Tue-les tous, mon garçon.

La tatouée se servit de la diversion de son lancer pour sortir de son couvert et tirer dans les sacs de sable à proximité des gardes de la station. Deux tirs. Des grains de sable jaillirent dans un nuage translucide. La mercenaire de la Hanse sauta par-dessus son couvert et se mit à courir.

Elle sentait cette même présence l’envelopper, lui donner plus de courage, la pousser à déchiqueter ses victimes. Sans s’en rendre compte, elle laissa sa mutation se déchaîner. Électrisant ses muscles, les poussant au paroxysme de leur capacité. Elle se jeta contre le premier couvert qu’elle croisa. S’y réceptionna avec force et utilisa son élan pour se glisser contre celui-ci. Jambe fléchit, dos courbé, une main tenant son fusil à pompe, l’autre s’appuyant contre le sol pour la propulser.

Elle surgit aux côtés de Yuri, le jeune homme qui avait voulu mettre un terme à sa vie. Une détonation retentit. Le genou droit du garçon explosa.

Une main osseuse et noire d’encre armée d’un pied-de-biche trancha l’air. La pointe poussa le crâne de Yuri contre le sol. La violence des chocs fit céder la boite crânienne du garçon.

Le pied-de-biche remua la cervelle du garçon, broya son crâne puis se redressa, projetant une gerbe de sang. Il dégoulinait d’hémoglobine, qui, lui-même avait déjà souillé le corps tatoué de Sergueï qui, aussitôt son meurtre commis s’était jeté sur un couvert, l’utilisant comme tremplin pour se jeter sur un second homme. Elle lui donna un violent coup de pied-de-biche. La pointe se plantant dans l’épaule de l’homme, la déboîtant dans l’instant. Elle tira l’homme vers lui et plongea ses crocs dans son oreille. L’homme sortit un couteau. Une main lui attrapa l’autre oreille et le tira avec force – sa seconde oreille fut arrachée. Propulsé à terre et à sa merci, la Chienne glissa le canon de son arme dans la bouche de l’homme. Et lui fit sauter la cervelle.

La poitrine haletante, un sourire figé sur le visage, le corps de Sergueï bougeait au rythme de sa respiration.

Le corps tacheté de sang, elle n’avait plus rien d’humaine. Car elle n’était qu’une bête.
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