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Tiago Te
Invité
Ven 13 Mar - 23:20
Présentation:

Hrp : Avant de commencer je préviens tout de même que ce perso a un langage particulièrement grossier...



Putains de ruskoffs !! Je l’avais pourtant bien dit que c’était une idée de merde d’aller dans ce pays gelé !! Moi j’suis latino ok, c’est pas fait pour moi ces endroits où on s’les gèle !! Alors si les meufs étaient canons, ça pourrait être intéressant (pour les réchauffer entre autre) mais EN PLUS il a fallu qu’une connerie d’explosion nucléaire nous tombe sur la gueule !! Et j’me retrouve coincé dans ces tunnels puant le rat mort, à m’engueuler non stop avec le premier connard qui croise mon chemin.

- "Allez c’est bon là, filez moi vos flingues et vos saloperies de combinaisons dégueulasses et j’y r’monte là haut chercher vos…. Vos quoi ?"

En vrai j’m’en branle de ce dont il y a besoin. Tout ce que je veux, c’est bouger. Bouger de cet endroit où je suis en train de virer totalement taré. Azy j’suis pas fait pour vivre là dedans !! J’ai besoin d’espace ! De plages ! De meufs en maillots de bain !!!

- "Alors les losers, qui est-ce qui a suffisamment de couilles pour remonter avec moi à la surface ?! Mais j’vous préviens, pas d’boulets dans mon équipe ! J’veux des mecs prêts à dégommer du mutant ! Des gars qu’hésitent pas à appuyer sur la détente pour sauver le cul des potes. Pas des fillettes qui vont pleurnicher à la plus petite écorchure !"

Et tout en faisant mon super discours de super leader, j’attrape l’équipement nécessaire pour me rendre à la surface, attendant que des bonnes âmes se dévouent (mais avouez, tout le monde doit rêver de pouvoir me suivre aveuglement).

Donc, on récapitule. Une combinaison intégrale (je dois avoir l’air ridicule là-dedans mais je vais éviter d’y penser, je serais capable de l’enlever sur un coup de tête…), deux gros guns, des munitions, un poignard, deux grenades et un masque pour respirer. Eh bah, avec ça on ne risque pas de rentrer les mains vides !
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Stilgar
Invité
Sam 14 Mar - 14:33
Hoy hoy hoy :


     Il y a des affaires plus mauvaises que d’autres. Pourtant, ça commençait bien, pour Rosalina : une visite de courtoisie à l’ancienne ponte des services secrets est-allemands chez qui elle avait passé une bonne partie de sa jeunesse, et au passage, un échanges de bons procédés : des P90 belges et quelques mallettes de yuans pour corrompre du fonctionnaire contre des blindés soviétiques, qui finiraient probablement dans les mains de quelque dictateur d’Afrique subsaharienne.
     Et voilà qu’alors qu’elle prenait le métro pour se rendre dans la datcha de son commanditaire – elle aurait pu prendre un taxi, mais visiter les souterrains de Moscou était une partie de l’attrait du voyage en soi – l’impensable était arrivé. L’ennui, avec la guerre thermonucléaire globale, c’est qu’elle est déclenchée et perdue en moins de cent secondes. Si elle avait su, elle aurait filé à son jet privé, et se serait envolée pour l’Atlantique, les missiles nucléaires ne visant que rarement la haute mer.
     Il n’empêchait, après la terreur et l’horreur qui venaient avec l’idée d’être une des dernières survivantes de l’humanité, vinrent des considérations pratiques. L’intégralité du monde avait-il été anéanti de la sorte ? Probablement pas. Seulement les zones les plus peuplées. Aussi, quand un jeune Latino avait proposé de foutre le camp, Rosalina était tout de suite sortie du rang. Il n’avait pas fallu longtemps pour qu’elle rétablisse un certain confort économique – des armes de la qualité d’un P90 étant très demandée, elle avait vite échangé toutes celles contenues dans sa valise d’échantillons, moins un –, et puisse s’équiper convenablement. Tenue anti-radiation, certes, dans laquelle elle avait l’air particulièrement tarte, un des pistolets-mitrailleurs qu’elle trimbalait, donc, et une petite folie ; un RPG-7, lance-roquette soviétique qu’elle connaissait très bien, pour en avoir vendu des conteneurs entiers à Al-Qaïda. ET contrairement aux vendeurs de cigarettes, elle testait les produits qu’elle proposait.
     « J’en suis. Que tous ceux qui veulent quitter Moscou nous accompagne. »
     Ça promettait un long voyage, mais qui devait être tenté. Avec de la chance, peut-être trouverait-on une automobile encore en état de marche à l’extérieur.
     « Par contre, jeune homme, je ne suis pas sûre que vous soyez le plus apte à prendre le commandement. »
     Chassez le naturel, il revient au galop.
     « Je n’ai certes pas une grande expérience dans le combat, mais plus que suffisante dans les armes et le commandement. Dans l’intérêt de tous, je vous demanderais de cesser de jurer et de ne pas faire l’écervelé à vous jeter dans le danger. Ah, et au fait, je m’appelle Rosalina Ngwenya. »
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Paz NRP
Invité
Dim 15 Mar - 13:51
Petite introduction:

