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Mer 5 Déc - 19:07


Ma plus grande douleur a été de comprendre que Dieu pouvait lui aussi saigner.


FACTION :: Polis.
PROFESSION :: Chef d’unité de démolition (Ksatriyas).

NOM :: Ikachev
PRENOM :: Vadim
PATRONYME :: Verechtchaguine

DATE DE NAISSANCE :: 1er novembre 2013
ÂGE :: 32 ans
TAILLE :: 1m85

GENRE :: Masculin.
SEXUALITE :: Hétérosexualité.


Descriptions

Profession & Faction

Polis est devenu mon plus précieux sanctuaire, mais je l’ai compris bien trop tard après avoir vécu l’horreur en-dehors de ses murs. En tant que chef d’unité de démolition, mon rôle est d’instaurer des stratégies de défense autour du périmètre de la station afin de repousser les mutants et autres bestiaires de ce nouveau monde. Parfois, je suis appelé à réduire un nid en cendres ou déloger un campement de bandits par la force. Mon attitude impitoyable et mes prises de décision quelque peu pragmatique ont permis de repousser de nombreuses attaques au prix de plusieurs pertes humaines. Même si je ne suis souvent pas en accord avec les Brahmanes, les besoins de la station restent un objectif fondamental. Ils portent un œil mauvais face à mes agissements, tout comme les autres régiments. Pour eux, rejoindre mon unité, c’est franchir le portail de l’abattoir à coup sûr. Et ils ont raison. Non pas parce que mes ordres sont maladroits. Mais parce que je ne lâche rien face à la moindre pression.

Mes plans tactiques sont souvent suicidaires et irréalistes, car j’estime que devons nous élever au-dessus de notre rang de simple mortel si nous souhaitons revenir victorieux de nos combats. Ma discipline est rudimentaire : même si les corps s’accumulent, les résultats doivent rester concluants, même avec des morts. Car nous sommes tous destinés à mourir d’une manière violente en laissant nos âmes errer dans l’ombre de la vallée de la mort. Nous avons traversé des champs de boue et d’ossements, les marques des radiations nous brûlant la chair entre deux vomissements nauséabonds. Nous avons affronté l’hiver atomique pendant plusieurs semaines et assassiné des dissidents là où le sol ne dégèle jamais. Nous n’avons pas le temps de vivre, ni même de rêver. Nous sommes des bêtes disciplinés en uniforme. Et sous mon commandant, je parviendrais à sauver les gens de notre station, même en les tuant jusqu’au dernier. Car nous sommes les damnés du 11ème régiment.  Car notre vie commence de l’autre côté du désespoir.



Physique

« Mon baptême s’est déroulé en deux étapes : une première fois dans le bassin sécurisant de Dieu, une seconde dans les flammes voraces de mon destin. »

La chair brûlée étant entourée de bandages de la tête jusqu’à la moitié du corps, je parviens tout juste à supporter le poids de mes vêtements et d’un kevlar renforcé afin de protéger sensiblement ma grande vulnérabilité. Je suis une âme mourante à l’intérieur d’une carapace humaine putréfiée. Une prison pour mon esprit, consumé à l’intérieur d’ossements encore rongés par les flammes. La douleur parfois fantomatique reste omniprésente, et me pousse à observer les gens avec un regard incandescent. Le corps meurtri, mes mains et mes jambes ont réussi à conserver leur dextérité et leur force. Mais mon visage autrefois séducteur n’est devenu que le pâle reflet d’un homme gangréné par l’infortune. Ma voix devenue aussi sifflante qu’un reptile doit se combler dans des murmures légers, laissant ainsi mes yeux flamboyants retranscrire mes émotions. De plus, un diagnostique m'a été posé suite à une affection qui a altéré ma vue. "Amaurose fugace".  Les globes oculaires étant perforés, un brouillard visuel, voire un voile noir complet, peuvent apparaître en handicapant mon champ de vision pendant plusieurs secondes, voire plusieurs minutes. Un traitement chimique agissant directement sur mon système nerveux pourrait parvenir à apaiser ces maux, mais les pharmacies ne sont plus autant présentes qu'autrefois. Face à ces malheurs, je laisse mon visage s’obscurcir à la lumière du public avant de se détendre à nouveau dans la solitude.

