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Lun 27 Nov - 20:13

Benedikt Zadorojny
" Tu connais la devise de la Pince : Ni échangé, ni remboursé. "

FACTION :: Polis
PATRONYME :: Fiodorovitch
PROFESSION :: Récupérateur et porteur, même s'il se qualifie de "Pourvoyeur"
SEXUALITE :: Hétérosexuel
Benedikt Zadorojny  I_icon_gender_male
DATE DE NAISSANCE :: 11/11/2014
ÂGE :: 31 ans
TAILLE :: 1.83

Profession & Faction



Comme bien d’autres crève la faim, le pourvoyeur a commencé son affaire comme regrattier. Mais le camelot standard ne survit pas longtemps s'il a de l’ambition au sein d’un réseau, il doit apprendre à s’approvisionner et à renouveler ses stocks, par ses propres moyens. L’évolution de carrière la plus évidente pour ce natif de la Hanse, était le maraudage. Mais à trop frayer avec la raclure de bas fond, s’exposer à l’air méphitique de la surface, défier la fortune … La chambre chargée finit par rencontrer le percuteur. Récupéré à la surface par les militaires, il a été confié aux bons soins des Brahmanes.
C’est par ce concours de circonstances, qu’un vulgaire pillard peut devenir entrepreneur. Les rats de bibliothèque n’attendent qu’une chose de lui, trouver et transporter des commandes bien spécifiques. Il accompagne à cet effet, les excursions militaires pour le compte des scientifiques de la cité. Son rôle au sein du groupe est celui de "Porteur", un poste aussi ingrat que ne l'évoque l'intitulé.



Physique



Patibulaire, c’est probablement le premier qualificatif utilisé par la populace ; Certains ont tout simplement la tête de l’emploi. D’une taille honorable et d’une charpente plus que respectable, le maraudeur n’inspire ni la confiance, ni les railleries. Le cou épais, les épaules larges et robustes, la musculature puissante et nerveuse, son corps est celui d’un homme de bonne constitution. Son dos ramassé, ses jambes ciselées sont quant à eux, les atouts d’un bourlingueur. Enfin, ses mains calleuses et balafrées, sont celles d’un travailleur manuel et du genre opiniâtre.
Sa trogne aux contours torturés, est composition d’arêtes brisées et de ravines, on devine sous ces traits une ossature dense et massive. Pour sûr, ce maraudeur a pris des coups, son tarin long et cartilagineux, comme la cicatrice cerclant son arcade sourcilière gauche, en témoignent. On reconnait aussi un chapardeur comme lui, grâce à un détail et pas des moindres : Son hâle. S'il ne luit pas encore dans l'obscurité des tunnels, comme un spectre phosphorescent, il n'a pas la pâleur fessière du sédentaire moyen. Probablement parce qu'il voyage trop souvent entre deux strates, pour son propre bien. Son regard d'un bleu gris, expressif et intense, trahit dans son éclat, un esprit sémillant, tout comme ses lèvres charnues, qui ne s'arquent que sous l'empire des plus matoises intentions. Comme certains styles traversent les âges, il arbore la touche pileuse du parfait petit agité ; L'iroquoise sans colorants ni conservateurs, ainsi qu'un bouc fourni. Très certainement pour dissimuler son menton en galoche.

Big Ben’ est un de ces « bébés mutants », nourri au sein et au Gray. Il ne ressemble bien sûr en rien aux monstres de foire qui hantent la surface mais son patrimoine génétique en a pris un coup. Ce qui explique certainement le calibre de sa masse osseuse et la présence d’excroissances inutiles sur son squelette. Notamment des métatarses supplémentaires sur certains de ses orteils et la "fusion" de son annulaire et auriculaire gauche, pourvus d'ersatz de phalanges de surplus. On le surnomme ainsi "La pince", tant pour cette difformité que pour son intransigeance, en matière de négociation.
Ce qui lui a sauvé la mise en de maintes reprises, finira tôt ou tard par tout rafler, il le sait bien et il s'en moque. L'espérance de vie est une notion abstraite en cette belle époque, une valeur en dent de scie. Le véritable handicap avec ce genre de dégénérescence, c'est de trouver chaussure à son pied.



