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Lun 2 Oct - 1:47

Sorokina Agafia

And I spent, oh, so many nights just feeling sorry for myself/
I used to cry but now I hold my head up high (Gloria Gaynor)

FACTION :: la Hanse.
PATRONYME :: Fyodorovna.
PROFESSION :: infirmière.
SEXUALITE :: hétérosexuelle.
Agafia Sorokina I_icon_gender_female
DATE DE NAISSANCE :: 28 novembre 2018.
ÂGE :: 26 ans.
TAILLE :: 170 cm.

Profession & Faction


Le vieux Vassiliou, il avait un frère qui avait réussi de l'autre côté de l'océan, quand les hommes vivaient encore sur terre. Il était docteur. Une fois, ce frère miraculeux était venu rendre visite à ce vieux Vassiliou et ensuite, il y était resté trop longtemps. Aujourd'hui, ce frère vivait à des stations de là, il avait un chouette cabinet, et il apportait des trucs chouettes de temps en temps. Un jour, il a assisté à la naissance d'une portée de porcelets, à laquelle j'avais été la seule contributrice (sans compter la truie, évidemment). Il m'a demandé si j'aimais ça, ce que j'ai trouvé bizarre. Il m'a dit qu'il pourrait m'apprendre, à faire la même chose avec des hommes, et même d'autres choses. Sur le moment, ça m'a paru sensé.

Le docteur en obstétrique Leonid Frantz possède un chouette cabinet en effet. Dans la Hanse, à la station de Kourskaya. Il se déplace – je me déplace, désormais – dans toute la Hanse, même s'il ne le fait pas fréquemment. J'ai quitté ma vie un peu nulle et je peux survivre décemment. Plutôt pas mal.


Physique


Elle a les cheveux toujours courts, sous la nuque, et toujours en désordre. À l'image de ce qu'il y a à l'intérieur de la tête. Pire, Agafia s'amuse à les dédoubler à chaque fourche qu'elle déniche – et elle en passe du temps à les chercher, ces foutues fourches. C'est un amas de racines grasses et de pointes incroyablement sèches qu'a sur le crâne Agafia. De toute façon, elle a d'autres chats à fouetter que de s'occuper de sa chevelure mal entretenue. Des trucs plus importants. Comme essayer de ne pas trop cligner des paupières. Ou de ne pas faire attention aux gens qui mettent leurs mains partout. Ou ne pas vérifier que tout est bien fermé, bien serré, bien fait. Ou ne pas se gratter le sourcil jusqu'au sang, jusqu'à perdre des poils comme quand il lui arrivait parfois d'avoir un cil sur la joue, fais un vœux et tape-toi une joue.

Agafia a de la chance, elle est très gracieuse. Chacun de ses mouvements est délicat, lent, réfléchi. Chacun de ses mouvements en donne l'air, en tout cas. Elle se mouve avec un élan calme, elle foule le sol sans même le sentir. Elle donne toujours l'impression de flotter plus que de se tenir droite. Mais en se rapprochant un peu plus, on devine la tension dans les muscles, la préparation constante et optimale dans chaque geste, chaque bras qui se lève. Elle a cette petite ride précoce au milieu du front, pile à la naissance de l'arête de son nez retroussé. Les yeux plissés quand ils ne subissent pas d'interférence. Les cervicales dures comme de l'acier qui ne se relâchent, avec difficulté, que lorsqu'elles affrontent un édredon tiède.  Dans son sommeil, Agafia est innocente, détendue et apaisée.

Réveillée, Agafia vit dans un monde où ses sens sont en perpétuelle agitation.

Elle est assez grande, trop pour disparaître complètement dans la masse – une angoisse de plus. Heureusement, elle n'est pas si grande. Mais, pour s'en assurer, elle baisse toujours un peu trop la tête pour paraître humble et non indifférente ; ses hanches sont un peu trop enfoncée pour paraître cool, et non arrogante. Si Agafia n'était pas ce qu'elle était, on pourrait facilement la trouver jolie, peut-être même belle.

Mais les trous dans les sourcils, les croûtes aux commissures des lèvres à force de trop les humidifier,  la posture improbable et la tignasse délaissée, tout ça, ça attire l’œil. Et ce n'est pas le sien, azur et en complète contradiction avec le reste de son corps, qui parviendra à le détourner. Sa prison charnelle est trop parfaite, et ce n'est pas son regard de détresse – son regard, tu ne vois pas que ce ne sont pas mes doigts qui grattent qui devraient t'intéresser –, qui pourra effriter la carapace involontaire.  