Devant le mur de mon déni, je m’empresse de sculpter mon corps avec discipline en effectuant plusieurs exercices physiques. Mon corps peut être abattu par plusieurs blessures, mon esprit parviendra toujours à me garder sur pieds. Car le jour où je daignerai à montrer une seule seconde de faiblesse, les loups de ma station commenceront à me dévorer afin de prendre ma place en conspirant contre moi. Je le sais. Car je peux le sentir.

Mental

« J’existe. Et je trouve ça écœurant. »

Revêtant la toge d’un ange exterminateur, la station de Polis me perçoit comme une sorte de révérend d’un autre monde quelque peu tortionnaire, blâmée par mes sermons chrétiens insensés et mon insensibilité envers l’être-humain. Oui, j’ai brutalisé le système nerveux d’un rouge exilé jusqu’à ce que la matière fécale s’échappe de ses fesses. Oui, j’ai tailladé le visage d’un jeune pilleur en laissant recracher à moitié les éjaculations sanguines de ses plaies organiques. Et quand est-il de l’ablation testiculaire d’un bandit à coups de pince ? L’expérience m’a amené à croire que plus le meurtre est sale, plus le message est clair. Mais tout cela à quel prix ? Au nom de la paix, bien sûr. Je souhaite supporter le poids de l’ensemble des péchés de chaque habitant sur mes épaules  afin que ceux-ci puissent prospérer en toute quiétude. Par ma violence et mon dédain, j’accepte d’être l’hérétique du troupeau, la personnification du mal que l’on aime pester dessus, afin que personne ne puisse endosser ce rôle honteux et être recouvert de pierres à ma place. De ce fait, mon attitude est terriblement morose, froide et intempestive. Mais derrière mes pensées suicidaires se cachent une résilience solide. Je ne baisse jamais les bras, et cela quelque soit la souffrance ou la perte que je subis. A chaque instant, la flamme incandescente de ma colère retentit et me maintient en vie. Lorsque je frappe à l’intérieur des couloirs sinueux du métro, je souhaite que mes adversaires m’entendent. En tant que chef d’unité, je retrouve toute la nature qui a fait de moi un guerrier. Et c’est par l’éclat de ma fougue ardente et implacable que je parviens à asseoir mon autorité parmi mon escouade.

Les autorités de la station, mes camarades et moi-même ne sommes pas véritablement amis pour cette raison. « Cet homme est fou », perçois-je à chaque instant. Je suis un être rejeté et vulnérable, un volcan tantôt assoupi, tantôt en éruption. Chacun pensent que j’agis comme un héros invincible parce que j’ai quelque chose à prouver ou que je suis persuadé d’être l’instrument grotesque d’un dieu imaginaire. Mais je ne suis pas un héros. Ils ont raison de me détester ainsi. Ils ont raison de détester tout court. La colère est si précieuse aujourd’hui, elle peut sauver une vie. La flamme immonde de leur rejet leur permettra de survivre un jour de plus. Et au nom du peuple de Polis, je suis heureux d’endosser ce rôle complètement fou d’un revenant Tout-Puissant ou d’un martyr violent et radical, si cela leur permet de nourrir leurs rêves et le feu ardent de l’espoir d’un jour nouveau.