Viktor leva la tête des composants électroniques qu’il était en train de bidouiller dans un coin de l’immense tunnel quand un type commença à hurler dans tous les sens à deux pas de lui. Eh ben, il était bien remonté, lui. Une expédition à la surface, hein ? Viktor se passa les mains dans les cheveux, indécis. Il serait bien sorti essayer ce sur quoi il travaillait depuis des jours : un fusil à pompe qu’il avait réparé avec les moyens du bord. Enfin il espérait.

Avant qu’il ait pris une décision, une femme à la peau noire – il avait encore du mal à s’y habituer mais il y en avait un certain nombre ici – se proposa d’accompagner le sale type. Elle avait l’air plus futée, le genre à garder son sang-froid et à savoir prendre des décisions. Bon… Ca pouvait se tenter. Viktor sauta sur ses pieds et enfila rapidement sa combinaison. Puis il saisit son arme et courut rejoindre les autres volontaires.

J’viens aussi ! J’sais pas trop c’qu’on va chercher mais j’ai un nouveau truc à tester, justifia-t-il en levant son fusil. Puis, se tournant vers Rosalina. J’surveillerai vos arrières M’dame. Pas que j’crois qu’vous vous en sortirez pas bien toute seule, hein, j’suis pas d’ce genre-là, moi ! Mais on a toujours besoin de renfort, là-dehors.
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Tiago Te
Invité
Mar 17 Mar - 9:05
Si je suis d'abord assez sceptique de voir une meuf se lever pour se porter volontaire (mais soit, on va dire qu'on vit dans des conditions spéciales en ce moment) je ne peux que froncer les sourcils lorsqu'elle fait état de ma non aptitude au commandement...

- "Si t'as les oreilles trop pures pour entendre jurer, alors tu ferais mieux de rester à faire la cuisine avec les autres gonzesses."


Comme si j'allais surveiller mon langage. Cela dit, le nom sous lequel elle se présente ne m'est pas inconnu. Et avec une telle couleur de peau (qu'on voit à peine dans ces tunnels) le rapprochement est vite fait. Sans compter qu'elle parle d'armes. Mais mon attention est très vite attirée ailleurs lorsqu'une seconde silhouette se lève.

Un mec cette fois, ce qui me rassure un peu. J'ai pas envie que la conversation principale tourne autour de la manucure. Mais en fait, on dirait bien qu'il ne nous accompagne que parce qu'il est in love. Non mais écoutez le. "Je protègerai vos arrières et gnagnagna". Affligeant.

- "Ouais ouais c'est ça, allez, tu pourras draguer autant qu'tu veux quand on sera rentrés, mais on plus important qui nous attend."

Et puisque les deux volontaires qui m'accompagnent ont l'air prêts, je prends la direction de la sortie. J'en ai vraiment marre de ce souterrain, il est grand temps de voir à quoi ça ressemble là haut ! Depuis combien de temps je n'y suis pas retourné ?!

- "Sinon, moi c'est Tiago Marquez. Et puisqu'on doit faire équipe, je ne ferai rien qui vous mette en danger. Pas sans bonne raison."