Mental



Ce qui frappe le tout venant, à part ses poings, c’est son parlé : Franc, cru, à la limite du supportable pour les plus plissés de l’œillet. La pince est du genre pragmatique et ne se perd pas en détours volubiles. Sujet, verbe, complément, il sait ce qu’il veut. Il sait de quoi il parle mais pas toujours quand il faut causer. Être un bon commercial, c’est être un redoutable prédateur social. Il faut savoir anticiper les besoins, influer sur la demande et surtout, laisser croire au gobe-mouche, qu’il dirige la transaction. Pour faire simple, il faut accepter d’avoir l’air plus stupide qu’on ne l'est. Suffisamment habile pour contenter le client, mais pas assez pour lui faire un enfant dans le dos.
Il a donc du bagou et un vocabulaire fleuri. Bien assez d'atouts dans son jeu pour charmer, intimider ou décharger sur ses détracteurs, des salves aussi corrosives que les flaques polluées du niveau zéro. En matière d'acidité, il se défend à tel point qu'on se demande s'il est arrivé à maturité. Une chose est sûre, évitez de mordre dedans à pleine dents, si vous ne voulez pas partir avec une vilaine courante.

Opportuniste, parvenu, diraient certains, il emploie des adjectifs moins acerbes lors de ses trop courtes introspections, se désignant plutôt comme un type combinard ou dégourdi. Qui se prête à ce genre d'offense, si ce ne sont des envieux qui ont loupé le coche ou les demeurés qui ont fait l'erreur de le sous estimer ? Pour sûr, il n'a pas les mains propres, mais pour réussir dans le métier et trouver les filons, il faut savoir se retrousser les manches et plonger dans la crasse. Si la fin ne justifie pas forcément les moyens, Benedikt s’accorde certaines largesses et manœuvres, qu’aucuns qualifieraient de discutables. Mais l’ordre est aujourd’hui aussi factice que les valeurs qu’il s’évertue à brandir, alors où est la frontière séparant loi et criminalité ? Elle est bien assez sinueuse et ténue, pour être soumise aux interprétations. Savoir baratiner, c’est aussi savoir plaider, le pourvoyeur en use et en abuse. Celui qui n’embrasse pas de cause, est bien placé pour défendre la sienne. Le pourvoyeur ne fait pas la cour aux éminences grises par volonté de rendre le monde meilleur ou pour la sacro sainte protection du savoir ... L'enrichissement personnel y est pour quelque chose, mais ce n'est probablement pas celui que se représente la coterie des blouses blanches. Toujours est-il qu'il défend à travers quelques turpitudes, une noble cause. Que ce soit bon ou malgré lui, est ce que ça change grand chose ? Dans le fond.

Au final, il ne se traine pas une très bonne réputation et il ne fait pas grand chose pour balayer les allégations de ses opposants. Sous leur plume s’ébauche le portrait du banqueroutier sanguinaire et impitoyable, prêt à vendre ses proches pour un brin de confort. Que pourrait-il y ajouter ? Une inclinaison pour la consommation de chair humaine ? Ou mieux, la sale manie d’écorcher ses victimes pour se fabriquer des vêtements, l’accroche est plus vendeuse et intimidante. Il laisse pisser la bête, parce que ça l'arrange. Pouvoir rester dans le ceint de la cité des lumières, demande d’avoir une utilité pour la communauté et passer pour un fondu, un risque tout, voire un sème et trompe-la-mort, est très certainement l’esprit à aborder pour s’attirer quelques sympathisants côté force armée. Au mieux, l'attention des grosses têtes, peu envieuses de parier sur leur survie à la surface. Dans ce monde, les appréciations individuelles passent au second plan ; Il y a d'abord des camps et des choix à faire. Il ne sera pas aisé de le lui faire cracher, mais il y a bien une raison pour laquelle il reste fidèle à l'aguicheuse Polis ... Il lui doit la vie. Une dette pour laquelle on n'a pas envie de rédiger une quelconque reconnaissance. Il y a du bon en lui, il y en a toujours, son manque d'éthique ne le prive pas d'un certain code d'honneur. Il ne portera pas atteinte à la dignité des plus humbles, et certainement pas à l'intégrité physique des plus miséreux, il n'a pas oublié ses racines, pas plus que les élans de solidarité déployés par les plus défavorisés. Les vieux vagabonds siphonneux sont souvent les seuls, à lâcher quelques gorgées de petite eau afin de donner du cœur au ventre à la jeunesse. Les putains prêtent, au delà de leur corps, une épaule ou une oreille attentive et même certains détrousseurs, font de beaux gestes pour leurs tribus. Il n'a pas abandonné les siens, pas plus que Toulskaya, où il retournera ouvrir un débit de boisson pour ses vieux jours. Si ce monde lui permet d'atteindre un âge vénérable.



