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Date d'inscription : 24/03/2017
| Lun 27 Mar - 17:05 "Après tout, nos armes actuelles ne sont-elles pas simplement le fruit de notre capacité toujours plus mortelle à jeter des pierres, comme le faisaient nos ancêtres voilà des millénaires ?" Anonyme, Métro de Moscou, 2018 Sommaire |
Date d'inscription : 24/03/2017
| Ven 5 Mai - 10:23 Point sur la situation technologique actuelle De façon générale, le confort de notre société pré-apocalypse n'existe plus. Plus d'internet, plus de communications rapides, plus de moyens de locomotion pratiques. La médecine est revenue à une base simple, avec un savoir qui se perd au fur et à mesure que les quelques moyens techniques miraculeusement sauvegardés finissent par dépérir. L'électricité est chère, produite avec des moyens mobilisant souvent des vies humaines conscientes de pouvoir mourir d'un moment à l'autre, et tout appareil électrique se revend à prix d'or. La plupart des stations pauvres s'éclairent à l'aide de petits feux de camp et d'ampoules rouges de secours, plus robustes et beaucoup moins onéreuses. Les armes sont vétustes malgré la robustesse des Kalachnikovs et leur simplicité de fabrication, et il n'est pas rare de retrouver sur le marché des armes artisanales fabriquées avec une redoutable ingéniosité, car après tout, les armes à feu restent une des conditions indispensables de la survie de la population du métro moscovite.
En d'autres termes, vous vous retrouvez dans une société post-apocalyptique, où chaque objet ou appareil complexe nécessitant une technicité ou des matériaux spécifiques se vend à prix d'or, ou n'existe tout simplement plus. Pensez-y alors lorsque vous équipez votre personnage ! Nous pouvons être tolérants, mais il faut que cela reste cohérent Les moyens d'éclairage : le feu/la lumière ▬ Le feu :Dans la plupart des stations, le feu est prohibé, et cantonné à certains endroits publics bien définis par les administrations centrales. En effet, de nombreuses stations ont déjà par le passé été rayées de la carte pour cause d'incendie - accidentel ou volontaire. Mais dans les stations les plus riches, capables de se protéger correctement d'éventuels dégâts causés par le feu, il est possible de faire du feu chez soi, tout en étant particulièrement prudent. NOTA : Le commerce du bois de chauffage est par conséquent un incontournable. A savoir que les bûches et les branchages noueux brûlent longtemps et font peu de fumée.▬ La lumière :Les ampoules standards coûtent cher, incroyablement cher, du fait de la complexité de leur fabrication et de leur rareté dans le métro - sans parler de leur coût énergétique. Ainsi, seules les stations les plus riches peuvent se payer le luxe d'éclairer leur station à l'aide d'ampoules standards. Et les seuls éclairages dignes de ce nom dont ces dernières se dotent sont les énormes projecteurs utilisés à l'entrée des stations afin d'en garder l'accès contre d'éventuels indésirables. Pour les autres stations, les ampoules les plus souvent utilisées sont des ampoules rouges à faible luminosité et à faible consommation, ainsi que les lampes à pétrole et/ou à gaz, ou tout autre moyen d'éclairage personnel. Cela provoque pour les habitants de ces stations une véritable accoutumance à la pénombre et à l'obscurité, qui se paie inévitablement par la suite lors d'une rencontre avec une lumière vive. En ce qui concerne les moyens portatifs d'éclairage, les lampes à dynamo sont particulièrement prisées par les voyageurs, les batteries des lampes torches et le combustible pour les autres lampes n'étant pas toujours donné. |
