Les véritables monstres ne sont jamais totalement dépourvus de sentiments. Je crois qu'en fin de compte c'est ça, et non leur aspect qui les rend si effrayants.
FACTION :: La Hanse
PROFESSION :: Éleveuse de cochons
NOM :: Samsonova
PRENOM :: Tamara
PATRONYME :: Borisovna
DATE DE NAISSANCE :: 13.08.2017
ÂGE :: 29 ans
TAILLE :: 1m60
GENRE :: F
SEXUALITE :: Hétérosexuelle
Descriptions
Profession & Faction
Tamara est née dans la Hanse, au niveau de la station Prospect Mira même. Ses parents y détenaient un élevage de cochons, un héritage familial fort utile pour survivre dans les sous-sols de la ville. Après la mort de ses géniteurs, elle a tout naturellement repris l'élevage qu'elle tient d'une main ferme dans un gant de velours. Son charme et sa gentillesse ont fait sa réputation, au même titre que la qualité de la viande qu'elle vend.
Mais ne vous y trompez pas, Tamara cache pourtant un passager clandestin, une âme sombre et folle qui l'accompagne au quotidien et qui fait d'elle un monstre sous couverture.
Physique
Tamara éveille les sens. Sa bouche pulpeuse et naturellement couleur bois de rose se marie particulièrement bien avec sa peau claire, ornée de tâches de rousseurs. Son sourire mutin fait pétiller ses yeux d'un vert d'eau pâle qui contraste joliment avec sa longue chevelure tirant sur le roux.
Elle n'est pas très grande, ni très épaisse, si bien qu'on se demande comment une jeune femme à l'allure si délicate peut élever et tuer des cochons.
Mental
La jeune femme a conscience de sa beauté et use allègrement de ses charmes au besoin pour mieux vendre ou mieux convaincre un client. Et par client, entendez par là celui qui souhaite lui acheter un morceau de viande ou bien devenir l'ingrédient principal de son prochain plat. En effet, Tamara aime le goût de la viande humaine et comme tout prédateur terrifiant qui se respecte, à présent qu'elle y a goûté une fois, elle ne recherche plus que cela.
Schizophrène depuis son adolescence, elle souffre d'hallucinations se matérialisant principalement sous la forme de voix qui la poussent à laisser s'exprimer cette part monstrueuse d'elle-même. Evidemment, elle n'en a aucune conscience et met la faute de ces déconnexions avec la réalité sur le compte de l'atmosphère du métro.
En façade, on la croit fragile et on la plaint aisément mais dans le fond, Tamara sait tourner cette faiblesse en une réelle force. Elle est sournoise, fourbe et ne cherche à contenter que son propre intérêt. Les proies ne survivent pas longtemps dans ce monde, alors elle est devenue le prédateur inattendue de ces souterrains.
Compléments
Compétences
Manipulation - Séduction - Assassinat - Élevage - Cuisine - Très bonne compréhension des émotions humaines.
Possessions
Un élevage de cochons et les locaux qui vont avec.
Une quantité de livres de cuisine qu'elle s'est procurée au fil des années
Une mallette de couteaux propres à ses activités ainsi qu'une scie à os.
Antécédents médicaux
Une schizophrénie dont personne n'a conscience, pas même elle. Elle se manifeste parfois par de la paranoïa mais plus fréquemment par des hallucinations auditives voire visuelles accompagnées d'une perte de connexion dans la réalité. Perte de mémoire ou embellissement de ce qu'elle fait, Tamara accepte les bras ouverts cette autre part d'elle-même sans en connaitre l'origine.
Intérêts & Loisirs
Sa recherche permanente de viande humaine. Elle guette, patiente, qu'un voyageur se perde dans ses filets et prend le temps de préméditer son assassinat. La viande n'en a que meilleur goût.
La cuisine a tendance à la détendre, aussi, lorsque les voix deviennent trop fortes dans sa tête, elle se met aux fourneaux. Le simple fait de se concentrer sur des gestes précis l'aident à calmer le feu mental oppressant de la maladie.
Histoire
Un taudis composé de quatre murs de béton décrépit et de métal rouillé dont la devanture s'ouvre sur ce qui pourrait s'apparenter à une ruelle. Dans ce dédale de tunnels obscurs, peut-on encore parler de ruelles ?
A l'arrière, bien protégé à l'abris des regards et des voleurs, un enclos, pas bien grand agrémenté de l'équivalent d'une soue. C'est dans cette étrange "ferme" que Tamara est née. Elle était l'enfant inespérée, le miracle apparut après l'horreur du nucléaire. Aucun n'y croyait, ni son père, ni sa mère et pourtant. Dans cet univers sordide et froid, la petite fille n'a jamais manqué de rien. La chaleur de l'amour de ses parents était la même que celle des lampes à huile, irradiant d'espoir et d'or, comme une promesse faite au futur.
Son père Boris avait réussi à emporter dans les sous-sols de la ville deux jeunes cochons qu'il avait jalousement gardé, persuadé que ces deux là seraient la clé de sa survie. Comme il avait raison !
Tout réussissait au jeune couple, la viande se faisant rare, les demandes affluèrent de toutes parts et les prix s'envolèrent, leur permettant de vivre aussi bien qu'il était possible dans cette obscurité. Tout, jusqu'aux quinze ans de Tamara.