Compétences



Donnez lui un écrou, il reviendra avec une arme d’assez bonne facture … C’est ça son don. Trouver le client, lui faire croire qu’il a absolument besoin de sa camelote et faire grimper à force de troc, la valeur de son acquisition. Rompu très tôt aux manœuvres commerciales, la lecture froide comme celle du langage corporel, il s’est vite fait une place parmi les débitants. Il doit bien sûr beaucoup à son père, l’ex increvable VRP. Familiarisé avec les codes des bas-fond et pour avoir été dépouillé en de trop nombreuses occurrences, il connait plusieurs techniques de vol à l’arrachée ainsi que de très nombreuses arnaques (Il serait même le créateur de certaines combines encore usitées) ; Autant dire qu’on ne lui joue que rarement à l’envers.
Ainsi donc, il sait traiter avec la racaille et quand la diplomatie ne suffit plus …  Il s’accommode des échanges les plus salés. Ses vieux collègues le gratifiaient de pas mal de surnoms, mais quand il s’agissait de jouer des poings, on l’appelait « la rame du métro », s’il est utile de préciser pourquoi : Sa droite donne encore l’impression à certains, d’être percutés par un train. Sans véritable technique, son approche du pugilat n’en est pas moins redoutable. Il sait autant recevoir que distribuer et sa robustesse singulière y est pour quelque chose.

Il possède les bases rudimentaires de survie à connaitre pour tenir en surface et emploie sa remarquable constitution pour le port de charges lourdes. C'est probablement pour cette aptitude, que sa nouvelle "affectation" a été acceptée. Habitué à jouer l'âne bâté, il sait aussi, une fois déchargé, se mouvoir avec une discrétion acceptable et grâce à sa connaissance du terrain, trouver de très bonnes cachettes. Autant de compétences acquises à la Hanse, qui servent aujourd'hui les intérêts des Brahmanes.

Pour les armes à feu il est bien plus un franc tireur qu’un soldat d’élite. Ce qui explique probablement son goût pour les pétoires dont l’efficacité dépend de la proximité. Malgré un maigre entrainement avec les Militaires de Polis, il reste un troupier tout à fait médiocre dans le genre. Il sait entretenir son fusil, le tenir par le bon bout et ajuster ses tirs. Si on en a dans le citron, ça peut suffire.



Possessions



- Un Rys-K, les militaires qui ne manquent pas de la ramener, l’appellent le modèle RMB-93 ou juste « Le Lynx ». Ce fusil à pompe crache du calibre 12, avec une capacité de six coups. Pour ne pas avoir à souffrir du recul, il a pu équiper le sien d’une crosse d’épaule sur laquelle est fixée une cartouchière pouvant accueillir cinq munitions supplémentaires.
- L’indémodable pied de biche, pratique pour déchausser certains éléments, ouvrir les coffres, les portes et les crânes.
- Une cagoule ainsi qu’un masque de protection respiratoire, de ceux utilisés par les pompiers. Si ce n'est pas le meilleur des remparts, les filtres sont aisés à fabriquer et à se fournir.
- Un "Ordre d'affectation" délivré par les Brahmanes et tamponné par les militaires.
- Un sac contenant : Une lampe dynamo artisanale a pression, deux barres de ferrocérium, une outre en peau de cochon, une cape de pluie ainsi que plusieurs cartes de la ville marquées.
- Une cantine militaire cadenassée de monoblocs, elle est pourvue de deux lanières de cuir et montée sur roulettes, pour le transport des commandes. L'engin est bardé d'étiquettes aux pictogrammes dissuasifs pour le tout venant. (Hautement inflammable, corrosif, explosif). Ainsi que le collier de quatre clés, qui va avec, bien entendu.
- Vêtements : Veste en cuir longue, doublée de laine de mouton. Débardeurs rapiécés. Une salopette de travail cargo. Des chaussures de sécurité coquées, semblables aux modèles militaires.