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| Ven 5 Mai - 10:57 Les technologies courantes ▬ Les moyens médicaux :Dans la plupart des stations, la médecine est rudimentaire, et bien souvent issue de la médecine militaire pratiquée et enseignée par les garnisons présentes dans le métro au moment du bombardement nucléaire. Par conséquent, et sans les moyens technologiques pour effectuer des opérations complexes, ne comptez pas sur une transplantation d'organes ou sur une chimiothérapie. Mais certaines plantes que l'on peut trouver dans le métro ou à la surface, fruits de mutations diverses, peuvent avoir des effets miraculeux... à vos risques et périls. ▬ Les armes blanches et les outils : Bien peu de gens se battent aujourd'hui à l'aide d'armes blanches, car leur efficacité contre les horreurs du métro est souvent très moindre. Néanmoins, "c'est toujours mieux que rien"... La plupart des stations à peu près équipées se sont ainsi débrouillées pour fabriquer des armes blanches, ou au moins les réparer. Souvent fabriquées à base de matériel de récupération, elles n'en restent pas moins redoutables. Certaines stations ont alors fait une spécialité de la fabrication et de la réparation d'armes blanches aussi bien que d'outils divers. Concernant les outils de tous les jours (marteaux, pelles, pioches, pinces, tournevis, etc.) la plupart des stations sont parfaitement capables de les produire et des les réparer. ▬ Les armes à feu :S'il y a bien une chose qu'on ne peut reprocher aux armes russes, c'est leur fiabilité à toute épreuve. Par conséquent, la rusticité des Kalachnikovs en fait une arme de choix encore très répandue dans le métro. Simples d'utilisation, de fabrication et à réparer, ces fusils d'assaut sont de véritables merveilles, même si leur calibre - pourtant capable d'ordinaire de percer la plupart des gilets pare-balles ! - n'est pas toujours efficace contre les peaux les plus épaisses des mutants les plus coriaces du métro. Le modèle de Kalachnikov le plus répandu est alors le vieux modèle à crosse en bois, datant de la période soviétique mais toujours fonctionnel. La plupart des armes dérivant de la Kalachnikov sont alors répandues dans le métro : fusils de précision et mitrailleuses par exemple. Certains fusils à culasse restent encore en service, tels que le mythique Mosin-Nagant, mais leur vétusté en font des armes assez peu utilisées en dehors que pour de la garde ou de la réserve. Les armes de poing ne sont pas en reste, et les Makarov et Tokarev restent des pistolets très répandus, notamment du fait de la facilité de production de leurs munitions. Néanmoins, les armes ne sont pas éternelles, et les habitants du métro moscovite ont dû apprendre bien vite à fabriquer leurs propres armes à feu. Souvent fabriquées à l'aide de bric et de broc et de matériel facilement récupérable dans le métro ou à la surface, de véritables petits génies se sont mis à produire des armes à feu simples et faciles à produire en nombre, mais bien moins efficaces que les Kalachnikovs ou que d'autres armes plus rares. Les grenades F1 : Ces grenades de conception russe sont issues des deux grands conflits mondiaux du XXème siècle. Elles sont les plus utilisées par les forces armées du métro car faciles à réaliser.▬ L'industrie :Tant que cela peut fonctionner avec de l'électricité hydraulique, ou avec une faible consommation énergétique, voire dans quelques cas avec la force des bras ou d'ingénieux systèmes dont le secret est jalousement gardé de ses créateurs, l'industrie est possible dans le métro de Moscou. Mais cela reste tout de même sacrément rudimentaire, et consiste la plupart du temps en de lentes et fatiguées chaînes d'assemblage ou en des presses hydrauliques usées. Quelques exemples pour se faire une idée : ∟ Fabrication de cartouches (petit calibre le plus souvent) ∟ Travail rudimentaire du métal ∟ Nourriture ("thé", conservation de viande, eau, etc.) ∟ Travail rudimentaire du tissu |
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| Ven 5 Mai - 10:58 Les technologies rares et recherchées ▬ Les moyens médicaux :Au sein des stations les plus riches de la Hanse, de quelques stations d'importance vitale de la Ligne Rouge, des quatre stations de Polis, voire en de rares stations indépendantes particulièrement riches pour diverses raisons, il est encore possible de trouver de véritables salles d'opération, des laboratoires pharmaceutiques modestes mais fonctionnels, voire des centres médicaux chargés d'étudier les moyens de soigner ou de tuer efficacement ses alliés ou ses adversaires. D'aucuns racontent d'ailleurs qu'au sein des stations gouvernementales, de véritables villes continuent de prospérer, et parmi elles, des cliniques dignes d'avant l'Apocalypse. La trinitine : Nitroglycérine sous forme médicamenteuse, utilisée comme traitement pour les problèmes cardiaques dont la quasi totalité de la production semble venir de Polis. On peut se voir refuser l'entrée d'une station si l'on en a sur soit.