Et vive la bonne ambiance.
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Stilgar
Invité
Mar 17 Mar - 23:17
     Ce serait mal connaître Rosalina que de croire qu’un jeune Latino pourrait l’impressionner de quelque manière que ce soit. D’autant plus qu’elle sait de qui il s’agit ; un des anciens camarades de classe de son neveu. Une rapide recherche dans ses souvenirs lui permirent de retrouver ce qui disait le courriel le décrivant : « Fait le boulot, intelligence limitée, mais suffisante pour des tâches simples et expliquées clairement. » Elle aurait ajouté : « Penser à utiliser la psychologie inversée. »
     Et il y avait donc un autre jeune homme qui allait les accompagner. Elle se tourna vers lui :
     « Mon petit, dans le doute, faites ce que je vous dis, pas ce que l’autre vous commande. Je peux vous faire sortir de là en vie, à condition que vous ne fonciez pas dans le tas comme l’autre tête brûlée. »
     Et c’est sur ces sages paroles qu’elle emboîta le pas à Tiago – celui qui passe le premier prend généralement la première balle.

     L’extérieur était tel qu’on aurait pu se l’imaginer après une frappe nucléaire : des ruines calcinées, couvertes de neige radioactive, d’une brume épaisse, et d’une obscurité rampante.
     « Compagnons, de deux choses l’une. Ou M. Marquez fait un boucan pas possible et allume sa lampe, et M. Malychko et moi-même profiterons de cette diversion pour fuir, ou M. Marquez n’en fait rien et reste discret, et nous aurons une chance de survivre tous les trois. Regardez au sol. »
     On y voyait distinctement des traces de pattes dans la neige. De griffes, énormes, qui auraient pu arracher une tête humaine d’un coup.
     « Nous ne pouvons respirer cet air, mais cela ne veut visiblement pas dire que rien ne le peut. M. Marquez, passez devant, pour des raisons de sécurité – celles de nous deux, ou du groupe tout entier, à vous de voir. Je vous rappelle que nous cherchons une voiture. Le mieux serait d’aller avec jusqu’à Odintsovo, dans la banlieue. Il y a une base militaire, là-bas, et donc, tout ce qu’il faudra d’armes, d’équipements, et surtout, de véhicules. »
     Mm.
     « Et ne me demandez pas pourquoi je sais ça. »
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Paz NRP
Invité
Ven 20 Mar - 18:11
Viktor avait beaucoup de mal à se retenir de ricaner. Dans le duel des egos, Rosalina - enfin, Mme Ngwenya - était clairement en train de rétamer l’autre gros bras. Enfin, Tiago. Il avait ri dans barbe quand Tiago avait essayé de le provoquer lui (il était plus un gamin pour se laisser toucher par ce genre de vannes), et ri encore quand Mme Ngwenya lui avait rabattu son caquet. Rien que pour le spectacle, ça valait le coup d’avoir suivi ces deux-là.

Sans cesser de suivre le passionnant échange de piques, il regardait dans tous les coins à la recherche à la fois de créatures bizarres – et potentiellement mortelles – et de tout ce qui pourrait se révéler utile. Pour l’instant pas grand-chose, mais c’était normal si près de leur camp de base. Le souci, c’est que plus ils s’éloigneraient, et plus leurs ennuis potentiels pouvaient devenir dangereux.

- Dites, m’dame, elle est loin, cette base militaire ?
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Tiago Te
Invité
Dim 22 Mar - 13:02
Je sens qu'ils vont vite me taper sur le système les deux autres là. Mais il faut dire que rester enfermé dans ces sous-sols aussi longtemps n'a pas amélioré mon manque de patience légendaire. Je respire un grand coup pour éviter de péter les plombs après seulement deux minutes et avance en silence jusqu'à la sortie.

Mais si j'espérais secrètement que l'air extérieur puisse me remettre les idées au clair, il n'en est rien. Le spectacle qui s'offre sous mes yeux a de quoi me comprimer la poitrine. Et pas seulement à cause de la qualité de l'air ambiant. Heureusement, le moment nostalgie se stoppe bien vite quand j'entends la voix désagréable de mamie negra.

- "Ouais, bah à ce rythme c'est fort probable que vous vous retrouviez à deux très rapidement."