Compléments

Compétences

Bien que le métro soit un univers qui dépasse tout entendement humain, mon expérience sur le terrain m’a appris à surmonter les obstacles les plus rudes du front, à outrepasser les limites de mon propre corps en acceptant de me sacrifier au moindre instant. La vue des cadavres humains n’est plus considérée comme une tragédie à mes yeux. La puanteur de la viande calcinée, les excréments noircis par les cendres, le sang ... Tout ce sang inondant mes vêtements comme une seconde peau, s’imprégnant dans ma salive comme un viol inconscient, n’évoque en moins qu’une simple satisfaction de me retrouver dans mon environnement naturel. Je me nourris de leur âme en gardant leur visage spectral dans mes mémoires. Dans mes rêves, je peux entendre leurs vociférations exploser comme la déflagration des mortiers. Jamais ils ne se taisent. Car ils ne font que chanter. Chanter la sonate de la guerre.

Je suis chez moi au front. Pas à Polis, ni sur un lit confortable avec une prostituée sur mes genoux.  

Possessions

Affilié au service militaire, mon équipement varie en fonction du besoin et de la situation de chaque mission. La journée commence toujours par un passage au bureau de commandement afin de récolter un briefing hasardeux, puis je m’aventure directement chez l’armurier de la station en sélectionnant méthodiquement mes armes. Un sabotage, une position de défense derrière nos remparts ou une protection rapprochée autour d’un VIP amènent à chaque fois un contexte et des exigences très différentes. La plupart du temps, j’admets être aisément séduit par les armes incendiaires et explosives avant de me vêtir d'une armure légère et d'un casque renforcé :

Armure légère:

Certaines bombes comme les dynamites artisanales et autres explosifs sont créés majoritairement par mes soins en trouvant les bons éléments, ce qui m'oblige à négocier plus d'une fois avec un bon nombre de marchands ou de soldats. Enfin, mon seul bien que je souhaite conserver est un couperet à viande encore en bon état. Cette lame de boucher me permet d’éviscérer et de dépecer la viande froide de mes ennemis avant d’installer occasionnellement une bombe à raccordement au cœur de leurs boyaux. Un piège authentique de mon cru envers les mutants qui se nourrissent de notre chair ou de ceux qui souhaitent piller mes morts …

Antécédents médicaux

La moitié de mon corps a été ravagée par les flammes, m’ôtant presque toute sensibilité physique au toucher. Ma motricité fine étant fichue, il me faut parfois répéter de simples gestes de la vie quotidienne pour y parvenir (me nourrir, manipuler de petits objets, etc.). Les traumatismes et les souffrances du corps perdurent continuellement, parfois réactivées par de simples souvenirs de l’accident. Un état de stress post-traumatique se déclenche ensuite, me poussant difficilement à garder mon sang-froid. Progressivement, je sens ma santé mentale flancher de jour en jour. Bientôt, mon esprit ne pourra plus me soutenir. Mais avant de rencontrer ce destin funeste, je compte bien m’assurer d’emporter un maximum de ces créatures et autres dissidents dans ma tombe.

Intérêts & Loisirs

Observer la flamme de mes allumettes d’un regard songeur. Dans un monde couvert par la misère et l’incertitude, il est rassurant de percevoir une courte lueur dans les ténèbres les plus profondes.


Histoire



A l’âge de douze ans, je me suis réveillé dans les bras d’une femme aimante. Mon visage gratifié d’ecchymoses et de contusions profondes lui a déjà révélé que ma vie était dangereuse, précarisée et recouverte d’un océan de violence. Son sourire était rassurant, aussi paisible que l’envol d’un oiseau au centre d’un soleil mourant. Un jour, sa main s’est ouverte religieusement à moi, comme une invitation. Elle a souhaité que je lui donne l’autorisation de nettoyer et panser mes blessures. Hésitant, j’ai serré les lèvres avant de prendre ma décision. En étreignant sa paume, j’ai senti pour la première fois la chaleur d’une mère aimante. Une douceur captivante et presque céleste. Quelque chose de beau. Emouvant de clarté.

Puis, mon poing s’est levé avant de rencontrer immédiatement son visage.

