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Gonna need some tea ▬ ft. Nadezhda
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Mer 26 Juil - 16:15

Tea
ft. Nadya

C'était long, un blocus qui durait un peu trop à ton goût alors que pour de multiples raisons tu ne pouvais remonter à la surface. Les monstres grouillant un peu plus qu'à l'accoutumé de par l'explosion entre les stations de la V.A.R et celle de La Hanse, la déflagration ayant eu le naturel don de les attirer pour un petit moment de par la sonorité qu'elle avait offerte. Tu étais coincé entre trois stations avec l'impossibilité de remonter, sans doute le comble pour un stalker même si dans tous les cas la blessure de ta précédente expédition t'interdisait en quelque sorte de mettre un pied en dehors de la porte hermétique de la station où tu te trouvais actuellement. On pouvait dire que ton périple en cette parcelle du métro était relativement exécrable pour ne pas dire horrible bien loin du confort que pouvait offrir Polis auquel tu avais rarement trouvé un comparatif. Tu te traînais dès lors entre ces murs qui grouillaient de vie ayant de surcroît passé une nuit infâme de par ta mutation, celle qui n'était pas perceptible au regard des autres, maux de tête s'étant manifestés allant d'un simple désagrément à ce genre d'instants  où une simple envie persistait, celle de s'éclater le crâne contre un mur.

Autant dire que tu étais des plus odieux en cette journée alors que tu songeais de plus en plus au fait de devoir rapidement traiter ce problème même si tu savais que les médecins n'allaient rien pouvoir faire déjà qu'ils avaient du mal à réaliser certaines opérations basiques d'avant l'exode dans le métro. Tu en avais fini par en arriver à la conclusion que les choses les plus basiques comme le fameux thé de la V.A.R pouvait avoir un intérêt dans ton cas. Continuant de déambuler dès lors tu savais que tu te devais d'inspecter sur cette question, sur cette production agricole qui faisait la fierté de ces stations comme celle VDNKH. Le marché de la station, c'est là où tu t'étais dès lors dirigé te rappelant d'une connaissance qui allait peut être pouvoir t'aider et surtout te faire un prix éventuellement car pour toi quasiment rien n'était gratuit dans le métro.

Quelques regards, tu avais bien rapidement repéré la fameuse échoppe alors que la jeune femme à sa tête paressait déjà occupée avec un autre client ou tu ne savais quoi, cela faisait un moment que tu ne l'avais pas vu même si aussi en parallèle vous ne vous étiez croisés que trois ou quatre fois guère plus, quoi que tu te remémorais le fait qu'elle t'avait monopolisée curieuse de la surface. Elle possédait une curiosité doublée d'une sorte de candeur lorsqu'il s'agissait d'évoquer ce qui n'était à tes yeux plus qu'une immense décharge, un immense cimetière baigné par les radiations et un impitoyable soleil...  

C'est sur cette pensée que son client avait fini par quitter les lieux tandis que tu t'avanças alliant le geste à la parole alors que tu saluas la jeune femme d'un bref mouvement de mains.

« - Nadezhda, je vois que tu survis à l'épidémie de grippe. »

Se montrer sociable, tu en avais tout intérêt alors que tu sentais que les négociations ou du moins votre échange allait être long de par le sujet que tu voulais aborder, tu n'étais pas là pour simplement acheter du thé et repartir le sourire aux lèvres comme un simple client.

« - Hm voilà j'aurai besoin de toi et de tes capacités d'herboristes par contre je te préviens d'avance ca risque d'être un peu long vu que ma requête est un peu spéciale, différente d'un simple achat, ca te dérange de me consacrer un peu de temps ? »

Le sujet en partie exposée, tu pensais t'être montré assez aimable, du moins tu le pensais...


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Ven 28 Juil - 15:35
Elle ouvrit les yeux sans difficulté : elle était réveillée depuis un certain temps déjà. La station grouillait de monde ces derniers jours, à cause du blocus, et ça s’entendait. Des colporteurs, des marchands, des soldats venant de part et d’autre du métro se retrouvaient coincés entre les murs de l’alliance. C’était pas si mal pour les affaires, il est vrai, mais tout ce qu’elle espérait, c’était que le blocus parviendrait à contenir l’épidémie de grippe dont tout le monde parlait. Même les vampires des tunnels lui faisaient moins peur ces temps-ci.

