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Mer 5 Sep - 15:18


Tout outil est une arme en puissance et inversement.


FACTION :: La Ligne Rouge
PROFESSION :: Armurier

NOM :: Plechkanova
PRENOM :: Roxana
PATRONYME :: Thaddeïeva

DATE DE NAISSANCE :: 27 décembre 2020
ÂGE :: 24 ans
TAILLE :: 166 cm

GENRE :: Féminin
SEXUALITE :: Bisexuelle


Descriptions

Profession & Faction

Roxana fait partie de La Ligne Rouge de par ses parents. Respectueuses des traditions marxistes-léninistes, elle est bien décidée à fournir en armes sa faction afin d'optimiser la survie de tous ses co-factionnaires.
Armurière, elle gère les stocks et réapprovisionnement en arme de sa faction. Elle s'est, grâce à sa profession, inventée une nouvelle passion : la transformations d'outils divers en armes. Saviez-vous qu'un tournevis peut faire une bonne baïonnette ? Visage d'ange à la tête bien remplie, Roxana est assez ingénieuse pour vous fabriquer de petites armes discrètes et redoutables - lorsqu'elles sont assez élaboré, elle a aussi tendance à expérimenter des armes loin d'être commercialisable.

De par son éducation, la jeune fille oeuvre pour le bien et la survie de sa communauté. Elle donnera tout son travail et sa motivation à son service si celle-ci la juge digne de les recevoir.

Physique

Ni grande, ni petite, ni d'une infâme laideur, ni d'une beauté extrême.
Roxana est une jeune femme tout à fait normale. Drôle de façon de la décrire n'est-ce pas ? Alors si cela ne vous convient pas, continuez de lire.
Commençons par son corps... Un mètre soixante-six, cinquante huit kilos. Roxana n'est pas l'une de ces femmes minces. Ses formes, bien que souvent cachées sous l'un des manteaux militaires de son père, ne sont pas en reste. Ses cuisses et ses fesses sont assez musclées, il faut dire que son père l'a entraîné pour cela jour et nuit, en exagérant légèrement. Malheureusement pour ce dernier, la poitrine de sa fille ne s'est pas contentée d'un petit bonnet A puisque si elle ne la cache plus aujourd'hui, elle peinait à le faire il y a encore quelques (trop) courtes années. En bas de ses jambes, vous trouverez de petits pieds, un 37,5 de pointure, assez embêtant à chausser, d'ailleurs. Ses bras sont la seule partie de son corps qu'elle n'a jamais réussis à muscler, même de petites tablettes sont apparues sur son ventre, mais ses bras... Une véritable déception pour son géniteur, comme pour elle. Enfin, au bout de ses bras, de petites mains. Très pratique pour aller chercher les petites vis de ses outils, elles sont néanmoins handicapantes lorsqu'il s'agit d'ouvrir un bocal.

Passons à son visage. Celui-ci est encadré d'une lourde tignasse châtain. Épais, longs et indisciplinés, Roxana a la bêtise de ne jamais - ou presque - les attacher. Il faut dire que, depuis la découverte de sa féminité, ses cheveux sont pour elle symbole de la femme dans toute sa splendeur, pourquoi donc les cacher ? D'ailleurs, elle ne les coupe plus depuis plusieurs années maintenant, refusant que l'on approche tout objet coupant d'eux. Ils descendent désormais jusqu'au beau milieu de son dos.
Son visage, en tant que tel, est fixé sur une tête ronde, d'éternelle adolescente, elle même vissée sur un long et fin cou. Il faut avouer qu'elle est d’ailleurs bien contente de la finesse de son cou, contrebalançant ses pommettes rebondies et sa mâchoire arrondie. Même ses lèvres ne font pas exceptions, enfin presque. Sa lèvre supérieure reste assez fine, plutôt jolie, mais Roxana trouve sa lèvre inférieure très vulgaire, ronde et sans aucune mesure. Par chance, pour elle, ses yeux sauvent un peu son visage - ou tout du moins ne l'enlaidissent-ils pas comme cette affreuse lèvre. En amande et bruns, ils sont constamment à la recherche d'une nouveauté, d'une invention, d'un petit outil caché sous un banc. Enfin, son nez, fin et droit, sépare harmonieusement tout ce petit amas d'organes externes.