Agafia ressemble à un fantôme dégingandé et fou. Un esprit désespéré dans un corps cinglé. Une enveloppe timbrée, un gros soupir. Au fond, personne ne se souvient de ses traits ; seulement ce qu'une partie de son cerveau essaie de communiquer, quelque chose qu'elle ne contrôle pas, quelque chose qu'elle déteste, quelque chose qui n'est pas elle mais en même temps, tellement elle.


Mental


« Elle est forte, elle s'adaptera très bien et très vite. » Papa a toujours été très gentil avec moi. Peut-être trop. Peut-être au point de m'infantiliser et de ne pas comprendre mes actes d'adulte. Peut-être parce j'ai pris mon indépendance à quatorze ans, et que je ne suis quasiment plus jamais revenue depuis. Papa a toujours eu besoin de rassurer Mama sur mes capacités, sur ma façon de m'en sortir, sur mon avenir. Dix fois plus qu'avec un enfant normal, je suppose. Avec un enfant extraordinaire, comme Fédora, on monte facilement au double de ça. Et, j'ai toujours eu beaucoup de chance, Fédora est la petite sœur que l'univers m'a choisie. Je ne la connais pas assez, mais je crois que je ne la connaîtrai jamais vraiment.

D'un hochement de tête, je m'approche doucement de Mama, qui se tient devant le rideau de perles décolorées moisies censé être décoratif. « J'ai jamais trouvé ma », je dis, interrompue par mon épaule qui tressaute avec exagération et ma mâchoire qui se bloque un peu vers l'avant, « place, ici. Je ferais mieux d'aller voir ce qu'on peut », je peine, l'épaule déconnant complètement et me bloquant un peu la respiration, cette connasse, « m'offrirailleurs,jet'aime. » Je finis à toute allure, ne sachant pas combien de temps il me reste avec d'être à nouveau coupée par mon propre corps, ce traître. Je suis comme ça ; quand ça n'avance pas assez vite, ou quand je me retrouve bloquée, au moindre problème, j'ai tendance à fuir. Je n'aime pas m'énerver, ça n'est vraiment pas joli sur moi, je me mets à baver, à me comporter comme un singe, bras ballants le long du corps et yeux fous. Alors je ne gère pas les conflits, je les évite.

Comme les mots d'amour secs et creux que je jette à Mama. C'est quelque chose de routinier, une énième formule de politesse. Pour ne pas qu'elle se sent coupable, pour ne pas la mettre en colère contre moi, contre elle, contre le monde entier. Elle n'est pas responsable, j'ai appris à ne plus me sentir responsable, et quand on ne peut blâmer personne, on n'a aucune raison de se plaindre. Alors on se tait et on subit. Et mieux vaut subir le sourire aux lèvres qu'avec une vieille rancœur au fond de l'âme. C'est comme ça que je positive un peu. Ce sont mes bouchons d'oreilles quand on se moque de moi en cachette et que je le sais. C'est pas plus ma faute que celle des autres.

Je déteste les foules, je préfère être seule, ou mieux avec un petit groupe de personnes, comme ça elles peuvent parler entre elles, je peux suivre la conversation et participer de temps à autre, sans avoir à me presser. Les discussions en tête-à-tête sont mes hantises. Il n'y a qu'avec le Docteur que je me sens bien, parce qu'il n'attend pas de réponse, il me dit ce que je dois faire, et je reproduis et je me sens bien sous ses ordres. Il m'apprend à me débrouiller seule, il m'apprend à gérer tous les cas de figure, pour que je ne me sente jamais obligée de demander de l'aide à personne. Et moi, j'adore ça. Parce que quand je travaille, quand je m'évertue à mettre au monde quelqu'un, ou quand, parfois, à le maintenir en vie, je suis pleinement concentrée, j'atteins un stade ultime de plénitude et mon corps m'appartient enfin. Le Docteur m'a choisie parce que j'étais motivée à quitter ma routine pesante, parce que j'étais faite pour ça, vraiment.