Je n’étais pas prêt à recevoir son amour. Je l’ai refusé car je redoutais déjà qu’elle puisse m’abandonner elle aussi. Je n’étais rien. Une ombre fondante se glissant sur le recoin des murs du métro, mes empreintes de pied ensanglantées sur le sol témoignant de ma seule présence. Mais où mène donc le destin d’un chien enragé sans maître ? Devant les portes de la castre militaire de Polis, assurément. En quête d’une nouvelle identité, c’est ainsi que j’ai commencé à assimiler les valeurs de la station et le sens du devoir. La loyauté, la sympathie, l’honneur… mais surtout le respect. Tu connais la chanson. J’ai appris à marcher au pas. A tenir et à utiliser une arme. A éteindre chacune de mes émotions en incarnant une machine froide et impitoyable. Et après plusieurs années à avoir endossé le rôle de messager, de chauffeur ou encore de porteur de parapluie, j’ai été confronté face à une attaque où j’ai tué pour la première fois. Malheureusement, j’ai agis maladroitement et l’exécution de mon adversaire ne s’est pas déroulée proprement. Une de mes grenades a roulé jusqu’à lui avant d’arracher la moitié de ses jambes, le crâne décapé jusqu’à l’os. On m’a ordonné ensuite de l’achever proprement au couteau. Mais j’ai refusé. L’œil clairvoyant, je l’observe avec patience, écoutant sagement la sérénade d’un homme en agonie. Mon sergent s’égosille et me hurle un ordre à l’oreille. Il veut que je l’achève en lui épargnant d’autres souffrances. Mais c’est trop tard. L’ennemi vient de mourir, non pas de ses blessures mortelles, mais de la prise de conscience de ce qu’il est devenu. Le sergent de mon unité a estimé que je n’avais pas encore eu les tripes de le tuer en posant sa main sur mon épaule. Néanmoins, à la vue de ce corps désarticulé, j’ai aperçu la véritable beauté de notre monde. Le pouvoir irréversible de la destruction dans sa forme la plus pure.

Dieu aurait dû m’étouffer dans mon berceau s’il savait que j’étais sur le point de m’asseoir sur le trône de l’infamie.

Les années suivantes m’ont endurci en tout point. Mon attitude, ma dextérité avec les armes et ma spécialisation dans la démolition ont été soulignées par mes supérieurs. Ces derniers ont rapidement compris que, malgré leur sévérité et leurs punitions, ils ne pouvaient pas me briser comme un chien ou un cheval. Plus je recevais de coups, plus mon dos se tenait droit. Je commençais à avoir une certaine renommée au sein de Polis. Un renégat certes, mais un renégat efficace qui atteignait ses objectifs avec une précision chirurgicale. Jusqu’à ce jour fatidique.
Nous avons défendu Polis pendant deux longues heures face à des attaques de mutants. A la troisième heure, mon escouade et moi-même étions ravagés par les pertes de nos anciens camarades, par les tueries sauvages et la nervosité omniprésente qui nous dévoraient inlassablement. Le manque de munitions se faisait cruellement ressentir et l’espoir semblait déjà décimé par nos doutes. Un amas de tendons et de boyaux souillés de boue s’accrochait à nos chaussures. Dans l’attente de nouveaux renforts, mes hommes et moi-même n’étions que les seuls témoins de ce terrible massacre, les corps déformés des mutants paressant dans les barbelés de nos tranchées. Mes mains enserrant le lance-flamme de mon camarade mort, nous attendions la nouvelle riposte de ces bêtes. Leurs rugissements se répercutaient ensemble dans les couloirs sinueux du métro. A la vue de la première cible, la déflagration de nos armes ont recommencé à résonner.    

« Sergent, nous sommes encerclés … ! »

Entre deux coups de feu, mon second avait ouvert sa gueule pour me demander indirectement un repli.