Elle se leva, se rafraîchit à la lumière de sa lampe à huile dans l’intimité de la petite chambre de métal et enfila des vêtements à peu près propres. Ils étaient amples mais resserrés sur les extrémités de manière à ne pas gêner ses mouvements et lui permettre de travailler avec aisance. Elle avait repris elle-même son haut, l’agrandissant assez pour qu’il tombe de manière plus fluide sur son ventre arrondi.  

Son fidèle carnet sous le bras, elle sortit de sa petite chambre pour aller travailler. Elle fit un détour par le baraquement étriqué, et sale, de sa mère. L’odeur aigre de l’alcool lui souleva le coeur un instant, avant de la faire tourner les talons : de toutes les manières, elle ne semblait pas en état de discuter ni de recevoir son aide. Sur le chemin la menant à la boutique, elle croisa plusieurs tête connues, qu’elle salua, comme à son habitude. On prenait des nouvelle, on échangeait les ragots, on se souhaitait une bonne journée, à ce moment précis de la journée et pas à un autre. Cet espèce de rituel n’avait rien de désagréable, c’était même assez structurant. Elle arriva finalement devant son échoppe, déblaya la devanture rapidement et s’installa derrière son comptoir. Elle vérifia les plants qui séchaient dans l’arrière boutique, chassa l’humidité qui perlait sur certain d’entre eux d’un simple geste aérien de la main, et entreprit de pilonner quelques racines étrangement volumineuse qui s’amassaient sur le côté de l’épais comptoir en contreplaqué.

Le temps filait aussi tranquillement qu’un vent d’automne, et un premier client arriva, suivi d’un second, puis d’un troisième.Une journée rythmée par les visites et le tempo du pilon contre le mortier en métal improvisé.  Elle avait préparé du thé, pour les néophytes autant que pour elle, qu’elle buvait tranquillement entre la parlotte et le travail manuel. Alors qu’elle saluait poliment son dernier acheteur, une voix qui ne lui était pas totalement inconnue retentit en sa direction. Elle jeta un regard inquisiteur à son nouvel interlocuteur et se rappela vite du bonhomme en question. C’était un stalker, Leonid Mikhaïlovitch, qu’elle avait déjà croisé à au moins trois reprises dans la station au cours des derniers mois. Elle ne savait pas à quand remontait sa dernière visite, mais elle se rappelait que cette légende du métro n’avait pas trop rechigné à nourrir sa curiosité vorace.

- Ah ça... je vois que la surface n'a toujours pas eu ta peau.

Elle écouta simplement sa requête, et pencha la tête sur le côté d’un air alléché :

- Dis-moi ce qu'il te faut, tu m'intrigues. Je verrai dans quelle mesure je puis t’aider ensuite. Un peu de thé ?

Elle se retint de le questionner sur la raison de sa présence ici, sur ses dernières excursions et sur les trouvailles qu’il avait peut-être fait à la surface. Ca la démangeait autant que des puces sur un chien, mais elle se contenta d'un visage avenant et d'un regard concerné.
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Ven 28 Juil - 22:35

Tea
ft. Nadya

Ah, la surface et ses fameux risques, la possibilité de mourir à tous moments en un simple battement de cils. Tu ne pus que doucement sourire à ta manière, triomphale à l'idée d'avoir défié les pronostiques depuis tant d'années. Tu comptais encore les vaincre peu intéressé par l'idée de crever dévoré par un monstre ou tu ne savais quoi. Tu t'étais permis de jeter un bref regard par dessus ton épaule afin de t'assuré qu'il n'y avait un autre client derrière toi. La conversation allait être plus ou moins longue alors autant ne pas monopoliser inutilement en quelque sorte le temps de quelqu'un d'autre. Une fois tous doutes ôtés, tu vins t'appuyer sur le morceau de beau qui servait de comptoir à cette échoppe décrivant brièvement la jeune femme puis les diverses plantes et autres choses qui se trouvaient à ses côtés. Tu ne savais si elle avait eu vent de ta mutation, non pas celle à tes yeux mais l'autre qui te permettait d’interagir en quelque sorte avec les objets. Elle allait sûrement te questionner à l'énonciation de ce que tu désirais vu que tu voulais si cela était possible un anti douleur en quantité afin de prévenir à défaut de pouvoir guérir. Tu répondis donc à sa proposition de cette simple phrase.

« - Je dis pas non. »

Pas la moindre question vis à vis de la surface se faisant ouïr, étonné du fait qu'elle retienne sa langue sur ce sujet quoi que elle finirait sûrement par céder à la curiosité. L'heure était aux négociations encore fallait il qu'elle puisse t'offrir ce que tu désirais plus que tout présentement et cela tu n'en étais pas sûr. Un léger moment de réflexion, tu finis donc par lui énoncer ce que tu souhaitais même si tu n'étais pas des plus convaincus.

