Alors elle marche avec ceux qui sont déjà morts, sous la lune et le soleil, au profit des puissants de Polis, pour le compte des riches de la Hanse, sous la bannière rouge des inflexibles du parti. Peu lui importe la couleur du drapeau, tant qu'il n'arbore point celle du Quatrième Reich.
Baroudeuse inflexible, l’inconfort de la surface coule dans ses veines, il est l'objet de sa quête, il donne un sens à ses croyances, il est le lit des vérités anciennes s'imposant au nouveau monde.


Ses iris brillent d'un bleu saisissant, celui des océans et des mers glacés du nord que les habitants des souterrains ne peuvent que se complaire à imaginer. Son regard frappe et perce celles et ceux qui le croisent, il se fait cependant aisément rieur, si bien qu'on devinerait sans peine le sourire qui lui barrent les lèvres même sous un balaklava. Voilà, avant tout, ce que retiennent d'elle les autochtones.

Outre ce regard, elle arbore une peau hâlée, contrairement à ses comparses des sous-terrains au teint trop pâle entretenu par la pénombre des couloirs et des stations à peine éclairées. Son visage aux traits agréablement fins est encadré d'une longue chevelure hors du temps. Son cheveux se fait poivre-sel, des mèches blanchissantes entremêlées aux grisonnantes, rares sont les tons sombres. Une parure qui jure sans aucun doute possible avec ses traits ardents et vifs, qui casse avec la jeunesse de sa peau et le vermeil de ses lèvres.

Elle est un drôle d'oiseau, si bien que ses proches l'appellent Ptitchka, « petit oiseau », depuis toujours. Une appellation pleinement embrassée et assumée, en témoigne le petit et discret tatouage à l'encre noire, symbole volatile, gravé sous son sourcil.

Son corps est à l'image de sa vie, mis à l'épreuve, encore et toujours. Ses muscles sont fins mais dessinés par l'entrainement comme par l'aventure et le combat. Seulement peu ont l'occasion de le constater, car Sasha porte d'amples vêtements laissant peu de place à la féminité de ses courbes. Treillis militaires, vestes et gilets de combat couvrent son corps, tant et si bien que lorsque son visage est caché on peut la prendre pour un homme au premier coup d’œil.



Sa méfiance se rapporte à l'aulne de sa gentillesse, car voilà bien des années que sa candeur fut chassée et vaincue par l'âpre et implacable réalité. Tourmentée par la dualité de ses forces aux antipodes l'une de l'autre, elle oscille entre deux mondes sans qu'aucun ne l'accepte pleinement.
Mais rien ne peut entamer sa foi en l'Homme. Alors elle respecte à défaut de sourire et sympathiser, s’accommode et obtempère autant que faire se peut. Pourtant, elle reste secrète, ses motivations trop profondément enfouies dans son esprit. Et si elle parle de temps à autre des anciens dieux, profère savoirs et conseils, toujours elle tait leur provenance réelle.

Ceux qui la fréquentent la dise agréable, prompte à s'opposer à la dureté des uns, preste à barrer le chemin de ce qu'elle estime injuste et superflu. Et bien sûr, trop têtue pour ne pas se retrouver dans la panade. Forte de ses convictions auxquelles elle ne déroge pas, elles font de Sasha une personne fiable et honnête, fidèle et sincère.

Sasha fut entrainée par son oncle, spetsnaz avant la guerre et devenu ranger après, tout au long de sa prime jeunesse, ayant parfois même profité de la précieuse expérience de ses camarades de Polis les plus proches. Ainsi elle devint une combattante, une survivante. Du combat rapproché au maniement et entretien des armes en passant les techniques de combat en espaces confinés, Sasha a toujours marché dans les pas de cet oncle qui lui fut plus un père qu'autre chose.