En ce qui concerne la mode, Roxana n'a jamais vraiment évolué depuis des années. Elle porte en effet la plupart du temps un manteau ou une veste militaire ayant appartenu à son père, ainsi qu'un treillis et des rangers (les seules qu'elle aie pu trouver à sa taille).

Pour terminer, il faut ajouter que le visage de la jeune femme est souvent rieur, rarement en colère, ses traits, restant assez fins, ne sont donc qu'aussi rarement tirés. Au moins, dit-elle, cela réduira le risque de ridules non désirées.
Cette joie de vivre sans excès va ainsi de paire avec sa voix douce, posée. Pas de cris, pas de colère, sa voix pourrait même, de temps en temps, devenir monocorde. Ne vous en faites pas, son ton ne la dénue cependant pas de tous sentiments...

Mental

Des sentiments, Roxana en a effectivement beaucoup. Elle n'est juste pas très expressive. Il faut dire qu'elle a aussi été élevée de la sorte. Seule enfant de ses parents, la russe n'est pas l'une de ces stéréotype d'enfant unique gâtée et choyée. Enfin presque pas.
Depuis toute jeune, son père, désireux d'avoir un garçon et donc inéluctablement déçu de sa naissance l'a entraîné et entraîné encore pour devenir "un grand garçon capable de se débrouiller seul". Roxana a donc grandit dans l'idée qu'une femme ne pouvait survivre seule. Après tout, sa mère étant morte en couche, elle n'a jamais vraiment eu d'exemple féminin à suivre.
Roxana a donc un mental d'acier, quand il s'agit de s'entraîner et de se dépasser physiquement. Mais dès lors qu'il s'agit de force mentale... La jeune femme peine à exprimer ses sentiments. Non, que dis-je. Elle peine même à discuter avec ses autres concitoyens.
Pourtant, c'est une femme intelligente, ou au moins logique. En parallèle de ses entraînements militaires, son père lui a tout appris de son métier d'armurier, des noms des armes à leur fabrication, entraînant, par la même sa logique et sa dextérité. C'est d'ailleurs lorsqu'elle a commencé à apprendre le métier d'armurier que la jeune Roxana, alors âgée de 10 ans, s'est découvert une passion pour l'assemblage de petits objets. Mais attention, pas n'importe lesquels. En effet, à mesure de son apprentissage entourée d'arme, la jeune enfant s'est pris de passion pour la construction d'armes en tout genre : blanche, à feu, à explosion... Tout aujourd'hui est bon à bricolage. A noter, par ailleurs, que les armes, leur utilisation et leur entretien sont l'un des rares sujets qui permettent à Roxana de s'exprimer librement voire même de devenir bavarde. Ne la lancez surtout pas sur ce sujet. C'est un conseil d'ami.

Oh, est-il bon de préciser que Roxana avait, jusqu'il y a peu, un rapport compliqué avec son propre corps ? Pas assez musclé, trop pulpeux, pas assez grand, trop efféminé... Tant de reproches que son père lui faisait chaque jour de sa vie. Bien sûr, elle n'était pas un garçon, comment voulait-il que sa poitrine disparaisse, que ses mains s'allongent et que de la barbe pousse ? Bien que sur ce point, Roxana estime aujourd'hui que sa pilosité est bien assez suffisante pour créer une barbe artificielle. Tiens, cela me fait penser qu'il faut que je vous prévienne : Roxana n'a pas un humour à tomber, il serait même plus facile de le qualifier d'étrange. C'est un humour très noir, sarcastique presque, souvent incompris de ses pairs qui se vexent bien trop vite à son goût.

Enfin, aujourd'hui, comme depuis un an, la jeune femme tend à faire beaucoup d'efforts sur elle même. Elle souhaiterait, en effet, s'ouvrir aux autres, devenir plus amusante pour eux, plus bavarde (autrement que sur les armes bien entendu), plus féminine. Depuis le décès de son père, triste, il va sans dire, la jeune femme se libère peu à peu de son emprise et de son carquois masculin qu'il lui avait forgé. Son manteau est ainsi légèrement plus ouvert sur sa poitrine, ses mains sortent plus fréquemment de ses gants et ses cheveux sont bien plus soignés. Elle irait presque jusqu'à se maquiller si c'était possible !

