- Les dés ont désigné le champion de Madelle pour commencer le RP - Vous avez 3 jours pour faire 5 réponses chacun, soit un total de 10 réponses. - L'épreuve prend fin à minuit tapante, le dimanche 15 mars. - Les réponses sont plafonnées à 350 mots. - Pensez à présenter lors de votre 1ère réponse en hors rp votre personnage et votre univers en quelques lignes. - Évitez les fiches de code peu lisibles (police d'écriture trop petite, écriture blanche sur fond gris) et songez au confort de lecture pour ceux qui vont devoir tout lire.
LeFollet
Invité
Sam 14 Mar - 11:01
Apokalipsis segodnja
Le Follet et Madelle:
Madelle est né à partir d'un arbre et du chaos qui l'entourait. Les peuples se sont élevés au coeur même des éléments. Les Héléos dans l'eau, les Liares du feu et les Humains de la terre. Il n'existait que la Vérité de la déesse Mère jusqu'à ce qu'un humain en particulier la brava. Ce mage fonda la confrérie Récleyès et avec elle sa Vérité (magie) corrompue. Cette confrérie détruisit l'Arbre de vie, ce qui a pour effet d'affaiblir les Vérités des autres peuples.
Le Follet, de son vrai nom Mealladh (Ladh) Ar'Hyat, est un Liare exilé. Il est caractérisé par un esprit instable, prompt à démence et à la violence, qui ne cherche qu'à se distraire. Il n'en est pas mauvais pour autant, juste chaotique, et chacune de ses actions trahit cet état d'esprit. Comme tous les Liares, il contrôle le feu, et il est de plus le dragonnier enthousiaste d'un immense monstre à écaille : Onyx.
Le Follet se plaqua contre un immense pilier de métal, maintenant sa lance contre lui en une posture défensive. Il jeta un bref coup d'oeil derrière lui : rien. Personne. Une odeur de feu, de métal et de rouille flottait dans l'air.
C'était une odeur d'escarmouche.
Ladh n'avait pas peur, cette émotion appelait à une rationalité qu'il ne possédait pas. Au contraire, un sourire enthousiasmé barrait son visage, étirant ses lèvres fines pour découvrir ses crocs pointus. Toujours derrière le pilier de métal soutenant l'imposante carcasse d'un manège éventré, le Follet comptait bien sur le couvert végétal pour dissimuler sa haute silhouette à son assaillant. Les recoins ne manquaient pas dans cette forêt d'ombre et de limaille, un refuge idéal pour les créatures affamées et pour les Liares belliqueux, aussi Ladh ne faisait-il aucunement confiance à ce silence qui le cernait innocemment. Il savait ce qu'il avait vu, et cela ne ressemblait nullement à une des statues brisées qui peuplaient la forêt et dont le mutisme, quant à lui, n'était pas feint.
Le Follet était certain d'avoir croisé un ours.
Attention : pas un ours ridicule comme ceux qui peuplaient autrefois la forêt des Mirlis. C'était un monstre aussi haut que large, à la peau purulente et à la mâchoire anormalement épaisse. Le Follet avait l'ouïe fine, aussi avait-il entendu son pas lourd avant de deviner sa silhouette. Le temps s'était figé, et lorsque Ladh avait croisé le regard torve de l'animal, son sang avait rugi de ravissement. La perspective de combat et d'amusement était trop grande pour être ignorée.
Il voulait tuer cet ours.
Mais le traqueur était aussi traqué. Aussi, un craquement à sa droite attira toute son attention. Près d'un bâtiment empalé par un chêne, les herbes s'agitaient. Les mains de Ladh devinrent brûlantes et le rouge de son regard prit un éclat de pure ardeur. Il quitta son avant-poste et se faufila entre les arbres d'un pas prédateur. Il avait soif d'affrontement, de souffles brisés et de grondements contenus.
Quelle ne fut pas sa déception lorsque dans la pénombre il n'aperçut qu'une silhouette humaine. Et pas n'importe laquelle.
Ladh se souvint alors de la mission qui lui avait été assignée, à lui et à cet humain qui lui faisait face. De l'apocalypse qui avait ravagé son monde. Du camp de survivant qu'il avait rejoint par besoin de compagnie. D'Onyx qui avait disparu.
Il soupira : il avait vraiment envie de tuer cet ours.
Mots : 361
Nazrim
Invité
Sam 14 Mar - 16:13
Nazrim Dariussi
Apocalypse Now !
