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Stepan Volkov
Date d'inscription : 01/04/2018
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Double-compte : Gueorguï Joukov
Stepan Volkov
Commissaire Politique
Jeu 6 Juin - 16:39
Commissaire Politique

Passeport
Age :: 30
Patronyme :: Stepanovitch
Surnom :: Le Sombre
Le poing de Stepan s'abattit violemment sur le nez du garde dans un craquement sinistre, le nez de sa victime broyé par l'impact. Le corps inerte glissa alors mollement contre le mur sans un bruit, et Stepan s'essuya le nez et la bouche d'un revers de manche avant de regarder autour de lui, tous les sens aux aguets.

Rien.

Reprenant son souffle, il dégaina son pistolet à silencieux, et exécuta méthodiquement les trois corps affalés sur le sol d'une balle dans la tête. Puis, sans se presser, il installa l'arme sans le silencieux dans les mains du quatrième garde inconscient, qu'il avait pris soin d'abattre au préalable d'une balle dans la poitrine, et déposa non loin un sachet de champignons hallucinogènes à moitié ouvert.  Admirant un instant son travail pour s'assurer qu'il n'avait pas laissé de traces pouvant le trahir, il quitta les lieux d'un pas décidé, s'engouffrant dans le tunnel qui menait à la station Prospect Mira, suivi de près par son fidèle assistant, Dmitri Pavlovitch.

La scène qu'il venait de laisser était suffisamment chaotique et incohérente pour faire passer l'envie d'enquêter au moindre flic de la Hanse. Les gardes qui venaient de "s'entretuer" étaient de plus des truands davantage que des soldats, qui ne me manqueraient guère à qui que ce soit. Sans parler du chemin emprunté, peu connu et peu gardé du fait de sa faible importance stratégique. C'était même presque un coup de malchance que des gardes se soient trouvés à cet endroit au moment où Stepan Stepanovitch et Dmitri Pavlovitch avaient fait leur apparition, fatigués de l'important détour qu'ils avaient dû prendre pour ne pas venir directement de la Ligne Rouge.

Une petite erreur de parcours qu'ils avaient sû rattraper in extremis, en somme.

Accoutrés de vêtements passe-partout, loin de l'habituel long manteau de cuir du commissaire politique, les deux hommes étaient en mission. Une mission suffisamment importante d'ailleurs pour que Stepan Stepanovitch cherche à la remplir lui-même avec un de ses fidèles bras-droit : depuis quelques semaines, un des agents de la Section Lénine avait cessé de donner des nouvelles, et ne répondait plus aux messages qui lui étaient adressés. S'il était sûr qu'il n'avait pas divulgué ni sa fonction, ni son identité réelle, et qu'il n'avait pas fait défection non plus, son silence en inquiétait plus d'un au sein de l'Etat-Major de la Ligne Rouge. Tout naturellement, Stepan Stepanovitch avait été envoyé pour s'assurer que sa cible était toujours en vie, afin de l'extraire sans dommage, le tout dans la plus grande discrétion. Il ne pouvait donc pas passer par les canaux officiels ou officieux pour infiltrer la Hanse, et devait se débrouiller autrement... sans jamais avoir été présent.

La dernière position connue de l'agent était un élevage de cochons, tenu par une jeune femme sans histoire aux marchandises réputées. Aucun autre indice n'avait pu transpirer depuis la disparition de leur cible. Le commissaire politique et son assistant s'y rendaient donc pour débuter leur recherche, en toute discrétion, armes dissimulées mais prêtes à être dégainées en un éclair.

Ils y parvinrent après une bonne heure de marche, après s'être assurés plusieurs fois qu'ils n'étaient pas suivis ou surveillés, en prenant des détours les amenant à chaque fois auprès d'étals de marchandises divers, mais vendant sensiblement la même chose. De loin, ils étaient invisibles, masqués par la foule grouillante de la station, et pour l'oeil attentif, ils donnaient l'impression de chercher un objet en particulier, avant de s'arrêter faire une pause à l'élevage de Tamara Borisovna pour y manger un morceau. En soi, rien de suspect.

Ainsi, lorsque Stepan Stepanovitch aperçut la patronne des lieux, il fit mine de l'arrêter et lui demanda, très poliment :

- Bonjour, vous êtes Tamara Borisovna ? On m'a dit le plus grand bien de votre élevage, serait-il possible de goûter à vos produits ? Mon ami et moi avons bien besoin de faire une pause.
Tamara Samsonova
Date d'inscription : 29/05/2019
Messages : 13
Tamara Samsonova
Mar 11 Juin - 20:12

Passeport
Age :: 29
Patronyme :: Borisovna
Surnom :: Tama
Toute la journée, Tamara n'avait pas arrêté. Tôt le matin, il avait fallut s'occuper des cochons et puis trop rapidement, des premiers clients. Elle ignorait ce qu'il leur avait pris, mais ils s'étaient tous bousculé à sa porte durant toute la matinée, tant et si bien qu'elle avait dû tuer un cochon en début d'après-midi.
Cet acte lui avait demandé beaucoup d'énergie, bien qu'il lui ait également permis de nourrir son côté sombre.
L'odeur ferrique du sang l'avait naturellement apaisée, tout comme le contact de la substance légèrement gluante entre ses doigts. La coagulation possédait une sorte d'effet hypnotique sur la jeune femme et elle avait effectivement passé de longues minutes à l'observer, immobile dans la soue.
En fin d'après-midi, elle avait fini de tout nettoyer et avait commencé à découper le mammifère afin de le ramener en cuisine. Le sang avait séché sur ses doigts, recouvrant sa peau d'une sorte de pellicule foncée qui s’effritait d'un rien. Sans s'en rendre compte, elle avait passé le revers de sa main sur son front en sueur et y avait de ce fait, laissé une traînée au dessus de son sourcil droit. Dégageant les mèches échappées de sa longue natte et échouées sur sa peau pâle à cause de la transpiration, du bout des doigts, elle entreprit de porter les deux premiers seaux chargés de viande jusqu'à ses cuisines.