N'allez cependant pas croire que sa réserve fait d'elle une mauvaise commerçante ou une mauvaise gestionnaire. Non, loin de là. L'une des facettes du métier d'armurier, qu'elle, rappelons le, connaît par coeur, est justement d'oublier ses tares pour œuvrer pour le bien de tous et donc rassembler le plus d'armes possibles pour en charger les missionnaires. Rien d'autre.
Qui plus est, ce métier est, pour elle, source de joie et de bien : il s'agit d'aider sa communauté, de travailler pour un ensemble et non pour s'enrichir personnellement, ce qui est sa véritable philosophie de vie.


Compléments

Compétences

Roxana est avant tout douée de ses mains. Elle arriverait à vous construire un hélicoptère avec un trombone, un élastique et un peu de colle. Si tant est que les hélicoptères pouvaient voler dans les égouts. Ses compétences techniques au sujet des armes et de leur entretien dépassent bien des personnes. Mieux, sa créativité et son ingéniosité permettent bien souvent de sauver des armes vouées à la destruction du fait de leur inutilité.

Par ailleurs, ses entraînements à répétition lui ont donné une très bonne capacité physique et une très bonne résistance au stress et au combat. Peut être cela pourrait-il servir un jour ?

Possessions

- Un pistolet T75K1
- Un manteau militaire
- Une seule paire de rangers T.37 1/2
- Quelques treillis et T-shirt
- Un livre "Les armes à feu de légendes" aux éditions Larousse
- Un couteau suisse
- Une petite mallette de bricolage (contenant notamment : tournevis, mini pied de biche, marteau, clou, vis, pinces coupantes, plates ou autres et diverses pièces de rechanges)
- Un sac de randonnée de 30L souvent rempli d'objets divers servant à ses petits bricolages
- Une lampe frontale

J'omet volontairement de vous citer son petit stock d'armes, bien sûr.

Antécédents médicaux

Par chance, Roxana n'est porteuse d'aucune maladie connue, elle n'est jamais tombé gravement malade et ne s'est jamais blessée...
Oh, pardon. Si, bien sûr. Elle s'est une fois blessée, lui laissant une méchante cicatrice sur le pied. Elle devait avoir 5 ou 6 ans, son père, déjà armurier, l'avait emmené dans son repère, comme il aimait l'appeler, lui intimant l'ordre de rester sage. Sage ? L'enfant l'était restée, puisqu'elle avait trouvé un nouveau jouet : un très vieil exemplaire d'un pistolet T75K1 de l'armée Taïwanaise que son père avait réussit à sauver. Le pistolet alla partout, à sa bouche, autour de ses doigts (mains), sur sa tête jusqu'à ce qu'une détonation se fasse entendre. Roxana ne se souvient que de cela, de la détonation. Ainsi que de la grave blessure à son petit pied, qui en a aujourd'hui gardé la trace.

Intérêts & Loisirs

La jeune fille ne jure que par ses inventions. Elle donnerait un rein et un poumon (voire même une partie de son estomac) pour inventer une nouvelle arme utile à la Ligne Rouge. Elle passe donc une grande partie de son temps libre à chercher des objets, des procédés, des idées pour améliorer ses connaissances et ses armes.
C'est aussi une grande amatrice de livres, dans lesquels elle trouve très souvent l'inspiration.

Lorsqu'elle est seule, Roxana a aussi une passion qu'elle ne révélera sûrement jamais à personne : la couture. Roxana essaie par tous les moyens de se créer de belles robes, avec tout ce qu'elle peut trouver. Sa dernière création ? Une robe courte et moulante créée grâce à des bouchons en plastique.

Enfin, elle passe aussi une grande partie de son temps à s'entraîner, afin de ne pas perdre ni en masse musculaire, ni en souplesse. Après tant d'années d'efforts, cela serait en effet bien dommage.