Alors, depuis treize ans, je me dis que je suis un peu une sorte de super-héros : cachée et maladroite la journée, qui sauve des vies dans l'obscurité. Peut-être qu'on peut considérer ça comme de l'orgueil. Moi j'appelle ça ma revanche même si ça a un goût amer quand j'y pense dans le noir, quand j'y pense seule.


Compétences


Mémoire : Agafia n'oublie jamais un visage, et le nom qui va avec. Elle retient toutes les dates, tous les chiffres. Elle se souvient de tout ce que le Docteur lui a appris, ses mains se souviennent de toutes les opérations qu'elle a faite. Mais pour le reste, c'est beaucoup, beaucoup plus compliqué. Comme de se souvenir si on a déjà mangé (on va dire que oui), si on a bien verrouillé le cadenas (mieux vaut vérifier, encore une fois, encore une fois).

Médecine : elle a l'un des meilleurs professeurs, et un certain talent. Avec tout le travail qu'elle y ajoute, Agafia est une excellente sage-femme, une infirmière confirmée et une apprentie médecin douée. S'il n'y avait pas sa peur de trembler, Agafia pourrait aisément reprendre le rôle de Leonid.

Analyse :
elle est obligée d'être débrouillarde, d'avoir trois coups d'avance sur son pire ennemi, elle-même. Elle doit tout anticiper, tout prévoir, surtout le pire, elle adore. Son esprit analyse tous les pendants d'une situation, les à-côtés, les solutions, les imprévus, les risques, ce qu'elle doit faire pour parvenir à son but. Tout s'enchaîne très vite dans sa tête, le plus dur, c'est de mettre le plan en pratique.

Boucherie :
ses parents vendent de la viande de porc. Elle a appris très tôt à se servir d'un couteau, à trancher la gorge d'un animal en gardant son sang-froid. Parfois, Agafia rêve de saigner un homme sans visage et de faire du boudin du liquide pourpre.


Possessions


Le strict minimum, le moins personnel : une blouse qu'elle essaie de conserver la plus blanche possible, un stylo qui n'écrit plus trop, un vieux Zippo, des aiguilles et du fil dans une petite pochette hermétique. Un sac à dos en toile aux bretelles fatiguées, trois tenues quasiment identiques – tee-shirts, pulls, pantalons un peu trop grand et culottes grises. Elle pourrait trouver d'autres trucs, mais elle a une fâcheuse habitude à casser les objets fragiles. Et à les éviter.


Antécédents médicaux


Agafia évite d'y mettre un nom aussi souvent que possible, mais ses parents savaient ce qu'elle avait, s'en doutaient, et se rassuraient en l'utilisant. Ce qu'on connaît est moins effrayant. Petite, Gapa se « cognait » un peu partout, et était obsédée par certaines choses futiles, comme le nombre de creux sur les toits de tôle ou le rangement de la nourriture par catégorie dans son assiette. Un jour, ses mouvements erratiques s'accentuèrent et elle ne put les cacher plus longtemps.

Le syndrome de Gilles de la Tourette. Un nom bien compliqué pour un mal si bien caché. Invisible, et pourtant omniprésent, ayant davantage le droit à la parole qu'Agafia elle-même.


Intérêts & Loisirs


Agafia aime la platine de Leonid, écouter sa musique la détend instantanément. Mais c'est un plaisir éphémère, et qui ne lui appartient même pas. Elle aime aussi lire, mais elle a lu très peu d'ouvrages, surtout les manuels que Leonid a toujours eu et qu'il conserve précieusement.

L'anatomie humaine la fascine, mais c'est compliqué de l'étudier sans cadavre, et c'est plutôt mal vu. Elle aime savoir comment les choses sont faites, comment elles fonctionnent.Toutes les choses. Elle reste étonnée de la capacité du corps humain à s'adapter aux pires situations. Un rien l'intéresse, un rien l'amuse. Elle est comme ça parce qu'elle a du s'adapter à s'intéresser d'un rien, à s'amuser d'un rien.