Au fil des mois, cette année-là, Tamara s'était convaincue qu'une ombre la suivait partout. La peur l'avait peu à peu consumée, l'avait forcée à s'armer du couteau qu'elle utilisait pour aider sa mère en cuisine. Le cauchemar persistait même après son éveil, même lorsqu'elle nourrissait les cochons. C'était toujours la même rengaine, le battement sourd de son coeur à ses tempes, le voile noir qui passait devant ses yeux, sa gorge sèche et son estomac noué. Les sensations étaient trop fortes et prenaient le pas sur tout le reste. Un jour, le battement devint murmure et la voix lui souffla de fuir pour mieux se cacher, de fuir pour se protéger car les ombres étaient partout, jusque dans le sillage de ses parents. Prise de panique, elle s'enfuit à travers les tunnels du marché, sans savoir où elle allait jusqu'à ce qu'elle ne tombe sur un jeune homme. Il tenta de l'apaiser, d'en apprendre plus sur elle et sur l'endroit d'où elle venait, mais ce sourire qu'il voulait rassurant apparut à la jeune fille comme celui du Diable et de peur, elle le repoussa violemment. Le sol s'ouvrit sous eux, les faisant tomber dans un ancienne voix délabrée, tuant l'homme sur le coup.
Tamara se retrouva seule, intriguée par cette mort qu'elle venait de provoquer. Étrangement, elle n'avait plus peur, pas même en contemplant les pupilles vides qui lui rendaient son reflet. Elle aurait voulu quitter ce trou mais ne pouvait se résoudre à abandonner l'homme avec lequel elle y était tombée. La voix lui chantait des berceuses, la faisait rire et danser au dessus de ce corps sans vie, qui bientôt pourrirait. Et puis, la faim se fit sentir. Pourquoi n'appelait-elle pas à l'aide ? Pourquoi aurait-elle dû appeler à l'aide ? Seul son estomac grondait et elle finit par l’exaucer. La voix l'encourageait à manger ce porc qui par chance était tombé avec elle. Un bon gros cochon comme elle en élevait.
C'est Boris qui la retrouva, trois jours plus tard. Horrifié face à la scène macabre qu'il découvrit, il ne put parler, ni sur le trajet, ni même le soir à sa femme. Et Tamara qui souriait...Ne se rendait-elle pas compte de ce qu'elle avait fait ?
Il devait en avoir le coeur net, aussi, il décida de lui demander la vérité sur ce qu'il s'était passé. Tamara ne comprit pas, puis s'excusa. De quoi pouvait-il bien parler ? Elle tenta de rester sourde à ses propos, sourde à la peur qui lui broyait les entrailles et qui la déconnectait du monde réel et l'espace d'un instant, elle ne se fia plus qu'à la voix qui susurrait.
Quelques heures plus tard, elle jetait au feu les quelques os qui restaient de son repas. C'était le meilleur cochon qu'elle ait jamais mangé. Ses parents n'étaient plus là et la soue était couverte de sang, pourtant il ne manquait aucun cochon. Elle remarqua alors qu'elle s'était changée et que les commandes de plats pour le lendemain étaient déjà prêtes.
Convaincue que ses parents avaient été assassinés, elle fit son deuil et reprit le commerce familial. On la plaignit longuement de cette horreur, pauvre jeune fille...quelle tragédie...
Mais dans les ombres, la voix guettait le moment de venir tout lui avouer. Ce qu'elle fit, petit à petit et avec le temps nécessaire afin qu'elle accepte ce qu'elle était vraiment :
Un monstre qui partageait son corps avec un autre.
Les années passèrent et Tamara poursuivait son ascension sociale. On se battait presque pour obtenir un morceau de viande de chez elle ou un plat préparé. Le cochon n'était pas encore tué qu'il était déjà vendu. Son commerce était la meilleure façade qu'elle puisse espérer afin de se livrer à son autre obsession : le meurtre. Avec le temps, elle avait rôdé son processus, aiguisé ses stratégies, se faisant passer pour la faible avant de mieux venir frapper, fascinée par ses propres capacités ainsi que par le bonheur que cela lui procurait.
A force de tuer et de découper des cochons, de s’entraîner sur des corps qu'elle venait de massacrer elle savait exactement où frapper pour provoquer une hémorragie violente ou au contraire provoquer une mort rapide sans laisser trop de traces.
Il n'y avait plus de peur, juste la plénitude d'un travail bien fait. Elle était devenue sa propre meilleure amie, acceptant sans restriction ce passager clandestin en elle qui lui permettait de survivre et surtout, de vivre dans ce lieu incertain.
A propos de vous
▬ Age : 36
▬ Avez-vous lu le règlement ? Oui !
▬ Système de jeu choisi : "roulette russe" pour sûr !
▬ Surnom : Aly
Passion, loisirs : Ecriture, comme beaucoup d'entre nous je suppose
▬ Comment avez vous découvert le forum ? Il me semble que Valentina m'a parlé de vous.
▬ Des suggestions ? Quelque chose à dire ? Un dernier mot ? Tout est bon dans le cochon :D