Histoire

Roxana Thaddeïeva Plechkanova naquit au beau milieu de la station Кропо́ткинская, le 27 décembre 2020 à 10h35, ou peut être 36… L’horloge n’était pas vraiment à l’heure de toutes les manières. Le travail fut difficile et pourtant il survint brusquement. Sa mère, Oustina Maksimova Baranova, alors déjà malade – l’on supposa qu’elle avait été dans l’une des stations touchées par les radiations, développant alors, petit à petit une faiblesse inexpliquée, succomba avant même sa naissance. La sagefemme, aidée d’un médecin présent sur les lieux, sortit l’enfant par césarienne improvisée. Enfin, le nourrisson prit sa première bouffée d’air et poussa son premier cri. Un soulagement pour Thaddeï Bogdanovitch Plechkanov, son père qui n’aurait supporter la perte d’une femme et d’un enfant dans le même instant.
Pour autant, ce soulagement ne dura qu’un instant. « C’est une fille ! » S’exclama la sagefemme. Ses traits, en quelques instants, se raidirent. Une fille. Outre le fait d’élever une fille seul, l’homme désirait plus que tout un mâle dans sa famille, un garçon qui deviendrait dur et fier comme il l’était. Or, sa femme étant décédée, son rêve de garçon s’estompa avec son image. Doucement, il prit néanmoins sa fille dans ses bras. Une petite chose encore rouge aux joues potelée et sans un poil sur la tête. L’homme soupira. Elle ressemblait tant à sa mère avec ses yeux bruns et son visage rond… Comment ne pas l’aimer au premier regard, n’est-ce pas ?

Les années passèrent. Thaddeï, alors armurier de la station Кузне́цкий Мост, éleva sa fille comme son fils, l’emmenant chaque jour dans ses quartiers. Il l’asseyait alors dans un coin de sa boutique, lui laissant quelques jouets à disposition et s’occupait de sa boutique. Roxana profitait alors des quelques clients ou demandeurs pour jouer et voir de nouveaux visages.
L’accident arriva d’ailleurs le premier jour où elle fut assez grande pour attraper les objets présents sur l’établi de son père. Comme d’habitude, elle devait rester sage et silencieuse, mais la tentation de jouer avec les objets que son père touchait chaque jour était bien trop forte.
Pendant dix mois après l’incident, Roxana ne put poser le pied par terre. La crainte de ne jamais pouvoir marcher normalement, la croissance étant bien enclenchée, fut même forte lorsqu’au bout de cinq mois la blessure s’infecta. Une chance, les médecins alentours de la station et la constitution de l’enfant eurent raison de la fièvre et de la blessure quelques très longues semaines plus tard. Et Roxana reprit le cours de sa vie, ou presque : elle n’eut plus le droit – ni l’envie – de toucher cette arme.

Thaddeï, toujours déçu du sexe de son enfant commença, dès lors, à la masculiniser. Il ne s’agissait plus de lui offrir de petites robes ou de petits chapeaux trouvés ça et là, non. Elle devrait apprendre – et rapidement – à manier les armes (afin, notamment, d’éviter que tout accident de ce genre ne se reproduise) et à s’habiller tel un militaire, bien plus pratique pour cela. Rien d’autre. L’homme, dans son malheur d’avoir eu une fille, eut néanmoins une chance, celle d’avoir, certes, une fille, mais une fille avide des connaissances de son père en matière d’armement, car elle s’avéra être une élève sérieuse et assidue, voire même, de temps en temps, plus ingénieuse que lui lorsqu’il s’agissait de réparer et de créer.

Lorsqu’elle eut huit ans, son père commença à lui montrer quelques exercices à faire chaque matin, rien de bien méchant, quelques abdominaux, quelques exercices de cardio, d’assouplissement… Le but ? La rendre sportive, elle qui avait toujours été un peu potelée (digne héritage de sa mère !). Puis, à neuf ans, ce fut la musculation qui rythma sa matinée. Enfin, à partir de ses 10 ans, elle mêla chaque exercice.
A vrai dire, Thaddeï n’avait pas choisi cet âge par hasard pour commencer les exercices. Non. Il avait lu, il y a bien longtemps, que le sport pouvait éventuellement retarder l’apparition des règles et la féminisation du corps des jeunes filles. Ainsi s’efforçait-il de l’entraîner : elle devait ressembler au garçon qu’il n’aurait jamais. La chance, cette fois, ne fut cependant pas avec lui. Le corps de sa fille se modifia, petit à petit. Son bassin s’arrondit, ses règles arrivèrent et sa poitrine grossit bien trop à son goût. Usant de bandes et de mépris pour ce corps, l’homme réussit néanmoins une chose : Roxana n’accepta pas cette nouvelle silhouette. Elle s’entraîna alors bien plus dur, plus longuement pour tenter d’effacer cette « graisse » qui s’était installée en elle. Rien n’y fit.