Non je n'suis pas vexé. Juste un chouia vénère. Mais je dois reconnaitre que ce discours sur des armes potentielles et un camp militaire réussi à m'intéresser suffisamment pour que je ne m'emporte pas pour de bon. De toute façon, ce n'est effectivement ni l'endroit ni le moment.

J'ignore superbement la remarque du gamin qui doit en fait être à la recherche de l'amour maternel, pour continuer à avancer dans cet environnement hostile. Chaque pas demandant une énergie conséquente, engoncé dans cette tenue ridicule, je fais preuve d'une discipline qu'on ne pourra pas me reprocher, puisque je ne sors pas le moindre mot jusqu'à ce que les ruines de ce qui devait effectivement être un camp militaire se dessine au loin.

Mais si notre progression au milieu de cette étendue dévastée s'est faite relativement sans encombres, le cadavre d'une créature que je ne saurais nommer, transpercée de nombreuses balles, laisse penser que la suite ne sera pas aussi tranquille.

- "On dirait bien qu'on n'est pas les premiers à passer par ici pour récupérer des armes..."
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Stilgar
Invité
Mer 25 Mar - 0:32
     Le voyage fut assez tranquille. Une fois la voiture trouvée, et après que toute discrétion se fut enfuie – et c’était déjà un exploit que le bruyant Tiago ne l’aie pas déjà faite décamper – quand le moteur avait été allumé, Rosa ne dut que vider trois chargeurs – au prix où sont les balles de 5,7×28, c’était un crève-cœur à chaque rafale –, lâcher deux grenades et tirer cinq fois au lance-roquette pour dégager la voie des indésirables mutants.
     Ils arrivèrent enfin à la base promise. Rosalina ne savait certes pas piloter de char T-34. Mais comme on dit dans le milieu des capitalistes ; fake it ’til you make it.  
     « On dirait bien, en effet, M. Marquez. Mais, si je ne me trompe pas… troisième hangar sur la gauche… M. Marquez, veuillez éliminer ce monstre radioactif à neuf jambes pendant que j’essaie de me rappeler du chemin, vous serez bien urbain, et il ne faudrait pas que votre kalachnikov ne serve qu’à faire joli… Ah, ça me revient, c’est celui au bout de l’allée, avec la cinquantaine de monstruosités ailées en face, là. Et le code… La date de naissance de sa fille ? Non, plutôt la date de son mariage, ce bon vieux Boris a été promu général juste après. M. Malychko, voudriez-vous m’aider à pousser ces portes ? »
     Et pendant qu’il se tapait tout le boulot, Rosalina essayait de se souvenir de ses ballades sylvestres, en blindé T-55, en compagnie d’un lieutenant-colonel nord-coréen qui avait tout fait pour la draguer. C’était la seule fois où elle était effectivement entrée dans un char soviétique, elle avait pu testé quelques manœuvres de base.
     « M. Marquez, vous prenez la tourelle, M. Malychko, vous êtes petit, je vous bombarde donc chef de char. Grimpez à l’écoutille, et indiquez-moi les directions à prendre, je n’y verrais rien une fois aux commandes à l’intérieur. »
     Effectivement, un papier avait été collé sur sa carrosserie, indiquant sa date de fabrication :
     « 1944, une très bonne année. »
     Et elle ne disait pas cela que parce qu’elle avait déjà bu un vin de ce millésime.
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Paz NRP
Invité
Mer 25 Mar - 21:05
C’était tellement surréaliste que Viktor commençait à se demander s’il n’était pas en train de rêver. Ils pilotaient un foutu CHAR ! Ou plutôt, la redoutable femme qui avait pris la tête de leur petite expédition pilotait ce char. Lui se contentait d’indiquer des directions, mais c’était assez pour qu’il se sente euphorique. Il avait envie d’éclater de rire à chaque abomination écrasée par leurs chenilles ou pulvérisée par leur canon. Ça n’avait plus rien à voir avec son fusil bidouillé, c’était des milliers de fois mieux, même si ce n’était pas lui qui tirait mais cet abruti de Tiago.