« - Tu aurais pas un champignon ou je ne sais quoi, des plantes qui auraient les mêmes propriétés que les anti-douleurs d'avant guerre, quelque chose de très efficace pour les maux de tête et je ne parle pas de maux de tête lambda, je parle de choses aussi dérangeantes qu'une plaie à vif voir pires. »

Autant dire que tu doutais du fait de pouvoir trouver quoi que ce soit d'efficace en de simples plantes du métro mais qui ne tente rien n'a rien. Tu te demandais si elle allait réellement pouvoir exhausser ta demande alors que tu aurais êut être dû t'adresser à quelqu'un de bien plus vieux, quelqu'un avec plus d'expérience dans le domaine surtout dans un cadre médical plus avancé. Elle était malgré tout une base à ta recherche, une base qui pouvait s'avérer solide.

« - En dehors des anti-douleurs je me demandais simplement tu as pas quelque chose de bien avec la vodka ? Car certaines même un mutant s'étoufferait avec alors autant diluer la gnôle avec un autre liquide. »

Petite parenthèse bien moins professionnelle et plutôt gustatives tout bonnement quoi que cela restait dans les bases du métiers de la demoiselle face à toi. Tu ne te fis point prier pour une nouvelle fois prendre la parole en un échange des plus classiques entre deux habitants du métro.

« - Et j'allais presque en oublier la politesse, tu racontes quoi de beau depuis la dernière fois à défaut de remettre sur la table le blocus et l'épidémie. »

Tu ne savais pas pourquoi mais tu avais l'impression de la titiller indirectement en déclarant ceci, de la titiller vis à vis de ton statut de stalker tandis qu'elle allait réciproquement te harceler de questions par la suite.


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Lun 14 Aoû - 0:31
Attendant simplement des explications, elle servit le “thé” à son visiteur, sa version revisitée de celui qui faisait la renommée de V.A.R, une version plus acide et moins amer. Elle lui tourna le dos quelques secondes le temps d’attraper la bouilloire de fortune qui trônait sur une tablette derrière elle. La vapeur s’échappa du liquide chaud qui coulait dans le gobelet métallique tandis que son fumet emplissait l’air. Elle déposa le breuvage devant lui, la malice curieuse pointant dans ses yeux.

- Tiens.

Elle écouta sa requête, l’oeil perdu dans le vague de la réflexion. Un anti-douleur vraiment efficace, autant que les opiacés d’avant-guerre… S’il avait existé nul doute que tout le monde se porterait mieux et chaque médecin se l’aracherait. Elle n’avait pas la réponse magique à son mal, en revanche, un champignon donnait de très bon résultat et son commerce avec le corps médical florissait.

- Mh… La Grisette c’est assez efficace pour la douleur en général. J’en échange aux médecins ici. Je suis pas sûr que ça marche aussi bien que les trucs d’avant par contre. Peut-être que rajouter un peu d’écorce de Mane avec, ça pourrait aider… Je t’apporte ça.

Alors qu’elle farfouillait dans son stock, elle écouta sa boutade sur le goût de la gnôle qu’on trouve là-dessous. Elle revint avec un petit sac plastifié entre les mains.

- Ahah, ma mère dit que le seul moyen de cacher le goût c’est de boire assez pour ne même plus sentir tes gencives. Après ça, tu te soucis plus du goût ni de l'odeur de ce que t’avales. Mais sinon j'ai rien en magasin capable de cacher cette saveur-là désolée !

Un sourire mi-figue mi-raisin lui fendait le minois. Elle lui tendit le sachet qu’elle avait entre les mains. Il contenait un mélange de petits morceaux de végétaux séchés, hachés et grisâtres : la fameuse Grisette, prête à être infusée.

- J’suis à court de Mane par contre, tout mon stock est parti aux médecins, pour aider avec la grippe. Je devrais en avoir d’ici… trois ou quatre jours si t’es toujours dans le coin. Je t’en mettrai de côté.

Ses paroles suivantes résonnèrent un temps. Depuis la dernière fois, hein ? Question pertinente. Un asthme qui s'aggrave, un polichinelle dans le tiroir, quoi d'autre... elle se demandait si sa condition était passée inaperçue ou si la politesse l'obligeait à faire comme si. Elle baissa une seconde le regard sur la silhouette discrète de son ventre arrondi. A vrai dire, elle n'avait pas vraiment encore décidé s'il s'agissait d'une bonne ou d'une mauvaise chose. Mais il était socialement admis que c'était une bonne chose, faire prospérer l'humain, quelle noble cause.