Entre temps, la jeune femme était devenue experte junior en matière d’armement et de réparation. Voilà au moins une chose pour laquelle son père pouvait être fier d’elle. Mais il ne l’était jamais assez. Ce n’était, en effet, jamais assez propre, jamais assez soigné, jamais assez rapide. C’était sans compter l’entêtement de sa fille, qui recommençait alors chaque tâche plusieurs fois, pour ne pas s’entendre dire « Tu n’as pas fait comme il fallait ». Roxana passa jours et nuits sur l’établi de son père à démonter et remonter ses armes, à en inventer de nouvelles, faites de bric et de broc. Le reste de son temps libre, elle tentait de trouver de nouveaux matériaux, de nouveaux objets à modifier dans les stations et les voies de la Ligne Rouge. C’est d’ailleurs à cette époque qu’elle se découvrit une véritable passion pour la couture. Il lui restait en effet un jour quelques un de ces sacs en toile de jute. Elle avait trouvé non loin de la station un peu de plastique ainsi qu’un fil de nylon. Il ne lui en fallut pas plus pour imaginer une tenue de travail le soir même. Depuis lors, Roxana veille toujours à avoir plus de matériel que désiré, qui sait, cela pourrait lui servir à un moment.

Au grand dam de son père, ce fut aussi à partir de cet instant qu’elle commença à s’affirmer comme une et non pas comme une extension mi garçon mi fille de son père. Elle allait avoir 18 ans. Cessant de couper ses cheveux, elle refusa par la même de les attacher – Dieu que cela fit hurler son père de rage. Pourtant, et malgré tout, malgré la féminité naissante de sa fille, malgré son entêtement, malgré tout, Thaddeï commençait à être fier d’avoir une fille. Long chemin pour un père et sa fille unique. D’autant que rien ne changea. Il n’avait jamais été expansif quant à son amour, il avait toujours été intransigeant sur l’éducation et ses entraînements, et il ne changerait pour rien au monde, d’autant, qu’après tout, cela avait été efficace, il n’y avait qu’à voir la femme qu’était devenu son enfant.

Le temps continua de défiler.
Roxana et son père continuaient de s’entraîner, de vendre et de réparer tout type d’armes.
La jeune femme, elle, s’affirmait en tant que digne héritière de son macho de père, macho pourtant adouci dans sa façon de penser, ainsi qu’en tant que femme – quoique toujours adoratrice du treillis/ranger qu’elle trouvait toujours bien confortable, notamment avec de petits coussins sous les pieds… Enfin ! Tout aurait pu se dérouler de la sorte de nombreuses années. Et cela aurait été parfait ! Un père, aimant sans être expansif, et sa fille, sérieuse et douce dans le métro de Moscou, gérant tous deux le stock et les réparations d’armes de la Ligne Rouge. Chacun œuvrant pour la communauté comme le leur demandait Marx et Lénine. Belle histoire.