Ils eurent bien moins de mal à sortir du camp qu’à y entrer, bien que les indications de Mme Ngwenya leur aient quand même considérablement facilité les choses à l’aller. Viktor commençait à soupçonner que cette femme n’était pas n’importe qui avant l’apocalypse, mais honnêtement pour le moment, il s’en fichait. Il rentra la tête à l’intérieur du char pour hurler :

- On va où d’ailleurs m’dame ?

Les indications leur firent parcourir plusieurs grandes artères. Les créatures attirées par le bruit d’enfer de leur engin et des tirs de Tiago se bousculaient soit pour les fuir, soit pour les attaquer avec une rage rendue ridicule par la supériorité de leur équipement. Viktor souriait toujours comme un idiot dans sa combinaison. Il hurla à Tiago :

- Fais-toi plaisir ! Ca grouille tellement qu’tu peux même pas les rater !
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Tiago Te
Invité
Mer 1 Avr - 11:39
Que ma kalach ne serve qu'à faire joli... ? Putain j'lui enverrai bien une rafale en pleine gueule pour lui montrer c'que ça fait mais... Non, clairement, ce ne serait pas très urbain. Et je suis un minimum civilisé moi !

- "Rah, c'est bien un truc typique du XXIème siècle ça. Laisser les meufs prendre des décisions. Des négras en plus. Super l'évolution. Et après on s'étonne qu'on s'retrouve dans un tel merdier."


Ne me souciant pas réellement de la nature misogyne et probablement raciste de mes mots, je me tourne vers la bestiole à éliminer. Depuis que je suis bloqué sous terre, j'ai eu le temps de m'habituer à ces fusils d'assaut. Il ne me faut donc pas très longtemps avant de dégager la zone.

En revanche, je dois bien admettre que se retrouver dans un char c'est carrément la classe. Et être en plus aux manettes de cet énorme canon... Ouais, c'est grave jouissif !! Sauf quand l'autre emmerdeur inutile de première tente de s'la ramener. Dommage, j'avais presque réussi à oublier son existence.

- "Azy, contente toi d'lécher le cul à la daronne là et vient pas m'briser les couilles ! J'te jure j't'éjecte de c'char et j'te roule dessus si tu continues !"

Nan mais ça va, j'y peux rien s'il nous fait un Œdipe tardif Julot ! J'suis déjà bien assez sur les nerfs comme ça, pas besoin de me chauffer plus ! D'ailleurs, tirer à tout va sur ces erreurs de la nature me fait grave du bien ! Sérieux, à quoi bon jouer à des jeux videos quand on peut voler un char Russe et pulvériser des monstres exposés depuis trop longtemps aux radiations ?!


Hrp:
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Stilgar
Invité
Dim 5 Avr - 2:56
     Les propos de Tiago ne choquaient pas Rosalina outre mesure. Quand on vend des armes à des chefs de guerre afghans qui prononcent tous les quatre matins des fatwas contre toute femme se mêlant un peu trop de politique, et qu’on peut prendre un bain de soleil sur les rivages somaliens contrôlés par l’Union des tribunaux islamiques avec un maillot sans haut pour seul vêtement, on comprend vite que le discours et l’action sont deux choses différentes. Tiago, comme tous ceux qui venaient bouffer à son râtelier, se répandait en bravades pour sauver la face, mais exécutait ses ordres, au risque de se faire taper sur les doigts.
     « Monsieur Marquez, veuillez cesser de suggérer la défenestration de notre chef de char. Sans parler du fait que vous vous heurtez à une réalité technique bien cruelle ; il n’y a pas de fenêtre, dans un T-34. »
     L’enthousiasme de son compagnon russe était tout de même bien plus agréable.
     « Chers amis, je vous suggère d’aller dans un endroit que même le plus méticuleux des dirigeants n’irait pas frapper d’un missile nucléaire tant c’est inutile, au vu des capacités militaires infimes de ses ressortissants. Je veux bien sûr parler de la Suède. Depuis Moscou, avec une vitesse moyenne de 45 km/h… On devrait arriver en Estonie en une journée, et à partir de là, prendre le bateau. »
     Ça allait être un voyage particulièrement inconfortable. Surtout pour Rosalina, qui à cause de la chaleur avait dû enlever sa veste – dont le prix était supérieur à celui des possessions terrestres et organes de l’ensemble des passagers de ce véhicule – et se retrouvait déjà couverte de cambouis.



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