Ilukaan [HRP]
Le contexte IRP:
Ilukaan est une école de Magie international situé au Canada, qui accueille donc des élèves du monde entier leurs proposant des cursus magiques de la première à la septième année puis un cursus universitaire adapté à leurs envies et leurs rêves d’avenir, accompagné par un corps professorale d’élite, trier et engagé par un Directeur haut en couleurs nommé Vincent Leroy.
Le contexte HRP:
Ilukaan est donc un Forum Multi-fandom basé sur l’univers Magique crée par JK Rowling (auteur des sagas Harry Potter et Les créatures Fantastique) mais dont l’école et les maisons sont entièrement originales. C’est aussi un Forum où l’on mêle RPCB et RP-Post.
Nazrim Dariussi:
Nazrim est un professeur de sortilèges originaire d’Iraq, né avec un bras en moins qui a parcouru le monde et majoritairement les temples abandonnés Précolombien d’Amérique Latine à la recherche de sortilèges et de malédictions oubliés. Il a fini par poser ses affaires à Ilukaan pour une vie plus calme en tant que professeur. Rarement impressionnable et blasé, c’est un homme qui a une vie remplie et les traces sur le corps comme preuve de son passé. Son handicap a d’ailleurs poussé son utilisation de la magie à un autre niveau ce qui le rend assez réactif en toute circonstance.
Vraiment ? La fin du monde ? … Je suis trop vieux pour ça.
Le sortilège du Patronus le précédait dans l’ancien parc moscovite. Il marchait tranquillement dans le parc à la recherche de bois quand son patronus sous forme de guépard se glissa devant lui, protecteur tel le sortilège si puissant qu’il était. Nazrim en vieux crétin qu’il était dépassa le sortilège qui rattrapa très vite son envoyeur. Avait-il idée du danger vers lequel il se dirigeait ? Oui. En avait-il quelque chose à faire ? Non. Il avança calmement, toujours assez serein et glissa sa baguette magique dernière son oreille comme le faisait les gens avec des crayons. Il n’était pas un sorcier conventionnel et fin du monde ou pas, il ne comptait pas l’être un jour. Il était sorti du camp, d’une part parce que son liare de colocataire avait disparu un moment et d’autre part parce qu’ils avaient une mission.
Son regard noir se posa alors sur le Liare, puis sur son patronus et enfin il dissipa le sortilège d’un claquement de doigts. S’il était devenu un expert en sortilèges informulé de par le manque d’un bras et son habitude de caler sa baguette entre ses dents, il oubliait parfois que tout le monde n’était pas habitué à la magie et au vu de la posture de son colocataire d’infortune, autant tenter de l’apaiser.
« Soyons rationnel et calme. En venant par ici j’ai croisé un très gros ours sur le chemin. Et il n’avait pas la gu-.. »
Nazrim s’arrêta et prit l’arrêt de son nez entre son pousse et son index, comme à l’école… on ne jure pas, on fait attention à son langage Dariussi. Comme à l’époque …
« Restons sur nos gardes le temps de récupérer ce putain de bois…Oh fuck … oh merde. Et bordel.» Il se racla la gorge et baissa son unique bras. « Je n’ai vraiment pas envie d’affronter un putain de Winny L’Ourson sous stéroïdes nucléaires, si on pouvait la faire discrète ça m’arrangeais bien »
Son regard se porta alors sur le liare… Est-ce qu’il allait l’écouter ou est-ce que comme ses chers et regrettés élèves, il allait juste l’envoyer se faire foutre ?
LeFollet
Invité
Sam 14 Mar - 22:11
Apokalipsis segodnja
Le Follet leva les yeux au ciel en entendant les mots de son interlocuteur. Les humains étaient tous les mêmes : des rabat-joies. Celui-là n'y faisait pas exception, avec son ton sévère, ses grands airs et son étrange Vérité - le Follet n'en avait jamais vue de semblable, mais il côtoyait rarement les humains autrefois. Ladh perdit sa posture prédatrice au profit d'une attitude plus nonchalante, mais il conserva sa poigne serrée sur la hampe de sa lance.
-Qu'est-ce que tu racontes ? rétorqua-t-il en arquant un sourcil. C'était bien un ours, pas un ourson et encore moins un "Winnie". Tu ne veux pas l'affronter ? Tant mieux ! Cela fera plus de baston pour moi !