Mais à l’aube de ses 24 ans, 23 ans et 360 jours après le décès de sa mère, son père tomba malade. La communauté entière tenta de venir en aide à l’homme qui les avait servis. Médecins, infirmiers, livres, tout fut passé au crible. Sûrement aurait-il eu besoin des scanners d’autrefois, des hôpitaux de la surface, d’on ne savait quel médicament mais il n’y avait rien – ou presque – de tout cela dans le métro moscovite. Non. Il n’y avait que l’incertitude, le doute, la peur d’une jeune femme de devenir orpheline.
Et ce qu’il se passa fut bien évidemment le pire pour elle. Son père, un jour où il faisait froid, mais était-ce par l’ambiance ou le temps, mourut, entouré de ses proches et de sa fille unique. Ses derniers mots ? « Je suis fier de toi. » La seule déclaration qu’il fit à sa fille de sa vie entière. Triste déclaration et pourtant si belle.
Dix jours et dix nuits, après la relève du corps, Roxana resta seule, dans leur petite habitation. Refusant de poindre le bout de son nez, refusant d’adresser la parole ou même d’ouvrir boutique. Dix jours où elle resta coucher, ne s’abreuvant ou ne se nourrissant que pour ne pas suivre la même voie que son père. Dix jours, c’est le temps qu’il lui fallut pour accepter l’inacceptable et surtout pour se rappeler la devise de son père : « la consommation des uns ne puisse ni entraver ni restreindre la consommation des autres ». Il la disait sortie de la bouche d’un homme politique lointain, il ajoutait qu’il aimait cette citation car c’était là la ligne de conduite de son armurerie : tous devaient avoir leur pain. Enfin, il terminait en disant que c’était là le principe profond du communisme commercial : pas de privilégiés bourgeois, juste une égalité entre tous.
Au bout de ces dix jours, enfin, Roxana sortit de sa tanière pour se diriger vers l’atelier de son père. Elle ouvrit chacune des portes, chacune des fenêtres, chaque établi, chaque rideau, puis pris une immense respiration. La journée pouvait commencer.

Voilà maintenant un an que la jeune femme a repris, seule, l’armurerie de son père. Bien décidée à l’améliorer et la moderniser, au possible, elle n’hésite plus à aller visiter prudemment les alentours des stations et à faire des collectes pour ses propres activités.
Serviable et attentive à ses clients, n’hésitez pas à lui rendre visite, elle se pliera en quatre pour vous aider !



A propos de vous

Age : 25 ans
Avez-vous lu le règlement ? Oui.
Système de jeu choisi : Roulette russe

Surnom : Inventez-en un ?
Passion, loisirs : Passionnée de voyages avant tout, ainsi que de sciences et juste de tout ce qui me permet d'apprendre quelque chose

Comment avez vous découvert le forum ?  La faute de Klara Savinkova. Blâmez la.
Des suggestions ? Quelque chose à dire ? Un dernier mot ? Bravo pour le design ! Je suis bluffée (je peux avoir un cookie double chocolat ?)

Ekaterina Klimova
Date d'inscription : 30/03/2017
Messages : 158
Ekaterina Klimova
Médecin
Mer 24 Oct - 22:12
Médecin

Passeport
Age :: 29 ans
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Surnom :: Katya
Bonjour!

Tout d'abord, toutes mes excuses pour le temps de réaction concernant ta fiche. Je vois qu'elle a été postée depuis fort longtemps, et j'en suis vraiment désolée, nous avons eu un peu la tête sous l'eau au niveau du staff.

Ensuite, est-elle toujours d'actualité? Si tu es toujours motivée concernant le forum, je m'engage à la corriger au plus vitre. De ce que j'ai lu, il n'y a pas grand chose à y redire de toute façon.

Tiens nous au courant, et désolée encore pour les délais !
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Invité
Invité
Mer 24 Oct - 22:25
Halo !

Oui toujours d'actualité Wink
Pas de soucis pour le délai, j'ai eu un IRL chargé, ça m'a presque arrangé pour tout avoué !

Merci encore !
Ekaterina Klimova
Date d'inscription : 30/03/2017
Messages : 158
Ekaterina Klimova
Médecin
Dim 28 Oct - 21:57
Médecin

Passeport
Age :: 29 ans
Patronyme :: Viktorovna
Surnom :: Katya

Fiche validée ♥️

Félicitations, tu viens de réaliser tes premiers pas dans le métro de Moscou, ton personnage est donc validé !

Désolée encore pour ce retard !

Avant de rp, il faut que tu penses à remplir ton profil : les champ contact pour ta fiche de présentation et ton carnet de bord, l'onglet "passeport" donnant des informations concernant ton personnage.

Il faut ensuite que tu créés ton carnet de bord dans lequel il faudra tenir à jour ton inventaire en fonction de tes acquisitions.

Et pour rp, il ne te manque plus qu'un compagnon. Pour cela, il suffit de se rendre au point rencontre et n'hésite pas à jeter un coup d'oeil au tableau d'affichage des missions.

Bon jeu !

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