Antécédents médicaux



Rapport du Docteur Vialitsyne -

Aujourd’hui encore, je me demande si je n’ai pas trouvé le chainon manquant de l’évolution. Le sujet présente a bien des égards, et surtout d’un point de vue comportemental, les caractéristiques de nos lointains ancêtres. J’aimerais parler de régression génétique, mais ces fabulations sont celles d’un homme harassé et irrité par des heures de travail avec un « Spécimen », graveleux, ordurier et ingrat. Ledit sujet a été retrouvé inconscient, abandonné à la surface sur le site [Données effacées].
Frappé au crâne par un objet contondant (Ce qui expliquerait bien des choses), il a été récupéré par les bipèdes qui assurent officiellement la sécurité de notre sanctuaire, pour ses singularités physiques.
En effet, le Sujet affiche des signes évidents de mutations liées à une exposition aux radiations. L’interrogatoire mené par notre équipe, révèlerait une irradiation in utero, ayant perturbé le développement normal du fœtus. En résulte une forme d’hypertrophie osseuse, des semblants « d’exostoses » peuvent-être observées. Je ne saurais trouver un terme plus adapté pour nommer les excroissances du patient, car il s’agit probablement de tumeurs. A priori bénignes, car aucune forme de multiplication des cellules cancéreuses n’a été observée par le concerné de son enfance à nos jours.

L'état de ce patient demandera un suivi régulier, mais il semblerait que ses difformités lui octroient un intérêt certain. Ses os sont plus solides et plus denses. Tout trauma infligé à la matière pourrait cependant occasionner l'apparition de nouvelles "extensions" ; Des soudures mal placées deviendraient vite handicapantes pour le sujet. Aussi devra-t-il faire preuve de la plus grande "vigilance".
Les conditions dans lesquelles son organisme s'est développé l'ont très certainement pourvu d'une résistance aux RAD, légèrement supérieure à la moyenne, mais une fois encore, cette spéculation doit être pesée avec la plus grande attention.

Je certifie donc, en qualité d'expert et non sans un certain regret, que le prénommé Benedikt Zadorojny, est apte à intégrer la cité.




Intérêts & Loisirs



La survie n’est probablement pas ce qui le fait vibrer, mais son corps est tout de même parcouru de rassurantes pulsations quand il y songe. Au delà de ça, Benedikt n’a pas de grandes aspirations, il veut comme bien d’autres, « Sa place au soleil ». Sans doute est-ce pour cette raison qu’il s’en approche toujours un peu plus, au point de se brûler les ailes.
Son commerce avec les grosses têtes, lui a donné accès a du matériel assez rudimentaire pour se composer une petite distillerie amateur. Il essaye encore de concocter une vodka à base de pomme de terre, aromatisée à la tête de grisette, mais jusqu’ici les résultats ne sont pas très concluants.
A défaut d’être buvable, sa mixture fait un très bon désinfectant, peut rendre aveugle et pourrait même faire tousser un moteur. S'il en tire un produit viable dans quelques années, il songe bien à retourner dans la Hanse pour y ouvrir son propre établissement.