Pour ne pas être gênée, elle avait remonté les deux cotés de sa robe en les attachant à sa ceinture, pour éviter de s'empêtrer les pieds durant la mise à mort et le travail qui l'attendait juste après. Ainsi, on pouvait apercevoir ses jolis mollets solidement campés dans ses bottines en cuir tellement vieillit que c'était à se demander comment il n'était pas troué.
Le fichu de tissu lui ceignait encore la tête pour éviter que ses cheveux ne soit souillés par le sang. Ce soir, elle ne manquerait pas de se faire une toilette plus poussée, pour ne plus porter l'odeur de mort.
C'était la seule chose qui l'ennuyait après une mise à mort qu'elle quelle fut : cette odeur malsaine qui évoquait la chair putride à venir. Une odeur habituellement connue des croque-morts et des assassins comme elle.

Chargé de son lourd tribut en fin d'après-midi, elle sortit donc de l'étable, les images du sang s'écoulant de plus en plus lentement de la carotide de l'animal. Le ruisseau sanguinolent n'avait pas été dénué de charme.
C'est alors qu'elle remarqua les deux hommes debout, sur le côté de sa boutique. L'un des deux, le plus grand l'interpella, la reconnaissant immédiatement malgré ses traits défaits par le labeur. Elle ne fut pas réellement surprise par ses propos, on parlait beaucoup de son élevage dans l'Anneau, Tamara avait tout fait pour ça.
Toutefois, elle les dévisagea avec une certaine méfiance, propre à ce que pouvait ressentir une jeune femme sans défense, seule dans le métro.
Affichant un sourire timide, elle planta ses yeux verts dans le regard tout aussi clair de son vis à vis à mesure qu'elle avançait vers eux en direction de la boutique.

- Vous a-t-on dit également que mes produits avaient un prix ?
Une manière pour elle de s'assurer que ces deux là avaient de quoi payer. Les jaugeant durant quelques secondes, elle passa à côté d'eux, les seaux toujours aussi lourds puisant dans ses forces.

- Venez, souffla-t-elle alors en se dirigeant vers la porte arrière de son échoppe.
Venez...répondit l'écho de son esprit dérangé.

Déposant enfin les lourds récipients, elle ouvrit la porte, récupéra ses denrées et pénétra dans l'enceinte de sa boutique la première. Après tout, elle était Reine chez elle et ses clients ne pouvaient être qu'honorés de goûter à pareil met.

- Installez vous, proposa-t-elle en déposant à nouveau la viande à proximité du plan de travail.
Et tandis qu'ils s’exécutaient, choisissant une petite table un peu en retrait, elle en profita pour sortir d'un des meubles une bouteille de vodka et deux verres qu'elle posa sur le plateau de bois. Se débarrassant de son fichu, dévoilant ses longs cheveux presque roux, elle se lava rapidement les mains dans la bassine gisant dans l’évier. Puis après se les être essuyé, elle récupéra bouteille et verres qu'elle vint leur déposer avec un sourire.

- Ici on paye d'avance. Vous avez les tarifs sur la carte là-bas. Dites moi ce qui vous ferait plaisir. La vodka c'est pour moi

Son ton était légèrement autoritaire, une habitude qu'elle avait acquise à force de clients qui en demandait toujours plus en réclamant des faveurs qui n'avaient pas lieux d'être. Heureusement, son visage d'ange lui permettait de s'attirer la sympathie des plus récalcitrants.
D'un geste de menton délicat, elle désigna le tableau accroché au mur sur lequel était écrit les différents prix en fonction du morceau de cochon et du plat dans lequel il trônait.
Stepan Volkov
Date d'inscription : 01/04/2018
Messages : 13
Double-compte : Gueorguï Joukov
Stepan Volkov
Commissaire Politique
Mer 12 Juin - 19:12
Commissaire Politique

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Age :: 30
Patronyme :: Stepanovitch
Surnom :: Le Sombre
*s'autoflagelle en lançant le dé*
Le Destin
Date d'inscription : 24/07/2017
Messages : 410
Le Destin
Narrateur
Mer 12 Juin - 19:12
Narrateur
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'Destin - Souterrain' : 27
Stepan Volkov
Date d'inscription : 01/04/2018
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Double-compte : Gueorguï Joukov
Stepan Volkov
Commissaire Politique
Mer 12 Juin - 19:14
Commissaire Politique

Passeport
Age :: 30
Patronyme :: Stepanovitch
Surnom :: Le Sombre
C'est pas propre mais je me permets de pas passer par le compte du Destin vu que c'est aussi moi hein :

"Vous perdez le sens de l'équilibre ... Il vous faut marcher à quatre pattes ou en rampant avec mille précautions sinon une violente migraine vous assaille"
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