Histoire

Parmi les cochons, elle était l'être supérieur, la dominatrice, l'Alpha. Parmi les cochons, elle ne se sentait pas particulièrement bien, mais au moins, les animaux se fichaient pas mal de ses tics. Elle n'était pas moins capable de leur jeter les déchets comestibles ou de gratter leur ventre parce que, de temps en temps, elle s'adonnait à une espèce de danse frénétique, incontrôlable. Agafia n'a jamais été très à l'aise au milieu des bêtes ; les odeurs, les bruits, les tâches pénibles et répétitives ne lui ont jamais été agréables. Mais entre passer sa matinée à s'occuper de la truie familiale dans un isolement relativement total ou aider Mama à tenir l'échoppe, le choix était vite fait.

**

« Gapa ! Viens manger ! » Je détestais sa petite voix aiguë, et son sourire aimable en toute circonstance. Je détestais ma petite sœur. Aujourd'hui, c'est un peu différent, je ne ressens plus autant de chose pour elle. La haine s'est un peu effacé, pour laisser la place à quelque chose de plus diffus, un détachement profond. Nous partageons le même sang, les mêmes parents, mais je ne la connais pas et je n'en ressens pas l'envie.

À table, je fais attention à tout. À mes couverts, il faut qu'ils soient toujours bien rangés, et du même côté de l'assiette, à gauche. J'utilise le moins possible le couteau ; de toute façon, on mange souvent des ragoûts sans consistance. À table, tout le monde essaie d'avoir l'air digne, ou alors il n'y a que pour moi que c'est un effort visible, mais même Papa ne pose pas ses coudes sur la table. « Comment vont les bébés », me demande-t-il. « Bien. » Et c'est à peu près la seule chose que je dirai ce jour-là. Parce qu'en prenant mon verre, alors que je tendais les lèvres pour atteindre le rebord et boire une gorgée d'eau, mon bras m'a fait un véritable coup de pute. Il a jeté le verre dans les airs, retombant lourdement sur la table, m'arrachant un gémissement de douleur, avant de se relever et de retomber, de se relever et de retomber. Papa avait posé ses mains sur mes épaules, derrière moi et il chuchotait des mots incompréhensibles, qui sonnaient comme des incantations à mes oreilles.

**

Des larmes coulent sur les joues de Mama. Fédora cache un éclat de rire derrière la paume de sa main. « Il est temps que tu apprennes à te contrôler, Agafia. » L'adolescente de quatorze ans regarde sa mère, puis sa sœur, puis sa mère, puis sa sœur. Son père a retiré ses mains chaudes de ses épaules. Et pourtant, elle en ressent encore tout le poids. Elle se lève doucement, ramasse les plus gros éclats de verre avec une lenteur insupportable. Alors qu'elle quitte la pièce, elle serre le poing jusqu'à ce que ses ongles entaillent sa peau. Et alors même qu'elle se sent en contrôle, elle sait que ça ne dure jamais. Elle sait qu'elle n'a aucun contrôle, et qu'elle n'en aura probablement jamais.

Son père la regarde partir, dépité. Il ne la suit pas, il se rassied et se demande ce qu'il pourrait faire. Alors qu'il n'a qu'une chose à faire : être là. Mama râle pour la vaisselle cassée, ça ne pousse pas sur les arbres quand même, et Fédora remémore à tous la fois où Gapa a déchiré le livre préféré de Papa, la fois où Gapa s'est battue avec le petit Anton parce qu'il l'avait imitée, la fois où Gapa a renversé le plat qui contenait le repas du soir dans son entièreté, la fois où Gapa a insulté Kallista Anatolievna “sans faire exprès”. Papa ne savait pas où se mettre, et Mama finit par exploser de rire. « Ah, cette Gapa, tout de même, un sacré numéro. »

**

Ça n'a pas toujours été comme ça. Avant, j'étais la petite fille un peu spéciale mais la petite fille à qui Mama faisait des tresses minuscules dans les cheveux, à qui elle babillait des mots doux, des mots d'amour. Et puis ce qui faisait de la petite fille un cas un peu particulier n'est pas resté mignon bien longtemps. Les gens commençaient à se lasser de devoir constamment faire attention à elle. On avait plus le temps, elle avait des points noirs et des boutons d'acné, elle ne tenait plus dans les bras. Avant, j'étais une petite fille comme les autres. En grandissant, je suis devenue un fardeau pour tous. Le plus flagrant, ça a été à la naissance de Dora. Elle était toute petite, toute mignonne, blonde comme les blés et les yeux bleus comme un ciel qu'on ne voyait plus.