« Parfait. Nous pourrons tirer dans toutes les directions. »

Les dents serrés, nous restions campés sur notre position. Les cadavres des mutants s’accumulaient seconde après seconde. La victoire était proche. Mais peu à peu, le lance-flamme qui se trouvait dans mes mains ne cessait de dysfonctionner. Un tuyau s’est enlevé sous le choc, laissant le gaz fuiter comme une balle trouée. L’essence s’est répandue dans mes cheveux et sur mes vêtements. Conscient de ce risque mortel, je n’ai rien lâché. Nous devions tenir bon. Nous devions tenir pour Polis. Nous devions …

Puis, une étincelle est apparue avant de toucher mon corps comme l’aurait fait la grâce du Seigneur.

Sous les détonations de nos armes, les flammes ont commencé à m’entourer et à lécher les fibres de ma peau. Soudainement, le temps a commencé à se figer. Je pouvais à nouveau contempler le ciel. De beaux jardins encerclaient les nuages. Des floraisons qui  invitaient les esprits même radicaux à sangloter devant le sanctuaire de poèmes majestueux. Des mélodies d'oiseaux jamais entendus par l’homme ont commencé à vrombir dans ma tête. Une faible chaleur, semblable à celle laissée par une flamme morte, à la fois paisible et triste, caressait ma peau tandis que, je me trouvais devant un siège en or, un magnifique trône de jugement éternel, dont la gloire passée chuchotait de nombreuses atrocités, ainsi que des miracles. Le siège imposant était vide, tout comme les salles creuses du palais. Les yeux rivés en direction des mutants décimant mon unité, leurs griffes creusant et grattant la surface de leurs os comme le ferait un porc dans ses ordures. La douleur était insupportable, ma vision ne cessait de s’obscurcir pendant un instant interminable. Ma salive était inexistante, mais bien plus chaud encore que les flammes qui me rongeant, une haine colossale s’est mis à grandir en moi. Une frénésie dantesque a émergé des profondeurs de mon esprit avant d’exploser par mes vociférations. Chaque pore de ma peau a hurlé de dégoût, car à la remise en question éternelle de l'existence d’un Dieu, il existait au moins une réponse absolue qui est apparue devant mon regard terrifié.

Oui, il y avait un Dieu. Et celui-ci venait de nous abandonner.

Le corps encore fumant, mon corps a été ramassé sur le champ de bataille. Tout est devenu nébuleux et les lumières ne cessaient de défiler sous mes yeux. Je me suis réveillé après plusieurs semaines à l’infirmerie parmi les plus grands blessés, les yeux et la bouche noués par du tissu médical. Epuisé, la douleur et l’odeur pénible de mes infections commençaient à me donner la nausée.
Un jour, un vieux Brahmane m’a rendu visite.

« Ikar ? »

Mon nom me traversa la tête comme une balle à bout portant. Il s’est ensuite approché de mon lit d’hôpital et m’a confié ceci en guise d’avertissement pour les futures générations à suivre :

« Tu n’es pas né pour vivre comme un animal, mais pour poursuivre la vertu et posséder la connaissance. »

Et  je l’ai écouté d’une oreille attentive car je l’ai compris. Le savoir est une règle sacrée qui parvient à séparer les êtres civilisés des animaux stupides et primitifs. Le savoir est dans le cœur de toute organisation qui souhaite s’élever dans la gloire et l’honneur. Mais ma perspective change de la sienne, car je suis venu à ne plus tolérer les faibles, car ceux-ci représentent des poids qui retiennent les plus forts. Et ces derniers exercent tant d’efforts pour les soutenir qu’ils finissent par être tiré vers le bas, leur visage enfoui dans les larmes, la sueur et le sang. Pour les hommes valeureux, je serai un berger. Pour les autres, je ne serai qu’un monstre de plus.

Enfin, je suis ressorti de l’infirmerie à moitié guéri après avoir suivi plusieurs mois de réadaptation. Le personnel médical m’a suggéré de me reposer, voire même de prendre ma retraite. Jamais je ne pourrai retrouver toutes mes aptitudes, selon eux. Au vue de ce diagnostic, ma tête meurt d’envie d’exploser en répandant toute ma cervelle le long du sol. Je ne souhaite plus qu'une chose, rentrer chez moi, quelque part dans l’obscurité insalubre du métro parmi les rats et les charognes en décomposition. Aujourd’hui, mon esprit est brisé. Mon corps, épuisé. Les civils de la station commencent à me redouter, tandis que mes hommes ont perdu toute confiance en mon autorité. Mais dans le voile sombre de mes péchés, mon visage se relève et mon regard demeure toujours incandescent.