Il gloussa avec malice, réjoui par la perspective. Il parlait à voix haute, sans même réfléchir à la possibilité que le monstre l'entende - à vrai dire, cela l'arrangeait même. Comment une créature aussi grosse pouvait-elle se montrer si discrète ? Le Follet fit la moue, ses yeux de braise fouillant l'obscurité de la forêt. Plus loin, il apercevait entre les troncs la silhouette déchiquetée d'un carrousel, ses petits chevaux de bois toisant de leurs yeux morts les deux intrus qui osaient pénétrer leur domaine. L'expression du Liare s'illumina alors.
-J'ai une idée ! s'exclama-t-il avec enthousiasme, sa voix rebondissant contre les branches et les morceaux de métal. Tu seras l'appât. La clairière là-bas est plus à découvert, tu devrais aller y chercher du bois. Je te suivrais, tu n'auras même pas à l'affronter. D'accord ? Parfait !
Il lui envoya une claque amicale sur l'épaule, complètement imperméable à l'idée que son interlocuteur puisse refuser son idée. Comment s'appelait-il déjà ? Sam ? Ric ?
Ladh ne retenait pas le nom des autres survivants.
D'un pas aussi souple qu'enjoué, il s'enfonça à nouveau entre les arbres, encourageant du regard l'humain à suivre son plan sans faille et à se diriger vers le carrousel. A l’affût, longeant les vestiges du bâtiment, il guetta l'approche du monstre ursidé.
Le Follet n'envisageait même pas que son enthousiasme ne puisse pas être partagé.
Mots : 349
Nazrim
Invité
Dim 15 Mar - 11:23
Nazrim Dariussi
Apocalypse Now !
Ilukaan
Vraiment ? La fin du monde ? … Je suis trop vieux pour ça.
Mais oui et puis quoi encore ? Nazrim roula des yeux et s’empara gentiment de sa baguette, il aurait dû s’en douter que son cher interlocuteur soit imperméable au fait d’être discret. Alors le quarantenaire soupira longuement et lança calmement son patronus. Le guépard se faufilait entre les branches puis disparut dans les ruines du vieux carrousel. Nazrim lança un regard blasé au liare et coinça sa baguette entre ses dents avant de lui offrir un sublime majeure relevé, juste pour montrer son mécontentement avant de reprendre sa baguette en main.
Un Imperium aurait été très très très tentant pour obliger ce liare à obéir. Mais fin du monde ou pas, l’irakien avait encore des principes et les impardonnables restaient à ses yeux, impardonnable alors il lança calmement un protego sur l’imbécile.. oh pardon, le liare avec qui il faisait équipe tout en le suivant. Il n’allait pas envoyer le liare sans protection et il n’allait certainement pas faire l’appât aussi sagement. Il avait traversé assez de jungles et croisé assez d’animaux sauvages, de malédictions et de créatures dans sa jeunesse pour savoir que le Liare avait certes vu juste sur un point. Une attaque dans une zone ouverte était toujours préférable.
Il se posta donc au centre de la clairière et fit léviter une bonne partie des branchages avant de les ficeler en deux grands fagots, assez grands et solides pour que le sorcier s’asseye dessus. Il vit son patronus se glisser et venir se poster près de lui. Oui ce sortilège servait de protection contre les détraqueurs, mais il servait aussi de messager ou comme Nazrim l’utilisait de comme éclaireur.
« Ouhou… gros nounours…. Je suis un appât…. Youhouuu ? » fit-il très blasé.
Sa voix ne transmettait aucune émotion et le sorcier s’étira longuement. La prochaine fois il irait seul en mission. Vraiment. Comme ça il pourrait faire les choses à sa façon. Il voulait juste abréger cette sortie aussi vite que possible et éviter de se prendre une nouvelle blessure qui laisserait une nouvelle marque. Il apprécierait vraiment de s’éviter de nouvelles blessures.
LeFollet
Invité
Dim 15 Mar - 13:04
Apokalipsis segodnja
Dans les fourrés, le Follet se réjouissait de la bonne volonté que l'humain mettait à la tâche. Il appelait même l'ours, quelle audace ! Ce n'était peut-être pas un rabat-joie finalement, juste un lâche. Pour quelle autre raison pourrait-on souhaiter éviter un affrontement au corps à corps avec un monstre ?