Et surtout : Fédora n'était pas bizarre. Elle chante faux, elle n'est pas douée dans tous les domaines, mais au moins, on peut lui confier une tâche sans s'inquiéter qu'elle foire tout. Moi, j'inquiète tout le monde, même quand je fais de mon mieux pour leur prouver que ça va. Que je peux me débrouiller seule, que je peux faire attention. Il y a seulement des moments – je sais c'est impressionnant –, où mon corps me joue un peu des tours, et je peux être un peu mono-maniaque quand il s'agit de chiffres ou de la propreté de mes ongles par exemple. Papa m'a dit que dans ce monde où je suis née, je dois supporter tout ça. Il m'a parlé de la vie à l'extérieur, avant. Il m'a dit que j'aurais été très bien, comparée aux autres comme moi. Il m'a dit que ma vie aurait été plus facile. J'ai jamais bien compris pourquoi il me parlait de ça ; je vivais dans ce monde, je n'avais pas le choix.

**

« Siège décomplété, voie basse possible. » Je fais signe au père de l'enfant à naître de s'avancer, de prendre la main de la patiente. « Je peux le faire, Docteur. » Leonid hoche la tête. « Tu procèdes comment ? Parle en même temps que tu fais. » Je pose mes mains sur les cuisses de la patiente : « Poussez, s'il vous plaît, il manque encore un peu de dilatation. »

Quand j'assiste le Docteur, je me sens exactement à ma place. Si je ne pouvais faire que ça, toute la journée, toute la nuit, sans m'arrêter, ma vie serait nettement plus facile. J'arrive à un état de plénitude, je déconnecte tout mon corps au service de la patiente ou du malade. Le Docteur était un praticien obstétrique réputé à l'extérieur, il ne s'occupe quasiment que de ça. À croire que donner la vie dans un tel endroit, c'est un effet de mode. Quand je travaille, je ne suis pas spéciale.

Non, je n'ai jamais fait tomber un bébé. J'aurais du le savoir, que j'étais faite pour ça. Les cochons, c'est un peu comme les êtres humains, en moins bavard. Et se sentir responsable d'une vie, ça demande beaucoup de concentration. Mes bras n'ont pas le temps de péter un câble, je suis tendue comme un élastique. Alors, évidemment, autant de tension, ça épuise. Alors, évidemment, quand j'ai fini, je m'en vais rapidement. Je m'enferme dans ma chambre, au-dessus du cabinet du Docteur, et j'explose.



À propos de vous

Âge : 22 ans.
Avez-vous lu le règlement ? Oui oui.
Système de jeu choisi : "roulette russe".
Surnom : Succur.
Passion, loisirs : Les dissertations, écrire avec un stylo à plume, aller travailler au restau (surtout pour faire les makis), boire des gin Tonic en terrasse, les univers de s-f (peu importe le support). Je pourrais me nourrir exclusivement de sandwichs faits avec de la baguette de pain.

Comment avez vous découvert le forum ? Un forum partenaire.
Des suggestions ? Quelque chose à dire ? Un dernier mot ? Je suis vraiment trop à chier pour répondre du tac-o-tac...

Ekaterina Klimova
Date d'inscription : 30/03/2017
Messages : 158
Ekaterina Klimova
Médecin
Jeu 5 Oct - 16:11
Médecin

Passeport
Age :: 29 ans
Patronyme :: Viktorovna
Surnom :: Katya

Fiche validée ♥️

Félicitations, tu viens de réaliser tes premiers pas dans le métro de Moscou, ton personnage est donc validé !

J'ai beaucoup aimé lire ta fiche, ton personnage a une réelle originalité du fait de sa maladie. La façon de la décrire, de le faire transparaitre dans les mots et les actions, j'ai beaucoup aimé et j'ai hâte de te voir en RP !

Avant de rp, il faut que tu penses à remplir ton profil : les champ contact pour ta fiche de présentation et ton carnet de bord, l'onglet "passeport" donnant des informations concernant ton personnage.

Il faut ensuite que tu créés ton carnet de bord dans lequel il faudra tenir à jour ton inventaire en fonction de tes acquisitions.

Et pour rp, il ne te manque plus qu'un compagnon. Pour cela, il suffit de se rendre au point rencontre et n'hésite pas à jeter un coup d'oeil au tableau d'affichage des missions.

Bon jeu !