Histoire



Alors qu’il n’était qu’un gosse, Benedikt avait un jour questionné son paternel. Son interrogation pourtant pleine d’éveil, n’avait pas surpris Fiodor, plus encore, il sembla qu’il fut attristé de constater que son seul fils, à peine âgé de six ans, soit privé du merveilleux don de l’insouciance. Quelle fut la teneur de cette horrible inquisition vous demanderez vous ?
Il s’était simplement enquis sur le comportement des « sédentaires », qui affichaient une incompréhensible hostilité à leur égard, quand les corps expéditionnaires, leurs témoignaient une agréable sympathie. Le vieux commercial avait tout d’abord commencé par lui raconter une histoire. Il avait le don de rendre les sujets les plus ardus, accessibles à tous.
Il évoqua l’ancien monde de la surface et son système politique, dans les grandes lignes. Tout cela avant de s’attarder sur un pays, du nom d’Ukraine et du terrible « accident de l’usine à énergie ». Pour les enfants de sa génération, le terme de centrale nucléaire était aussi vide de sens que la représentation de certaines technologies pré-apocalyptiques. Il lui expliqua que cet événement avait été à sa façon, une forme d’avertissement concernant les dangers que représentaient certaines puissances. Que les hommes, à l’époque, avides de pouvoir et orgueilleux, s’étaient contentés de détourner les yeux et d’enterrer le désastre d’un revers de chaussure. Mais collés à leurs souliers bien vernis, il y avait eu des hommes, poussés dans ce précipice ardent et toxique. Des gens trop pauvres pour avoir une quelconque importance aux yeux de leurs pairs. Il l’aida à appréhender le comportement standard d’une foule, dans un climat de chaos et de panique.
Pas vraiment le genre d’historiette qu’on savoure avec une infusion avant de glisser sous la couverture, si on ne veut pas mouiller sa paillasse.
Toujours est-il que la digression prit fin avec un parallèle simple, une morale bien sentie.
Ils étaient la nouvelle génération d'éléments sacrifiables et le seul moyen de survivre le plus longtemps possible, c'était de l'accepter. Ils avaient été exposés, donc marqués, comme les porteurs d'une ancestrale malédiction. Ils étaient condamnés de toute façon, donc tout désignés pour être en première ligne.
Un seul conseil ponctua cette étrange discussion : Il y avait trois grandes règles à respecter pour vivre à peu près heureux. Faire de son handicap une force, savoir se rendre indispensable et surtout, accepter de ne faire don de soi, qu'au profit de ceux qui cherchent des solutions. Il fut tout à fait inutile d'expliquer au bambin, que ceux qui cherchaient les problèmes ... En trouvaient, fatalement. Un enseignement que l’adolescence ne tarda pas à éprouver, inéluctablement.

Le cancer emporta bien des choses, à commencer par ses parents. Si l’iode ne courrait pas les débits, quelques rares traitements à base d’algues se vendaient encore, au prix fort. Souvent prisés par les plus « fortunés », ceux qui n’en avaient en vérité aucun besoin. Quels chemins emprunter si ce ne sont ceux de la ligne rouge ou de la criminalité, face à un tel individualisme ?
Commencèrent les pillages, violences et dépouillages en bonne et due forme. Ainsi s’évacue une colère trop longtemps refoulée, mêlée à une forme de déni. Il est plus facile de botter le cul d’un amasseur que de vaincre un déclin organique.
Mais à trop brûler la chandelle par les deux bouts, on se bouffe les doigts. On se sent au début intouchable, puissant et surtout : On jugule sa peur, suffisamment pour faire enfler une rage d’apparence salvatrice. Ce qu’on inspire ressemble à s’y méprendre, à du respect. Ce n’en est pas, bien sûr et quand vient la prise de conscience, il est déjà trop tard.
« La pince », ce sobriquet doit encore être prononcé dans certains recoins de la Hanse ; C’est un titre de prince déchu. Évocateur de bons souvenirs pour certains, d’exultations acerbes pour d’autres. Ceux-là sont persuadés d’avoir enterré la concurrence, comme les puissants de l’ancien monde, avaient enseveli leurs martyrs.

Grâce aux plans hérités de son paternel et la connaissance de certains accès "dérobés", il avait amorcé une petite compagnie de "transport illégal". Bien sûr, deux ou trois larrons s'étaient fait pincer par les Stalkers et avaient réduit de ce fait, le nombre d'itinéraires pratiquables, mais l'affaire allait bon train. Après une énième excursion, plus que fructueuse et pleine de promesses, il avait simplement été la victime d’une ambition plus grande que la sienne. La revente de leur cargaison aurait à elle seule, pu lui permettre d’abandonner cette vie pour monter une affaire moins dangereuse et tout aussi lucrative. Mais il doit probablement exister, encore, une forme de « justice divine » ?  Prokhor, un de ses associés, était à des lieues de partager l'idéologie des rouges et il posa sa rupture de contrat, peu conventionnelle. A grands renforts de crosse. Trop pingre pour utiliser des munitions, il se contenta d’un travail à moitié fini, gageant que la surface et ses «habitants» achèveraient son œuvre.
" Colossale erreur camarade."