A propos de vous

Age : 28 ans.
Avez-vous lu le règlement ? Absolument.
Système de jeu choisi : Classique, je préfère me mettre en échec tout seul … !

Surnom : -
Passion, loisirs : -

Comment avez vous découvert le forum ?  Merci à Diana Markova pour le mot.
Des suggestions ? Quelque chose à dire ? Un dernier mot ? Etant un adepte des jeux-vidéos de cette belle licence (coucou S.T.A.L.K.E.R également), je me réjouis d’apporter ma pierre à ce beau forum… !

Ekaterina Klimova
Date d'inscription : 30/03/2017
Messages : 158
Ekaterina Klimova
Médecin
Jeu 3 Jan - 0:21
Médecin

Passeport
Age :: 29 ans
Patronyme :: Viktorovna
Surnom :: Katya
Hello Vadim !

Tout d'abord, désolée pour le délai dans le traitement de ta fiche ! Pendant les fêtes nous n'avons pas trop été présent, j'espère que tu es toujours motivé ! En l'état, nous n'avons pas grand-chose à redire à ta fiche, le personnage est intéressant. Il va juste falloir préciser quelques petites choses concernant les brûlures dans un souci de réalisme, il nous semble y avoir quelques incohérences.

Tu écris par exemple: "Le corps meurtri, mes mains et mes jambes ont réussi à conserver leur dextérité et leur force. " et ensuite "Ma motricité fine étant fichue, il me faut parfois répéter de simples gestes de la vie quotidienne pour y parvenir (me nourrir, manipuler de petits objets, etc.)." Soit exactement le contraire ! De même, si j'ai bien compris son visage a été pas mal brûlé, tu dis que sa respiration est sifflante, ce qui est tout à fait cohérent, mais tu ne parles pas de sa vision, qui a du être touchée également si le visage a été brûlé.

Voilà, c'est le seul point à préciser, il n'y aura ensuite pas de souci pour la validation.
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Invité
Invité
Jeu 3 Jan - 15:26
Hello Ekaterina,

Je te remercie de ton accueil et de tes retours complémentaires. En effet, je suis également d'accord avec les incohérences que tu as souligné, je me suis un peu paumé entre deux paradoxes... !

J'ai donc simplement supprimé l’handicape en lien avec la motricité fine, puis créer un nouveau trouble au sujet de la vue (j'ai rédigé cette modification en jaune au début de ma fiche).

En espérant que ces modifications puissent correspondre à vos besoins. Wink
Anna Volkovar
Date d'inscription : 27/03/2017
Messages : 414
Double-compte : Nina
Anna Volkovar
Médecin-chirurgien
Lun 7 Jan - 20:36
Médecin-chirurgien

Passeport
Age :: 28 ans
Patronyme :: Nikitovna
Surnom :: Anya
Eeeeeet


Fiche validée ♥️

Félicitations, tu viens de réaliser tes premiers pas dans le métro de Moscou, ton personnage est donc validé !

Avant de rp, il faut que tu penses à remplir ton profil : les champ contact pour ta fiche de présentation et ton carnet de bord, l'onglet "passeport" donnant des informations concernant ton personnage.

Il faut ensuite que tu créés ton carnet de bord dans lequel il faudra tenir à jour ton inventaire en fonction de tes acquisitions.

Et pour rp, il ne te manque plus qu'un compagnon. Pour cela, il suffit de se rendre au point rencontre et n'hésite pas à jeter un coup d'oeil au tableau d'affichage des missions.

Bon jeu !



Le mot d'Anna:
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