- La dernière fois.. ça fait.. ouais.. Bah, mh, je travaille sur un nouveau thé et il a plutôt du succès dans la station ! Elle désigna la tasse fumante du menton. Alors les affaires se portent bien. Et il vaut mieux, avec, euh.. - elle posa une main protectrice sur son abdomen, un sourire gêné sur le visage en guise d'explications. Voilà quoi, ainsi va la vie. Et toi, c'est comment la surface depuis la dernière fois ? Toujours aussi accueillante ?

Elle espérait des détails croustillants, des histoires de mutants, de ciel et de ruines ensoleillées. Elle fixait le stalker, à l'affût d'une histoire.
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Lun 14 Aoû - 17:54

Tea
ft. Nadya

Finissant par te tourner le dos pour s'occuper de ta première requête ou plutôt de ta simple réponse vis à vis d'une de ses demandes, elle avait fini par te porter un de ces récipients métalliques en lequel trônait le précieux liquide ou plutôt simplement le fruit de son travail et de son petit jardin qu'elle avait éventuellement développé dans le cadre de sa profession. Tu avais malgré porté une oreille attentive à la suite, à ses paroles qui s'en suivirent alors que tu te sentais plus que concerné de par le fameux anti-douleur que tu lui avais quémandé. Visiblement les médecins l'utilisaient eux aussi, sans doute celui-ci avait il peut être le don effectivement de soulager de légère migraine mais tu émettais en ton propre esprit des doutes concernant celles qui étaient bien plus douloureuses, bien plus infâme, concernant cela tu sentais que tu allais encore rentrer bredouille ou du moins avoir à vivre avec jusqu'à ta mort imprévue à la surface. Tu avais dès lors laisser un léger sourire se dessiner le long de ton visage à sa nouvelle réponse vis à vis de l'alcool ou plutôt de l'horrible gnôle que l'on pouvait retrouver dans les bas fonds du métro, de quoi désinfecter n'importe quel organisme, de quoi tuer n'importe quel microbe et accessoirement développer aussi des problèmes au niveau du système digestif face à l’inflammation de ce genre de breuvages qui n'en étaient pas réellement si on en abusait.

Tu avais été quelque peu étonné par la suite, ses mots s’enchaînant alors qu'elle vint poser l'une de ses mains sur son ventre tandis que de par les multiples couches de tissu il était difficile d'y discerner quoi que ce soit d'anormal en terme de taille. Elle avait fini par te faire savoir subtilement qu'elle était enceinte, comme une autre personne que tu connaissais, un heureux événement dans ta vision des choses, le sujet fut bien rapidement éludé par sa propre personne en de nouvelles questions concernant ton travail, le monde. Ne lui ayant répondu directement, occupé par l'équivalent d'une tasse portée à tes lèvres alors que tu te délectais du thé qui était relativement plaisant, agréable. Tu vins dès lors répondre à sa question, n'oubliant pas de revenir sur certains détails que tu jugeais nécessaire d'évoquer.

« - Oh, je suppose mes félicitations pour lui. »

Pointant du doigt le ventre de la jeune femme sur ces palabres, on pouvait dire ce que l'on voulait, une femme enceinte c'était quelque peu rare dans le métro de par la stérilité engendrée par les radiations surtout dans un monde où le mot d'ordre était la survie. Tu n'avais trouvé nécessaire de revenir sur les détails comme qui était le père etc... De par le fait qu'elle paressait gênée.

Tu reportas donc ton attention sur la surface, sur ton propre vécu de stalker et donc tes histoires. Des histoires toujours aussi riches en émotions, des histoires toujours aussi familières avec la faucheuse, des histoires de stalker ni plus ni moins en réalité. Tu lui fis dès lors savoir n'entretenant pas réellement le suspense.

« - Et bien sûr que la surface est toujours aussi accueillante, tout particulièrement juste au dessus de vos stations de la V.A.R depuis l'explosion qui a endommagé un tunnel et imposé ce blocus en parallèle de l’épidémie de grippe. Ca grouille de merdes en tout genre qui ont été attiré par la déflagration, une vraie joie mais bon ca va dans le coin y a pas de démons ou toutes autres choses semblables, y a que les mutants de base. Hormis tout ceci la surface est toujours aussi accueillante effectivement avec le sol qui menace de vous brûler les yeux si on le regarde même si je ne saurais juger de ce qui est le pire, croiser des bandits ou des mutants. »


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