Le corps se souvient, les rêves brisés sont comme des membres amputés … Lointains certes, mais ils continuent de démanger. Prokhor et ses sbires, ce sont ses extensions putrescentes qu’il ne tardera pas à retrouver et à immoler, ne serait-ce que pour la paix de l’âme.
La suite, elle fait partie de son quotidien. Quelques militaires de Polis ont trouvé ce « truc » échoué et l’ont embarqué, non sans une certaine circonspection. Comme ils auraient ramassé une poubelle ou un vieux chien galeux, comme le vent soulève les détritus. Poésie quand tu nous tiens.
Difficile de dire si ce charitable geste a quelque chose à voir avec de la pitié, une curiosité purement malsaine ou simplement un intérêt dépassant son entendement. Ils l’ont « rapatrié », c’est tout. Pour sa chance insolente ou son aptitude à survivre là haut, il a été affecté aux "courses", comme certains Stalkers les appellent. Ces mêmes baroudeurs ont fini par tolérer sa présence ... Il se raconterait même que certains l'apprécient. Allez savoir pourquoi. Jonction entre deux pôles sous tension, il flâne sous les œillades vigilantes, des deux partis.

Ce simple élan donne à réfléchir, il pousse parfois Benedikt à se retourner dans ce qui lui sert de lit. Puis … Il repense à la troisième règle, et il gagne sommeil du juste.





A propos de vous

Age : Trois décades, je suis vieux.
Avez-vous lu le règlement ? Oui, je m'engage à l'honorer.
Système de jeu choisi : Roulette russe


Surnom : Ro'
Passion, loisirs : L'écriture, le dessin, l'art, l'histoire et les jeux de rôle (personne n'aura deviné). Les jeux vidéos (Parce que le fo est assez évocateur)

Comment avez vous découvert le forum ? Topsite me semble
Des suggestions ? Quelque chose à dire ? Un dernier mot ? Bien j'espère justement que ce n'est pas mon dernier mot. Ça vous la coupe hein ?

Yvan Nekrasov
Date d'inscription : 15/08/2017
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Yvan Nekrasov
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Lun 4 Déc - 13:01
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Surnom ::
Salut Benedikt et encore bienvenue sur le forum !

J'espère que tu vas t'y plaire et faire plein de rps avec nous ♥️

Que dire de ta présentation... Une lecture très agréable, une histoire bien intéressante.
Je n'ai rien de spécial à redire, hormis peut-être un petit détail à modifier.

Pour tes entrées/sorties à la surface, c'est un peu compliqué car ça coute de l'argent et c'est très surveillé. En étant stalker, c'est plus simple d'aller à la surface mais pour un pillard c'est pas la même histoire... Alors voici plusieurs solutions pour expliquer ça:

-Soit ton personnage a des super contacts pour avoir la primeur sur les trouvailles et être un receleur de choix. Ce qui veut dire modifier ton histoire pour t'adapter à ça.
-Soit c'est un expert de l'évasion et de la discrétion et il est capable de se faufiler dehors, grappiller deux trois trucs et les vendre ensuite. Mais il faut justifier cet avantage dans tes compétences et il sera pas évident d'avoir d'autres avantages.
-Soit tu connais un passage sécurisé et inconnu des autres factions (par ton paternel peut-être? Ou quelqu'un d'autre...) mais ça veut aussi dire que tu peux pas l'emprunter trop souvent pour ne pas attirer l'attention, sans oublier le risque qu'un beau jour, quelqu'un découvre le dit passage.


Voilà, si tu as des questions ou que tu as modifié ta présentation, n'hésite pas à prévenir !
Yvan Nekrasov
Date d'inscription : 15/08/2017
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Yvan Nekrasov
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Lun 4 Déc - 18:05
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Surnom ::

Fiche validée ♥️

Après discussion sur discord et tes modifications, laisse moi te dire que... Félicitations, tu viens de réaliser tes premiers pas dans le métro de Moscou, ton personnage est donc validé !

Avant de rp, il faut que tu penses à remplir ton profil : les champ contact pour ta fiche de présentation et ton carnet de bord, l'onglet "passeport" donnant des informations concernant ton personnage.

Il faut ensuite que tu créés ton carnet de bord dans lequel il faudra tenir à jour ton inventaire en fonction de tes acquisitions.

Et pour rp, il ne te manque plus qu'un compagnon. Pour cela, il suffit de se rendre au point rencontre et n'hésite pas à jeter un coup d'oeil au tableau d'affichage des missions.

Bon jeu !

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