▬ Les armesLes derniers modèles de Kalachnikovs sont parmi les plus recherchés du métro moscovite, aussi bien du fait de leur modernité que de leur praticité. Il en va de même pour certaines armes étrangères arrivées miraculeusement dans le métro avant l'Apocalypse, le problème concernant le plus souvent leurs munitions (pour peu qu'elles diffèrent des cartouches habituellement employées dans le métro). Certains modèles anciens d'armes de poing sont également recherchés, du fait de leur robustesse et de leur puissance d'arrêt malgré leur vétusté. Mais certains prototypes expérimentaux traînent également ici et là dans les tunnels, abandonnés par Dieu sait qui, et au maniement parfois complexe mais presque toujours particulièrement redoutable. Ces armes sont cependant le fruit de nombreuses convoitises, et ne sont pas toujours très sûres à l'emploi. Méfiez-vous en. - Précision générale:
En ce qui concerne les technologies rares et recherchées, libre à vous de laisser parler votre imagination, tant que cela reste dans le contexte du forum. Néanmoins, venez d'abord en parler au staff, en particulier au vieux Gueorguï, si vous décidez de créer quelque chose afin d'éviter toute confusion !
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| Ven 5 Mai - 10:59 Les ressources énergétiques Selon quelques cas, l'énergie produite à partir de chaleur peut être utilisée, notamment si les réserves de combustible sont abondantes et / ou aisément produites. Le combustible peut alors être le bois, ramené de la surface par quelques stalkers assez intrépides pour s'approvisionner dans les forêts apparues à la surface. Le bois de ces nouveaux arbres, dense et noueux, est en effet particulièrement intéressant du fait de ses qualités de chauffage et de sa lente combustion. Gare cependant aux fumées qu'il faut savoir évacuer vers l'extérieur, si l'on ne veut pas prendre le risque de respirer des particules irradiées.
L'énergie du métro moscovite est cependant produite à partir d'énergie hydraulique dans les trois-quart des cas. Certaines stations, relativement proches d'un cours d'eau suffisamment puissant pour faire fonctionner des turbines, profitent en effet de ces sources d'énergie inépuisables pour produire leur propre électricité et revendre l'excédent aux stations capables de le payer. Cette méthode est néanmoins coûteuse en matériel et en vie humaine : les infrastructures sont souvent détériorées par le temps, les intempéries ou les créatures, et les personnes envoyées pour les réparer sont particulièrement exposées à toutes sortes de menaces.
Il existe des rumeurs selon lesquelles un petit réacteur nucléaire serait encore en état de fonctionnement, quelque part dans le métro ou à proximité de celui-ci. Mais rien ne vient corroborer cette thèse, si ce n'est l'extrême probabilité que l'ancien gouvernement russe n'aurait pas laissé le gigantesque abri atomique qu'est le métro de Moscou sans une puissante source d'énergie pour l'alimenter. Cruelle ironie cela dit, si cette rumeur s'avère vérifiée...
En de rares cas, l'énergie mécanique humaine est employée afin de générer de l'électricité à l'aide de dynamos artisanales. Nul besoin de préciser que le rendement d'un tel procédé est assez faible, et ne saurait donc être généralisé à l'ensemble des stations du métro - notamment car le problème du stockage de l'électricité reste une question épineuse. Mais gardez à l'esprit que pour un usage personnel, ou pour monter une petite affaire, cela peut souvent dépanner !
Enfin, des études au sein de Polis seraient actuellement en cours afin d'installer des éoliennes artisanales à la surface, tout comme des pourparlers avec les différentes factions qui pourraient y avoir un intérêt - réparation, protection, financement, etc. Mais rien ne dit que ce projet verra le jour, d'autant plus lorsque les préoccupations politiques gangrènent tout projet scientifique d'envergure. |
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