Silencieusement, Ladh vint se placer plus à proximité du carrousel. De près, les chevaux de bois avaient des allures de vautours, leurs membres étaient amputés et leurs encolures rongées par l'humidité. Seuls les billes de métal qui leur servaient d'yeux étaient intactes, aussi sombres que la forêt qui les cernait, emplies toutefois d'une indifférence que Ladh trouvait presque moqueuse. Le Liare n'avait jamais été très imaginatif, mais il n'était pas insensible à l'atmosphère pesante de ces ruines encroutées. En réponse, son être tout entier tremblait d'exaltation. Le Follet se plaisait davantage à explorer ces vestiges qu'à écouter les autres survivants se lamenter au coin d'un feu de camp. Sa liberté d'antan à sillonner les cieux sur le dos d'Onyx lui manquait. Le grand dragon noir avait disparu après l'attaque dévastatrice des Récleyès sur le monde, et son absence se faisait douloureusement sentir.
Mais Ladh n'était jamais assez lucide pour le réaliser pleinement.
Il resta quelques instants à contempler les larges buissons d'aubépines qui le dissimulaient tout en débordant de la charpente du manège, laissant nonchalamment l'humain ramasser le bois, et tout à son attente il s'accouda contre un des chevaux de bois.
Lorsque le dos du siège se rompit sous l'effet de la pression et de la moisissure, le craquement fut moins bruyant que l'impact du corps du Follet contre le bois et le métal, ses cornes crissant contre la paroi tandis qu'il traversait un amas de ronces. Le Liare poussa un petit cri de surprise, les oiseaux s'envolèrent, la forêt retint son souffle.
Un grondement sourd s'éleva dans l'obscurité.
Sonné, le Liare ne le remarqua pas immédiatement, pas plus qu'il n'aperçut l'ombre qui se mouvait à travers les arbres. Toute à l'insouciance aliénée qui était la sienne, il fit un signe de main à l'humain.
-C'est ma faute, pardon !
Il sentit alors un souffle dans son dos.
Mots : 359
Nazrim
Invité
Dim 15 Mar - 15:22
Nazrim Dariussi
Apocalypse Now !
Ilukaan
Vraiment ? La fin du monde ? … Je suis trop vieux pour ça.
Un grand bruit de craquement et un juron persan s’échappa des lèvres de l’ancien professeur qui fit volteface et fixe l’immense créature juste derrière le liare qui venait de prendre le blâme pour ce vacarme assourdissant. Réfléchir n’était pas une option et c’est baguette levée qu’il menaça l’ourse.
« Reste pas dans ma trajectoire. » dit-il simplement.
Il lança un everte statum projetant l’ours bien plus loin d’eux puis il rejoignit très rapidement le Liare pour le ramasser d’un bras, le balançant en sac sur son épaule sans plus de cérémonie, baguette coincé entre ses dents. Nazrim avait l’air con, sa baguette entre les dents et un liare sur l’épaule mais il s’éloigna du manège et se posta au milieu de la clairière. Il déposa finalement le liare au sol et repris sa baguette en main.
« D’ici ça ne devrait pas être compliqué d’en faire un tapis. » dit-il sur un ton empli de sarcasme.
Pieds ancrés dans le sol en parfait angle droit, une posture redressée et des épaules reculés, baguette levée voilà la position parfaite pour les duels magiques, les combats et les sortilèges complexe qu’il enseignait à ses élèves par le passé. Il avait toujours mit un point d’honneur à faire en sorte d’être . Nazrim jeta un regard au Liare quand l’ourse revint vers eux moyennement heureux de s’être fait éjecter. Après Nazrim le comprenait voler n’avait jamais été son truc non plus. Une histoire sombre de vertige…
« Par contre, je crois qu’il va pas être content. » Nazrim eut un rire mauvais « Ce n’est pas tous les jours qu’il doit avoir le pourvoir de voler. »
Si il avait été assez récalcitrant à l’idée d’affronter la version sous stéroïdes de Winny l’Ourson, l’adrénaline qui coulait désormais dans son sang avait réveillé l’âme de l’aventurier qu’il fut autrefois, avant de se calmer et de reprendre l’enseignement. Oh cet ourse n’allait pas comprendre ce qui lui était arrivé… et ça ferait de la viande en plus. Si son équipier le laissait intacte toute fois… Il avait l’air d’être assez … comment dire, explosif ?