Compte tenu de son gabarit, le systema lui permet de se dépêtrer face à des agresseurs plus puissants et moins expérimentés. Ce qui lui manque en force, elle le compense par sa dextérité et son adresse, la précision de ses coups et de ses tirs, car les armes à feu sont sa prédilection.
Par l'entrainement et l'étude du combat, elle a développé quelques notions de sabotages et de démolition, mais surtout à cheminer en terrain hostile, analyser et utiliser la topographie à son avantage. Elle s'est rompue aux techniques de surveillance et de patrouille, à se camoufler et se dissimuler, aux premiers secours.
Nikita lui a appris le morse, dans sa version cyrillique, mis au point par les nihilistes jadis persécuté par les Tsars, cependant rares sont ceux qui le connaissent aussi et son utilité reste ainsi sujette à débat. Tout aussi rarement utile, lors de certaines sorties en groupe, elle a eu l'occasion de conduire de petits véhicules terrestres.

Quant aux mystères de la surface, son regard sait en reconnaitre les pistes, les dangers et les terrains de chasses. Elle connait les odeurs de la mort, sait discerner la bête du prédateur. L'hiver nucléaire recèle bien des secrets qu'elle tend à vouloir maîtriser, les marécages enneigés et radio-actifs sont le lit d’intrigantes formes de vie que l'on se doit de respecter et d'apprivoiser.


Lorsqu'il s'est retiré, l'oncle de Sasha lui a légué son AK-103, bien entretenue et équipée d'un viseur PK-06 et d'une poignée verticale sous le garde-main, ainsi que son couteau de combat, un Katran-1S qu'il tenait de son propre père. Elle possède aussi un Makarov 6P9B équipé d'un suppresseur commençant à se faire vieux. Sasha garde par ailleurs toujours une cartouche de 9x18 dans une des poches intérieure de sa vaste, la « dernière balle » comme elle l'appelle.

Outre cela, sa garde-robe est peu fournie et se compose d'habits adaptés à ses activités. Débardeurs, treillis, vestes et manteaux militaires à capuche, un gilet par balle ainsi qu'un gilet tactique où sont stockés chargeurs et grenades artisanales. Il va sans dire qu'elle ne sort jamais sans son sac à dos, contenant vivres et munitions, équipements de premiers secours et filtres, servant aussi à stocker ses trouvailles et trésors. Une corde munie d'un grappin est accrochée sur le côté de son sac, un objet bien plus utile qu'on ne pourrait le penser.
Elle possède évidemment une dynamo pour recharger sa vieille lampe, outil indispensable dans le métro, ainsi qu'une lampe tactique dont la pile est morte depuis plus de 20 ans, mais qu'elle considère être un porte-bonheur.


Sasha respire la santé, bien plus que les pâlots des sous-terrains. Cependant, son corps souffre souvent de blessures, elle s'écorche, se griffe et se cogne régulièrement.
Ses plus vilains souvenirs sont les cicatrices de son dos et de sa cuisse droite, respectivement une longue griffure animale et les marques d'une ancienne morsure qui lui furent presque fatales.





Les signes du passé révolu, oublié et dévoyé. Ce que les uns et les autres appellent communément « légendes » sont pour Sasha des vérités. Elle les pourchasse inlassablement, en quête d'un savoir mystique, d'un moyen d'apprivoiser cette réalité détestée de tous.

Les jeux de cartes, de hasard et d'adresse, sont un passe-temps qu'elle affectionne particulièrement. Les livres sont une échappatoire extraordinaire, parfois elle en oublie la pénombre et les sifflements incessants des néons, jusqu'à que s'occulte le mal des profondeurs. Sasha connait aussi un morceau de guitare, mais ne possède pas l'instrument.

▬ Age : La trentaine me pend au nez :(
▬ Avez-vous lu le règlement ? Vi.
▬ Système de jeu choisi : Pan ! La roulette è_é

▬ Surnom : Sasha
Passion, loisirs : Le RP pardi, sinon euh... Le Seigneur des Anneaux !

▬ Comment avez vous découvert le forum ? Google !
▬ Des suggestions ? Quelque chose à dire ? Un dernier mot ? J'en ai toujours des tonnes, mais vu que je viens d'arriver je vais les garder dans mon sac à blabla pour plus tard !