LeFollet
Invité
Dim 15 Mar - 17:36
Apokalipsis segodnja
Le Follet poussa un cri de protestation quand l'humain le porta plus loin, alors même que les deux individus étaient de la même taille - par Simius, quelle force ! - et que Ladh se débattait comme un beau diable. Il était heureusement encore sonné, si bien qu'il n'eut pas le réflexe de se montrer difficile, et lorsqu'il retrouva ses esprits il avisa avec surprise et ravissement le monstre qui se tenait en face d'eux. De près, son apparence prenait des allures cauchemardesques, sa peau se dégarnissant par endroits pour dévoiler les boursouflures énormes qui lui zébraient le visage.
-Ne le tue pas, il est à moi, souffla Ladh à son compagnon de fortune tandis que le monstre approchait de son pas lourd.
Un nouveau sourire flottait sur le visage du Liare, faisant écho aux crocs épais que la gueule entrouverte de l'ours dévoilait. Le Follet ne laissa pas le temps à l'humain d'utiliser son étrange Vérité sur son adversaire : sa lance gisait encore près des chevaux de bois, et c'est donc à mains nues qu'il se jeta insensément sur l'immense ursidé. Ce dernier balança une patte vers l'avant et déchira l'air de ses griffes difformes tandis que Ladh esquivait pour le prendre par les flancs. Ses mains se chargèrent en chaleur et de minces flammes apparurent au creux de ses paumes tandis qu'il faisait glisser ces dernières sur le poil hirsute de l'animal. Sous l'impulsion de la Vérité du Liare, le feu prit de l'ampleur et s'étala en de larges plaques enflammées. L'ours, curieusement, ne sembla pas en souffrir. En revanche, sa colère en fut décuplée.
Ladh recula en riant joyeusement. La danse des flammes résonnait avec les battements erratiques de son cœur et les murmures incompréhensibles de son esprit. Même la fureur de l'ours, qui le chargeait désormais, ne faisait qu'amplifier la joie belliqueuse qui chantait en lui. D'un saut, il esquiva la charge, mais les crocs de la bête se plantèrent dans son bras et un cri vint supplanter son rire. Son sourire, en revanche, ne disparut pas. Les yeux de Ladh avaient la même couleur que le sang qui noircissait sa tenue, mais la démence heureuse qui y brillait avait l'ardeur des flammes.
L'os de son bras se mit à craquer.
Mots : 358
Nazrim
Invité
Dim 15 Mar - 19:44
Nazrim Dariussi
Apocalypse Now !
Ilukaan
Vraiment ? La fin du monde ? … Je suis trop vieux pour ça.
Complètement …. Taré. Ce qui pour lui ressemblait à un démon était complètement taré. Quand bien même le combat était divertissant, il observait le Liare se battre à mains nus et d’expérience l’ancien professeur de sortilège savait que ça ne finirait que par des os cassé et des blessures. Il vit la mâchoire du monstre se refermer sur le bras de son équipier et c’est ce qui le décida d’agir. Oh il ne le tuerait pas. Mais il affaiblirait ce monstre juste assez pour que l’équipier puisse l’achever. Nazrim avança d’un pas décidé vers le combat et observa le Liare avant lever sa baguette.
« Va vraiment… VRAIMENT falloir que tu ne bouges pas ! » grogna Nazrim.
Amassant assez de puissance magique il lança un ancien sortilège récupérer d’un professeur anglais de passage en France quand il y enseignait encore et le sectumsempra se lança sur l’animal. Le sectumsempra devait selon Nazrim rester un utilisation uniquement en cas de force majeur car le sortilège créait de entailles très profondes sur la peau de l’être visé et le faisait se vider de son sang très rapidement. Là en l’occurrence il s’agissait d’agir rapidement pour leur sécurité à tous les deux, et pour l’irakien, neutraliser le monstre et éviter au Liare de mourir semblait être une bonne idée. Il enchaîna très vite sur un accio de la lance du dit Liare, qui se retrouva avec celle-ci à ses pieds. Alors que l’ourse lâcha le bras du Liare.
« Reste plus qu’à l’achever. » Nazrim recula calment et retourna a une distance raisonnable
Dans le pire des cas, s’il n’y arrivait pas, Nazrim était prêt à relancer un sectumsempra qui lui, serait fatale la seconde fois. Le sorcier resta donc observateur de ce qui devait être l’exécution de la bête. Et être observateur, à 45 ans ça lui allait bien. C’était un bon plan.
LeFollet
Invité
Dim 15 Mar - 21:06
Apokalipsis segodnja
Le Follet serra les dents lorsque les crocs de l'ours glissèrent dans la plaie tout en le lâchant. Encore une fois, la Vérité de l'humain surprenait autant qu'elle agaçait le Liare. Voilà que son adversaire baignait dans son propre sang ! Où était la beauté du combat ? Le mastodonte, vaincu et titubant, brûlé et ensanglanté, n'avait soudain plus rien d'un monstre, ce n'était plus qu'un ours laid et en souffrance.
Ladh fit la moue. Son bras pendait lamentablement le long de son corps, de minces filets de sang gouttant au sol sans que la douleur n'éveille un semblant de raison en lui. La déception, en revanche, le démangeait furieusement. Le Follet s'était attendu à un affrontement épique, il n'avait eu droit qu'à une charge désespérée. D'un autre côté, il avait pu observer de jolies flammes. Et de chouettes sortilèges de la part de l'humain. Et il s'était fait mordre le bras. C'était bien moins ennuyeux qu'une mission de routine pour aller quérir du bois, mais bien moins divertissant qu'un combat suicide contre un monstre enragé. Le Liare soupira et avisa sa lance miraculeusement revenue à lui.
-Ce n'est plus amusant, dit-il à son acolyte tout en se rapprochant de l'ours.
La bête était trop affaiblie par les Vérités de ses assaillants, la charge qu'elle lança contre eux ne la mena qu'à une mort déjà assurée. Ladh leva sa lance et de son bras valide il embrocha le poitrail de l'ours. Peut-être perça-t-il son cœur, ou peut-être l'animal était-il déjà trop affaibli par ses blessures, toujours est-il qu'il s'effondra, respirant encore sans parvenir à se relever. Le Follet récupéra sa lance rougie, puis jeta un regard à l'humain. Son ordinaire sourire malicieux revint à la charge.
-N'empêche, t'as une sacrée Vérité pour un humain ! s'amusa-t-il. Moi qui pensait tous les survivants du camp ennuyeux, me voilà détrompé.
Il gloussa, ayant déjà oublié sa déception de tantôt, puis désigna du regard son bras ballant.
-Et regarde ! On est tous les deux infirmes !
Très fier de sa plaisanterie, il s'approcha d'un pas joyeux des fagots de bois et il en chargea un sur son épaule valide. Une nouvelle obsession emplit son esprit : il avait désormais vraiment faim de braises. L'ours n'était déjà plus pour lui qu'un ultime jouet brisé du carrousel abandonné.
Mots : 369
A mon partenaire de RP:
Merci pour ce RP et merci à ton personnage d'avoir supporté le tempérament de mon Follet ! (;
Nazrim
Invité
Dim 15 Mar - 23:26
Nazrim Dariussi
Apocalypse Now !
Ilukaan
Vraiment ? La fin du monde ? … Je suis trop vieux pour ça.
Voir l’ourse tomber mort au sol rassura rapidement l’irakien qui s’approcha du Liare et vint s’inquiété de son état. Il semblait déçu puis comme par « magie » le voilà qui changea de posture. Il blagua même et Nazrim hocha la tête. Il s’approcha et son côté professeur ressorti. Il déchira un bout de son t-shirt et approcha du Liare avant de nouer le bout de tissus autour du bras de Liare.
« Te casse pas la tête à soulever les fagots, ma vérité comme tu dis, s’appelle la magie et miracle. Par exemple, le premier sortilège que j’enseignais à mes élèves au canada c’était : Wingardium leviosa » Avec le tour de poignet parfait et la baguette relevée, les fagots se mettent à lévités devant les yeux du Liare.
Nazrim offrit un de ses si rares sourires au Liare et posa sa baguette sur son bras. Un petit episkey pour soigner légèrement les crocs. Et il remonta un peu l’écharpe de fortune du Liare. Il avait peut-être sacrifié un t-shirt pour rien. Mais au moins il se rassurait lui et ça c’était important aussi. Il fixa le Liare puis vers la carcasse de l’ours.
« La magie peut faire bien des choses, aussi terrible qu’extraordinaires. Le tout c’est d’apprendre à la maîtriser et ce n’est pas une mince affaire. Même les plus simples sortilèges comme le Wingardium ou même l’accio mettent du temps à être compris par certains. »
Nazrim avança calmement vers la sortie du parc…
« Rentrons au camp maintenant. » Il sourit doucement.
à mon partenaire de rp:
Merci à toi pour ce rp très marrant, et merci à ton personnage d'être génial j'ai adorer son caractère
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